La couture figure parmi les choix de voies professionnelles ucation
Paver la voie
Comme le montrent les chiffres qu'on vient de voir, acquérir une compétence sera un bon moyen pour les jeunes de s'assurer une carrière stable. Il y a encore beaucoup de gens qui regardent la formation professionnelle comme inférieure aux études universitaires, pour la raison que seuls ceux qui ont échoué à l'examen d'admission à l'école secondaire du deuxième cycle ou à l'université choisissent de fréquenter des écoles de métiers.
« C'est beaucoup mieux d'être admis à l'université que de fréquenter une école technique. Et ensuite, le milieu de travail est beaucoup moins confortable pour un travailleur technique que pour un col blanc », a dit Liu Min, un travailleur migrant originaire du Henan. À Beijing, Liu paierait plutôt une année d'études supplémentaire à son fils pour qu'il se prépare à passer les examens d'admission à l'université plutôt que de le laisser suivre la route de la formation professionnelle.
De plus, les écoles professionnelles sont désavantagées en matière de qualité d'enseignement et de réputation sociale. C'est une autre raison pour laquelle ce choix est moins apprécié, croient es experts. « L'éducation en Chine ignore la formation de personnes compétentes, et plusieurs institutions poursuivent des recherches universitaires au-delà de leurs capacités, avec comme résultat une surproduction de diplômés qui n'ont pas leur place dans le marché de l'emploi », a dit Yu Zuguang, vice-président de la Société d'enseignement technique et professionnel de Chine.
Les mots de Yu reflètent les facteurs qui nuisent au développement de l'enseignement technique et professionnel dans le système d'éducation chinois. Mais la décision du Conseil des affaires d'État fera une différence sur ce point, en mettant en valeur la formation professionnelle en amenant certaines universités à réformer la formation spécialisée. Les experts croient que cela peut changer la mentalité populaire qui dégnigre la formation aux métiers.
« Selon Xiong Bingqi, directeur adjoint de l'Institut de recherche en éducation du XXIe siècle, on devrait donner aux universités pleine autonomie sur la façon de former les étudiants », ajoutant que la formation professionnelle devrait « être orientée vers le marché de l'emploi. La responsabilité du gouvernement consiste à recueillir l'information sur le type de compétences dont le marché a besoin, tandis que les universités décideraient dans quelles spécialités elles mettraient l'accent, selon la demande du marché et les ressources d'enseignement disponibles. »
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