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L'épidémie d'Ebola, plus meurtrière et plus répandue que jamais, préoccupe l'Afrique de l'Ouest et le reste du monde
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Vol.4 septembre 2014
Aide humanitaire en Afrique

 

Eric Marclay

Alors que le virus mortel Ebola crée la panique et la tension à travers l'Afrique de l'Ouest, la coopération internationale est devenue essentielle pour prévenir une propagation accrue de la maladie. Lors du Forum sino-africain de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge organisé le 20 août dernier à Beijing, les délégués ont conclu que la lutte contre le virus Ebola requiert des efforts de toutes les organisations internationales qui travaillent dans le domaine de la santé et du sauvetage.

Avant le forum, Eric Marclay, chef des opérations du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour l'Afrique de l'Est, s'est entretenu avec la journaliste de CHINAFRIQUE Liu Jian sur l'effort mondial nécessaire pour lutter contre le virus, les défis humanitaires majeurs pour l'Afrique, ainsi que les moyens de résoudre la crise.

CHINAFRIQUE : Les pays ouest-africains infectés doivent coopérer avec d'autres pays pour lutter contre le virus Ebola. Quels sont les domaines de coopération internationale pertinents selon vous, et pourquoi ?

Eric Marclay : Une réponse globale devrait être apportée au problème d'Ebola. Vu la situation, l'implication de la Croix-Rouge, des gouvernements des pays d'Afrique de l'Ouest et du CICR ne suffit pas. La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le CICR, la Croix-Rouge chinoise et toutes les autres Sociétés nationales doivent prendre part à l'effort.

 

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a classé le Kenya comme un pays « à haut risque » pour la propagation du virus Ebola. Comment les pays d'Afrique de l'Est peuvent-ils empêcher le virus Ebola de franchir leurs frontières ?

Le CICR a mis en place une cellule de crise pour suivre l'avancée du virus à l'échelle mondiale. L'Afrique de l'Est, et en particulier le Kenya, a déjà connu une épidémie liée au virus Ebola. Le Kenya a immédiatement publié un protocole spécifique pour se préparer, et le pays prend des mesures de sécurité. Ils connaissent malheureusement les conséquences d'Ebola et se reposent sur leur expérience passée. Nous sommes prêts à les soutenir si la situation s'aggrave. Je croise les doigts pour que le nombre de cas diminue et qu'il n'y ait plus de propagation vers d'autres pays. Si vous avez de la fièvre, il est très important que vous consultiez rapidement un médecin. Nous devons travailler sur un remède en Afrique de l'Ouest et sur la prévention partout.

 

Des conflits et guerres civiles ont eu lieu dans certains pays d'Afrique de l'Est comme le Soudan et la Somalie au cours des dernières années. Comment le CICR répond-il aux défis humanitaires dans ces zones ?

Nous sommes très présents au Soudan du Sud, à travers une vaste opération, car la situation y est très critique en termes de nutrition, d'approvisionnement alimentaire et de capacité médicale. Le conflit qui a débuté le 15 décembre 2013 a eu, et a encore, des effets humanitaires terribles. Des milliers de personnes ont été tuées à cause des combats et un million d'autres personnes ont dû fuir leurs maisons. Ces personnes n'ont pas les moyens de se procurer elles-mêmes de la nourriture, elles vivent de l'aide humanitaire. Nous avions prévu un important budget avant la crise, et nous avons dû l'étendre. Nous allons fournir de la nourriture, de l'eau, des équipes médicales et bien plus encore. Tout cela est fait avec l'aide de la Croix-Rouge du Soudan du Sud. Il s'agit d'une très vaste opération nécessitant d'énormes ressources logistiques, de grands avions et hélicoptères, donc je suis à la recherche de partenariats plus solides avec la Croix-Rouge. Le CICR est bien accepté au Sud-Soudan.

Actuellement, nous sommes préoccupés par la Somalie, en particulier par l'état nutritionnel de la population. Les enfants, les femmes et les personnes âgées sont les plus touchés. Nous avons augmenté notre soutien alimentaire à des milliers de personnes. La Somalie fait face à une combinaison de problèmes tels que les conflits, les inondations et les sécheresses.

Dans d'autres endroits, nous avons mis en place des programmes « argent contre travail ». La population achète de la nourriture avec l'argent gagné. C'est extrêmement efficace et moins cher que l'utilisation de grands avions ou bateaux. À la place, nous effectuons les transferts de fonds.

 

Quels sont les principaux défis humanitaires auxquels l'Afrique est confrontée, et comment les organisations humanitaires font-elle face à ces défis ?

Les défis en Afrique sont multiples. Du point de vue humanitaire, l'un des défis majeurs est la superposition de crises et de chocs. Dans le cas de la Somalie, les conflits s'ajoutent aux chocs climatiques : sécheresses, inondations ou typhons. Le principal défi humanitaire pour nous, c'est la combinaison, l'empilement de crises dans des régions comme la Corne de l'Afrique et d'autres pays africains. Les problèmes sous-jacents sont liés aux ressources humaines, au soutien financier, au niveau d'engagement et à l'éducation, ainsi qu'aux problèmes structurels en termes d'équipements médicaux.

Il serait erroné de voir l'Afrique comme un monolithe. Les pays africains sont différents en termes de langue, de culture, de religion, de tribus, de traditions et de climat. C'est pourquoi il est important de traiter les défis en raisonnant par régions et sous-régions, et de contextualiser. Le CICR ne fournit pas la même réponse humanitaire au Soudan du Sud qu'en Somalie, au Libéria ou au Zimbabwe. Nous avons toujours des réponses sur-mesure et contextualisées.

Encore une fois, je rappelle l'importance d'une réponse collective et des partenariats pour faire face aux défis. La Croix-Rouge et le gouvernement chinois coopèrent également avec les Sociétés [de la Croix Rouge] en Afrique en termes de préparation aux chocs et de résistance à des situations de crise. Il faut faire preuve d'anticipation.

 

Dans quels domaines la Croix-Rouge chinoise peut-elle travailler avec le CICR et les Sociétés nationales africaines pour s'impliquer davantage dans les activités humanitaires internationales en Afrique ?

La Croix-Rouge chinoise a des programmes humanitaires en Afrique de l'Est. Nous pourrions explorer ensemble l'expertise dans le domaine médical ou logistique, entre autres. Nous pouvons la prendre en compte dans les opérations du CICR pour lui donner une visibilité internationale et les moyens de soutenir notre travail grâce à son expertise. La Croix-Rouge chinoise et le gouvernement chinois pourraient soutenir davantage le CICR. Nous voulons renforcer le partenariat.

Pour avoir une réponse humanitaire améliorée, une solution serait d'inclure les Sociétés nationales. Nous avons de solides partenariats avec un certain nombre d'entre elles. Les Sociétés nationales nous fournissent du personnel, de la nourriture et un soutien financier. Le CICR ne peut évidemment pas résoudre tous les problèmes seul. Nous devons être réalistes. Cela ne changera pas du jour au lendemain. Nous devons vérifier les compétences du personnel médical et gérer les différences linguistiques. Avec un engagement fort, profond et honnête, nous allons attirer progressivement plus de personnel, de fonds et de dons en espèces.

 

Qu'attendez-vous du Forum sino-africain de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de cette année ?

Je souhaite qu'on trouve encore d'autres moyens concrets et pragmatiques pour coopérer et travailler ensemble sur des projets susceptibles de renforcer notre partenariat, le but étant de fournir des services humanitaires aux populations affectées. Le forum de cette année est le troisième en date, et je pense qu'il s'agit d'une initiative à la fois positive et constructive. C'est précieux. Le CICR attache beaucoup d'importance à un forum comme celui-ci.

Parallèlement à cette réunion, j'ai également l'intention d'organiser des rencontres avec les représentants de la Croix-Rouge chinoise et du gouvernement chinois. Les situations de crise et la violence font rage dans de nombreux pays d'Afrique de l'Est. Si je peux obtenir un soutien accru de la Croix-Rouge chinoise, nous pourrions renforcer nos actions humanitaires dans ces régions.

 

 

 

 

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