English 简体中文 Qui sommes-nous

 

 

Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Virus sans frontières
L'épidémie d'Ebola, plus meurtrière et plus répandue que jamais, préoccupe l'Afrique de l'Ouest et le reste du monde
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Liens
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Reportages de Chine

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.4 septembre 2014
Poursuivre ardemment l'urbanisation
La Chine dévoile les nouvelles directives de la réforme de l'enregistrement de la résidence qui mettra fin à des décennies de dichotomie entre les régions rurales et urbaines
Wang Hairong

 

 

Élèves d'une école primaire à Langfang, dans la province du Hebei. Cette école accueille plus de 200 enfants de migrants 

Après plus de soixante ans de division entre la population rurale et urbaine due à un système de double enregistrement de la résidence, le Conseil des affaires d'État a dévoilé le 30 juillet de nouvelles démarches pour la réforme du système connu sous le nom de hukou ; les résidents urbains et ruraux ne seront plus enregistrés séparément.

« Un objectif de cette réforme a pour but de permettre à environ 100 millions de migrants de s'établir dans les cités et villes d'ici 2020, et de jouir des services publics au même titre que les résidents urbains », a dit Huang Ming, vice-ministre de la Sécurité publique, lors d'une conférence de presse.

Les statistiques officielles montrent qu'en juin 2014, la Chine comptait 174 millions de fermiers travaillant dans les cités et villes, loin de leur demeure rurale.

Selon Huang, la réforme vise aussi à établir un système d'enregistrement plus efficace. « Un tel système devrait faciliter l'administration sociale et la fourniture de services publics, tout en assurant les droits des citoyens », a-t-il dit.

Les directives disent aussi que les cités devront relâcher les restrictions sur l'enregistrement de la résidence selon les conditions locales, et étendre les services publics de base à tous les résidents permanents.

Cette tranche de la réforme se distingue par sa restructuration polyvalente du système d'enregistrement de la résidence, tandis que les réformes précédentes n'avaient apporté que des ajustements partiels », a dit Huang, mentionnant que le gouvernement central pousse cette fois à réformer à une ampleur sans précédent.

 

Bénéfices inégaux

Les directives marquent un nouveau pas de l'urbanisation de la Chine, une phase très rapide. Relâcher les restrictions sur le hukou urbain permettra aux travailleurs migrants et leurs familles de s'établir dans les cités et villes et de jouir des mêmes bénéfices que les résidents locaux.

En langage de statistiques, « résident urbain permanent » désigne une personne qui réside dans une cité ou ville depuis au moins six mois, et inclut les personnes avec ou sans hukou urbain.

Des données officielles montrent que de 1978 à 2013, le pourcentage de résidents urbains permanents en Chine a augmenté de 17,9 % à 53,7 %. Actuellement, les résidents qui ont un hukou urbain représentent 36 % de la population totale du pays.

Durant la même période, le nombre de villes est passé de 193 à 658, et celui des cités de 2 173 à 20 113.

La vague d'urbanisation va continuer. En mars, le Conseil des affaires d'État a rendu public le Plan national d'urbanisation d'un nouveau type (2014-20), qui estime qu'en 2020, les résidents urbains composeront 60 % de la population, tandis que 45 % du total détiendront un hukou urbain.

Ces données signifient qu'actuellement, 17,7 % du total des gens vivent dans les cités et villes mais ne sont pas enregistrés comme résidents urbains, et n'ont donc pas droit au bien-être social et aux bénéfices exclusivement réservés aux détenteurs du hukou urbain.

Jusqu'à il y a trente-six ans, la Chine pratiquait l'économie planifiée, et plusieurs de ses bénéfices étaient jumelés au hukou urbain comme l'assignation d'un poste de travail, les aliments rationnés, l'assurance médicale, de même que la pension et le logement gratuit fourni par le gouvernement. D'autre part, les fermiers qui possédaient collectivement la terre vivaient de leurs gains provenant du travail agricole et n'étaient couverts par aucune forme d'assurance sociale.

Quand la Chine est devenue une économie de marché, le gouvernement a cessé d'attribuer le travail, la nourriture et le logement aux résidents urbains.

Ces dernières années, divers niveaux de gouvernement ont fait des efforts pour étendre les bénéfices sociaux aux travailleurs migrants. Par exemple, les migrants qui signent un contrat avec leurs employeurs sont protégés par la Loi sur le contrat de travail. Leurs employeurs sont obligés de leur fournir l'assurance chômage, l'assurance médicale de base et l'assurance en cas d'accident de travail. À Beijing, les travailleurs migrants sont couverts, depuis 2012, par la même assurance médicale que les employés urbains.

Le ministère de l'Éducation a aussi forcé les écoles publiques à recevoir les enfants des travailleurs migrants. À la fin de 2013, la Chine comptait environ 12 millions d'enfants migrants en âge de scolarisation obligatoire, dont 80 % étaient inscrits dans des écoles publiques de la cité ou ville où ils habitent, selon Liu Limin, vice-ministre de l'Éducation.

Les enfants migrants ont aussi droit à la vaccination, a dit Wang Pei'an, vice-ministre de la Commission nationale de la santé et de la planification familiale. Toutefois, certains avantages sociaux demeurent réservés aux détenteurs du hukou urbain. 

Les étudiants qui n'ont pas le hukou de Beijing ne peuvent passer l'examen d'admission dans la ville ni être admis dans ses universités selon les mêmes critères que les étudiants locaux. Une personne sans hukou de Beijing doit avoir été employée dans la capitale et avoir contribué au régime de sécurité sociale pendant cinq ans avant d'avoir le droit d'acheter un appartement à Beijing.

L'agence de presse Xinhua a trouvé que la disparité rural-urbain existe encore dans 33 services publics et versements de bénéfices, comme l'éducation, le logement, la pension et même la compensation suivant un accident de la circulation.

Bien que les nouvelles directives disent que les citoyens ne seront plus classés en ruraux et urbains dans le système d'enregistrement de la résidence, elles n'annoncent l'élimination immédiate de la disparité dans aucun des 33 domaines susmentionnés.

1   2   suivant  

 

 

 

 

Pour ou contre
-Faut-il imposer des règles aux enfants boomerang ?
-Récompenses pour élèves valeureux
-Pour ou contre - La recette au cœur du débat
-Faut-il freiner les achats de voitures ?
 
Revue de presse
-Septembre 2014
-Août 2014
-Juillet 2014
-Juin 2014
 
Personnalités à l’affiche
-Septembre 2014
-Août 2014
-Juillet 2014
-Juin 2014
 
Courrier des lecteurs
-Décembre 2011
-Novembre 2011
-Octobre 2011
-Septembre 2011
 
Éditorial
-Ebola, un problème international
-En route vers la banque
-Une communauté aux opportunités partagées
-Le casse-tête économique du Nigeria

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号