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Vol.4 mars 2014
Réduire la consommation de tabac
La Chine renforce les politiques visant à réduire le tabagisme
Yin Pumin

 

 

Le personnel médical placarde une affiche notifiant l'interdiction de fumer dans le meilleur hôpital de Nanjing, dans la province du Jiangsu, le 31 mai 2013 

Parmi les nombreuses choses dans le monde pour lesquelles la Chine arrive en première position, le tabagisme est peut-être la plus indigne. La Chine comptabilise 300 millions de fumeurs, un chiffre à peu près équivalent à l'ensemble de la population américaine, ainsi qu'à un tiers du nombre total de fumeurs sur la planète. Sur le continent de la Chine, au moins 740 millions de non-fumeurs sont régulièrement exposés au tabagisme passif et 1,4 million de personnes meurent chaque année de maladies liées au tabac.

Déterminées à réduire le nombre de fumeurs, les autorités chinoises ont commencé à exiger des fonctionnaires à travers le pays qu'ils montrent l'exemple en soutenant la campagne de lutte antitabac.

Selon une circulaire publiée le 29 décembre 2013 par le Comité central du Parti communiste chinois et le Conseil des affaires d'État, les fonctionnaires du Cabinet, du Parti et du gouvernement ne sont pas autorisés à fumer dans les écoles, les hôpitaux, les salles de sport, les transports en commun ou tout autre lieu public où fumer est prohibé.

La circulaire leur interdit également de fumer ou d'offrir des cigarettes à des collègues durant les heures de bureau ou lors d'autres activités officielles, y compris les réunions et les dîners d'affaires.

Parmi les autres exigences : la vente de produits dérivés du tabac ne sera plus autorisée au Parti et dans les bureaux du gouvernement, tout comme leur publicité. Par ailleurs, l'interdiction de fumer doit être notifiée dans les salles de réunion, les bureaux d'accueil, les couloirs, les cafétérias et les toilettes.

Yang Gonghuan, professeur à l'Université médicale Xiehe de Beijing et ancien directeur-adjoint du Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies, estime que la circulaire constitue une étape majeure dans l'avancée du pays vers un système de contrôle efficace du tabagisme.

« La circulaire peut être considérée comme un engagement politique pris par les autorités centrales. Un tel vœu en matière de contrôle du tabac est une première », a déclaré Yang.

Une opportunité

Selon les statistiques de l'Association chinoise pour la lutte antitabac, 61 % des fonctionnaires de sexe masculin du Parti et du gouvernement sont des fumeurs habituels, et 52,7 % d'entre eux affirment n'avoir jamais tenté d'arrêter.

En réponse à la dernière interdiction de fumer, un fonctionnaire anonyme de la province du Henan aurait déclaré, selon Beijing Times, que « la politique ne devrait pas être mise en œuvre à la hâte », l'échange de cigarettes étant une pratique commune et ancienne.

Malgré le scepticisme, la Commission nationale de la Santé et de la Planification familiale a promis de construire un environnement social sans fumée en multipliant les publicités antitabac et en développant l'éducation sanitaire pour sensibiliser davantage la société sur ses méfaits.

Le 1er janvier 2014 Mao Qun'an, le porte-parole de la Commission, a déclaré que la coordination avec d'autres ministères serait assurée pour promouvoir une législation pour le contrôle du tabac.

Li Tong, un fonctionnaire régional de la province du Fujian, a déclaré que l'effet de la circulaire se faisait déjà sentir. « Il était commun d'échanger des cigarettes avant le début d'une réunion, et les salles se remplissaient de fumée. Mais maintenant, les dirigeants de hauts niveaux ont pris l'initiative d'éteindre leurs cigarettes avant d'entrer, et les autres participants ont suivi », a déclaré Li.

Des progrès similaires ont également été signalés dans d'autres lieux.

À Nanchang, capitale de la province du Jiangxi, les organisateurs de la session législative locale qui s'est tenue du 8 au 12 janvier ont placardé 20 affiches notifiant l'interdiction de fumer dans les salles de réunion, les halls d'entrée, les couloirs et les aires de repos.

En 2003, la Chine avait signé la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (CCLAT) entrée en vigueur dans le pays en janvier 2006. Cette Convention-cadre exigeait une réduction de l'offre et de la consommation de tabac, ainsi que l'application d'une interdiction totale de fumer dans les lieux de travail, les lieux publics et les transports en commun d'ici janvier 2011. Mais cela n'a pas été appliqué en Chine.

Pour montrer sa détermination, le gouvernement chinois a promis dans son 12e Plan quinquennal (2011-15) qu'il serait purement et simplement interdit de fumer dans les lieux publics d'ici 2015.

Toutefois, un rapport publié par ThinkTank au début de décembre dernier a révélé que le chiffre d'affaires de la production de cigarettes dans la partie continentale de la Chine a augmenté de près de 50 % au cours de la dernière décennie. En 2012 seulement, 2,58 billions de cigarettes y furent produits.

Alors que la consommation de tabac augmentait de 41,8 % en Chine au cours de la même période, la consommation mondiale diminuait d'environ 10 %.

L'incapacité de la Chine à protéger sa population contre l'épidémie de tabagisme a terni l'image du pays à l'étranger, a déclaré Xu Guihua, le directeur-adjoint de l'Association chinoise pour la lutte antitabac.

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