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Vol.4 avril 2014
Créer des liens grâce aux échanges éducatifs
La ministre de l'éducation de base sud-africaine appelle à une coopération plus étroite avec la Chine

Angie Motshekga (SHI GANG)

Véritable pierre angulaire du développement d'un pays, l'éducation fut décrite par Nelson Mandela comme l'arme la plus puissante pour changer le monde. Il n'est donc guère surprenant qu'à la suite de la visite du Président chinois Xi Jinping en Afrique du Sud début 2013, les deux pays en développement aient émis un communiqué conjoint confirmant qu'ils continueraient à développer leur coopération autour de l'éducation de base et de l'enseignement supérieur.

À la lumière de cette coopération bilatérale élargie dans le domaine de l'éducation, Angie Motshekga, ministre de l'Éducation de base en Afrique du Sud, s'est rendue en Chine fin février. Lors de sa visite, elle s'est entretenue avec le journaliste de CHINAFRIQUE Ni Yanshuo afin de partager son point de vue sur la coopération éducative entre les deux pays.

CHINAFRIQUE : Après la création du Forum sur la coopération sino-africaine en 2000, la coopération éducative entre la Chine et les pays africains a connu un rapide développement, en particulier ces dernières années. Quelle analyse faites-vous de la coopération éducative sino-sud-africaine au cours des années passées ?

Angie Motshekga : Je pense que la coopération éducative entre nos deux pays se développe relativement bien. Par exemple, il existe déjà six Instituts Confucius [et Classes Confucius] en Afrique du Sud, preuve d'un réel intérêt pour l'apprentissage de la langue et de la culture chinoises dans le pays. Ceci est principalement dû à l'amitié établie entre nos deux pays et aux accords que nous avons signés.

Il existe un fort intérêt [des pays africains], non seulement concernant la langue et l'aspect culturel, mais également en matière de recherche sur la façon dont nous pouvons améliorer nos capacités en termes de résultats et de compétences éducatives. En outre, il y a beaucoup d'intérêt à travailler avec la Chine sur les programmes d'échanges éducatifs ainsi qu'en matière de partage de compétences et de savoir-faire, tant au niveau académique supérieur qu'en milieu scolaire.

En mars 2013, le ministère chinois de l'Éducation et le ministère sud-africain de l'Éducation de base ont signé un accord de coopération sur l'éducation de base. Vous avez également assisté à la signature du plan d'action de cet accord. Pourquoi la coopération et les échanges éducatifs sont-ils si importants en ce moment et en quoi cela peut-il favoriser la compréhension mutuelle ?

La coopération éducative entre nos deux pays est très importante. L'an dernier, nous avons signé un accord de coopération sur l'éducation de base. Mais l'accord n'a pas été appliqué en ce qui concerne la création de projets spécifiques pour mettre le plan en pratique.

Aujourd'hui, l'idée est d'étendre nos relations de travail avec des organismes comme les Instituts Confucius, en s'assurant qu'ils se développent en Afrique du Sud, ou de promouvoir l'enseignement du chinois dans les écoles sud-africaines afin que les enfants puissent apprendre la langue. Ils pourront ainsi étudier le chinois comme d'autres langues telles que le français, l'allemand, mais aussi le portugais. Nous pouvons faire en sorte que le chinois soit appris par les jeunes dans nos écoles. Le but [de cette visite] était de venir [en Chine] et de mettre en œuvre le plan portant sur l'échange d'enseignants et d'universitaires. Il est très satisfaisant pour nous – représentants de l'Afrique du Sud – ainsi que pour la Chine de montrer que nous commençons maintenant à avoir des projets concrets que le ministre chinois [de l'Éducation] et moi-même pouvons achever avant de nous assurer de leur réalisation.

Le chinois est-il enseigné dans beaucoup d'universités ?

Actuellement, il existe seulement six centres d'enseignement du chinois, alors que l'idée est de rendre la langue chinoise accessible à tous en Afrique du Sud, à travers des institutions et des écoles formelles et informelles, mais aussi grâce à d'autres organismes que les Instituts Confucius.

Pensez-vous que les échanges éducatifs sino-sud-africains peuvent améliorer les rapports humains ou la compréhension mutuelle entre les deux peuples ?

Oui, sans aucun doute. Je veux dire, j'apprécie que les Sud-Africains sachent parler votre langue. Au vu de l'accroissement de la population chinoise en Afrique du Sud, certains y restent alors que d'autres viennent [juste] faire des affaires. Nous espérons qu'il y aura encore beaucoup d'investissements chinois en Afrique du Sud et vice-versa.

Il est donc très important que nous comprenions la langue et les valeurs de l'autre, de façon à établir un respect mutuel.

Quelles caractéristiques du système éducatif sud-africain attirent les étudiants chinois?

Notre système éducatif est inégal, et certains éléments de ce système sont extrêmement avancés. Nos études de médecine occidentale, l'ingénierie et l'enseignement supérieur sont très avancés, et nous sommes en concurrence avec d'autres pays à l'échelle mondiale [dans ces domaines]. Par conséquent, vous [la Chine] pouvez bénéficier de nombreux programmes universitaires occidentaux.

Nos écoles de langues disposent d'une méthode avancée pour les enfants chinois qui veulent étudier l'anglais. [Cependant], notre système scolaire n'est pas aussi développé qu'en Chine. C'est pour cela que, en tant que pays, nous pensons pouvoir beaucoup apprendre du système éducatif de base chinois.

La Chine excelle en matière de tests internationaux [dans les domaines] des mathématiques et des sciences, nous pouvons donc beaucoup apprendre. Le programme chinois est également bon pour nous, pays en développement. En Afrique du Sud, 80 % de nos écoles sont des écoles ordinaires et 20 % des écoles techniques, alors qu'ici, en Chine, c'est 50/50. Par conséquent, nous pouvons partager beaucoup de choses au niveau scolaire et universitaire.

Selon les accords conclus par le Président chinois Xi Jinping et le Président sud-africain Jacob Zuma en 2013, cette année est l'Année de l'Afrique du Sud en Chine et l'année prochaine sera l'Année de la Chine en Afrique du Sud. Y aura-t-il des activités axées sur l'éducation durant ces deux années ?

Je pense que c'est une des raisons pour lesquelles je suis ici, pour nous assurer que des projets spécifiques soient développés dans le cadre du plan. Quelques projets devront être finalisés par les fonctionnaires de notre ambassade. Des visites d'étude au cours desquelles nous enverrons des délégations pour venir étudier le système éducatif [chinois] auront lieu, et vice versa.

Comme vous l'avez dit, il existe six Instituts et Classes Confucius en Afrique du Sud. Comment voyez-vous leur rôle dans la promotion des échanges éducatifs entre nos deux pays ?

Oui, ces instituts nous servent d'ancre [en fournissant un point de départ]. Leur présence [les Instituts et les Classes Confucius] dans le pays [Afrique du Sud] est profitable, et on peut les voir comme des semences. Selon moi, il s'agit d'importantes institutions permettant d'ancrer la mise en œuvre de certains des plans [dont nous disposons pour développer les échanges éducatifs]. [Ainsi], des Chinois se trouvent déjà en Afrique du Sud, et ils comprennent le fonctionnement du pays.

Angie Motshekga

 

 

 

 

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