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Vol.4 septembre 2014
Commerce frontalier
La croissance d'une petite ville tibétaine repose sur le commerce limitrophe
Zan Jifang

 

 

Zham est reliée au Népal par un pont de 50 mètres de long. La ville est le plus grand port terrestre faisant la liaison entre la Chine et l'Asie du Sud 

Se rendre à Zham en auto n'est pas facile. La petite ville de la région autonome du Tibet, près de la frontière sino-népalaise, se trouve dans une vallée ; pour y arriver, il faut serpenter pendant des heures sur des chemins de montagne. La route est de bonne construction mais elle est étroite et souvent surchargée de véhicules : camions, autocars de tourisme, charrettes et autos peuvent presque causer un arrêt total de la circulation, et la situation empire à l'approche de la ville où la route n'a plus qu'une seule voie. Un coup d'œil à la plaque de ces voitures montre qu'elles sont surtout népalaises.

Les bouchons de circulation et les exotiques camions népalais ajoutent au mystère de Zham, qui se trouve à environ 100 km de Katmandu, la capitale du Népal. Chaque jour, avant que les agents de la douane ouvrent la frontière, de longues queues sont déjà formées des deux côtés. Les voyageurs, les gens d'affaires et les résidents locaux des deux pays attendent impatiemment.

Liée au Népal par un pont de 50 mètres, la petite ville est le plus grand port entre la Chine et l'Asie du Sud et le principal canal des échanges sino-népalais. Chaque mois, près de 10 000 personnes transitent par Zham.

Li Yang, de la province du Hunan, a terminé au Népal son voyage, sac au dos, à la mi-juillet, après avoir visité le Tibet. « C'est pratique pour les voyageurs d'entrer au Népal par Zham », dit-il.

Grâce à sa situation géographique, la petite ville de montagne de 3 000 habitants est devenue un centre de commerce frontalier et de tourisme. Elle est entourée de collines, et sur les pentes on peut voir de grands bâtiments de style moderne aussi bien que des maisons de bois de style ancien. Il n'y a qu'une rue qui traverse la petite ville, et elle est bordée de boutiques et de restaurants –  scène typique d'un site touristique.

La plupart des marchandises vendues sont des produits artisanaux du Népal. On y trouve aussi des parfums et des alcools que les marchands népalais ont importés d'autres pays. Ces produits se vendent beaucoup moins cher que hors de Zham, ce qui attire les touristes.

« Nous vendons de tout aux clients chinois, comme des produits népalais et des marchandises étrangères importées », dit le commerçant népalais Chiring Sherpa. Quand il retourne au Népal, il rapporte des vêtements confectionnés en Chine. « Ces vêtements sont de bonne qualité et peu couteux. »

Un marché frontalier à proximité attire les acheteurs népalais à se procurer des marchandises chinoises. « Nous vendons surtout des appareils électriques, de la literie et des vêtements. L'avantage est que nos prix sont bas », dit Zhu Yundi, le propriétaire du marché.

Selon Gesang, un fonctionnaire local, le volume marchand du port a atteint 280 millions de dollars durant le premier trimestre de 2014, une hausse de 3,4 % sur l'an dernier. Quand le port de Zham a ouvert au commerce il y a 48 ans, le volume commercial n'était que de 317 dollars par an. En 1994, toutefois, le volume a grimpé à 30 millions de dollars et a continué de gagner une dizaine de millions par année depuis. En 2013, ce fut un chiffre record de 2,04 milliards.

Gesang dit que 99 % du commerce consiste en exportation de marchandises chinoises. Leur destination n'est pas seulement le Népal mais aussi l'Inde et d'autres pays de l'Asie du Sud. « Les produits électroniques fabriqués en Chine composent la plus grande part de l'exportation, les téléphones cellulaires par exemple. »

Gesang a aussi admis que le commerce et le tourisme florissants à Zham causent de sérieux problèmes de congestion à la petite ville. « Nous avons construit un nouveau parc de stationnement près du port vu le nombre toujours croissant de véhicules », explique-t-il.

Le risque de glissement de terrain, aussi, plane sur les résidents et les visiteurs. Le gouvernement local travaille à un plan de prévention des glissements ou du moins de leur réduction.

« Nous avons invité des chercheurs de l'Académie des sciences sociales de Chine à examiner la situation géologique de notre ville, et les résultats de leurs recherches montrent qu'on peut prévenir et contrôler les glissements de terrain à large échelle », a-t-il dit. « Le gouvernement central a investi 3 milliards de yuans (476 millions de dollars) dans un programme de mesures concrètes de contrôle des glissements et le projet sera mis en marche dans les prochains mois. »

« Avec un environnement plus sûr et de meilleures conditions de circulation, Zham recevra de plus en plus de visiteurs et les commerçants connaitront la prospérité », conclut Gesang.

 

 

 

 

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