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Vol.4 août 2014
S’établir en Chine
La Chine songe à faciliter l'obtention de la résidence permanente pour les étrangers
Li Li

 

 

Peter Borger, directeur général chez Siemens Chine, montre son permis de résidence permanente juste après sa réception à Shanghai, le 12 avril 2005 

Après avoir vécu plus de dix ans en Chine, Elyse Ribbons, originaire de Detroit au Michigan, se considère une véritable Pékinoise.

Âgée de 34 ans, Elyse était bien enthousiaste d'apprendre que la Chine songe à faciliter l'obtention du statut de résident permanent pour les étrangers. « Jusqu'ici, c'est très difficile d'obtenir ce permis. J'ai l'impression qu'on favorise surtout les gens qui ont beaucoup d'argent à investir », a-t-elle dit au journal International Herald Leader.

L'agence de presse Xinhua a rapporté au début de juin que les autorités avaient discuté d'une diminution d'exigences pour accorder la résidence permanente.

 

Du progrès, mais lentement

La Chine avait tout d'abord inclus le statut de résident permanent dans la Loi sur le contrôle des entrées et sorties des étrangers, en vigueur depuis novembre 1985. 

En 1986, Werner Gerich, un Allemand qui dirigeait l'usine de moteurs diésel de Wuhan, au Hubei –  le premier étranger à la tête d'une entreprise en Chine après 1949 –  devint le premier bénéficiaire de la résidence permanente en Chine. 

C'est en 2004 que la Chine a commencé à émettre le permis de résidence permanente, souvent appelé à tort « carte verte ». Selon les règles d'examen et approbation de la résidence permanente pour les étrangers, promulguées par le ministère des Affaires étrangères cette année-là, la résidence permanente fut d'abord ouverte aux investisseurs étrangers majeurs en Chine, aux cadres administratifs de haut niveau, aux érudits prestigieux, et à d'autres personnes qui ont apporté une contribution extraordinaire ou qui représentent une importance particulière pour la Chine.

Ces dernières années, le gouvernement chinois a émis plusieurs règles pour assurer le succès de la stratégie : en plus de hauts salaires et d'autres bénéfices accordés par l'État, les scientifiques innovateurs et les entrepreneurs et leur famille ont droit à un traitement de faveur pour obtenir visas et permis de résidence.

Déjà 1 306 permis de résidence ont été émis à ce groupe de personnes ayant apporté une contribution spéciale au pays. Et leur nombre pourrait être plus élevé si les mesures préférentielles liées à l'obtention de la résidence permanente en Chine avaient été mieux annoncées.

Les conditions assez exigeantes pour faire une demande empêchent la plupart des étrangers de poser leur candidature. Le People's Daily a publié le 2 juin que 4 976 étrangers avaient jusqu'alors obtenu leur permis, soit moins de 500 par année en moyenne.

Les détenteurs de permis viennent de 91 pays et régions; les États-Unis, le Japon, le Canada, l'Australie et l'Allemagne viennent en tête de liste. Les investisseurs et leur famille forment le plus petit groupe, seulement 94 candidats acceptés. Les cadres de haut niveaux et les érudits prestigieux, ainsi que leur famille, sont au nombre de 763. Et un total de 1 612 permis ont été accordés aux étrangers qui ont fourni une contribution spéciale à la Chine, et à leur famille.

Une des premiers récipiendaires du permis de résidence permanente fut Joan Hinton (1921-2010), connue en Chine sous le nom de Han Chun. Elle était une des rares femmes de science qui ont participé au projet Manhattan, à l'origine de la bombe atomique. Lorsqu'elle a reçu sa carte, en 2004, Hinton, âgée de 83 ans, vivait en Chine depuis 56 ans. Elle s'était vouée à l'amélioration de la production laitière en Chine au moyen de l'automatisation technologique.

On dit que les résidents permanents jouissent des mêmes droits que les citoyens chinois durant leur séjour en Chine, sauf les droits politiques et autres droits explicitement mentionnés dans les lois et régulations. Par exemple, un résident permanent peut s'inscrire à un programme de sécurité sociale, obtenir un permis de conduire, et rentrer en Chine sans visa après un voyage à l'étranger.

Un des premiers étudiants turcs envoyés en Chine avec une bourse du gouvernement, Noyan Rona, est resté en Chine 32 ans.

Il pense qu'en plus de réduire les exigences posées aux candidats à la résidence permanente, il faudrait apporter des améliorations pour les étrangers qui l'obtiennent. « J'ai un permis, dit-il, mais je ne peux jouir facilement des services offerts aux citoyens chinois. Par exemple, quand j'ai voulu ouvrir un compte de banque, on ne reconnaissait pas mon permis et insistait pour que je présente mon passeport. » Il dit avoir rencontré des problèmes semblables dans les hôpitaux et auprès d'autres fournisseurs de services.

Le banquier néerlandais Piter De Jong, chef des opérations à Shanghai de ING Bank NV, a vécu 16 ans à Shanghai et obtenu la résidence en 2012. Il a connu des difficultés similaires dans les hôtels et les banques sur présentation de sa carte. « Si la carte n'est pas reconnue comme preuve d'identité, à quoi bon se donner du mal pour l'obtenir ? », dit-il. 

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