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Vol.4 octobre 2014
Au cœur de la zone
Les zones de libre-échange africaines peuvent bénéficier de l'expérience de leurs homologues chinoises
Jiang Feifei

 

 

La ZPLE de Shanghai promeut l'innovation économique 

Depuis le lancement de la zone pilote de libre-échange (ZPLE) de Shanghai le 29 septembre 2013, le projet a progressé à une vitesse constante.

La création de la ZPLE de Shanghai est un pas important pour la Chine qui vise à se conformer aux nouvelles tendances de l'économie et du commerce mondial, tout en mettant en œuvre une stratégie d'ouverture plus active. De même, la mise en place des zones de coopération économique et commerciale en Afrique fait partie intégrante du plan d'exécution de la politique stratégique d'ouverture à l'international.

En substance, il existe des similitudes entre la ZPLE de Shanghai et les zones de coopération économique et commerciale (ZCEC) chinoises en Afrique. Elles sont toutes lancées dans des endroits spécifiques d'un pays ou d'une région pour tester des politiques fiscales préférentielles et des politiques réglementaires assouplies, afin de faciliter le commerce et l'investissement.

Actuellement, 16 zones de coopération économique et commerciale d'outre-mer de niveau national sont en construction, dont six en Afrique, à savoir la ZCEC du groupe Tianli à Maurice, la ZCEC sino-zambienne, les zones de libre-échange (ZLE) Ogun-Guangdong et Lekki au Nigeria, la zone industrielle de l'est en Éthiopie, et la ZCEC de Suez en Égypte. Ces ZLE et ZCEC ont joué un rôle actif dans la mise à niveau du commerce chinois ainsi que la consolidation de la coopération avec les pays d'accueil concernés.

Les statistiques du département des investissements à l'étranger et de la coopération économique rattaché au ministère chinois du Commerce ont montré que fin 2011, les six ZLE et ZCEC établies par les entreprises chinoises en Afrique représentaient déjà un investissement de 368 millions de dollars et avaient attiré 149 entreprises. Elles ont également généré un rendement total de 4,52 milliards de dollars et sont à l'origine de 11 761 emplois locaux.

Cependant, les ZLE et ZCEC ont également rencontré des difficultés à absorber l'investissement et le financement, ainsi que des problèmes liés à la mauvaise gestion et l'insuffisance des infrastructures dans les pays d'accueil, ce qui peut compromettre leur bon développement.

La Chine entend déployer plus largement les mesures de réforme testées dans la ZPLE de Shanghai. Au cours des six premiers mois suivant l'ouverture de la zone, environ 36 mesures de réforme pouvant être copiées ont été mises en œuvre ailleurs. Les réformes réalisées et les mécanismes institutionnels de la zone, en conformité avec les règles du commerce et de l'investissement adoptées dans le monde entier, apporteront des éclaircissements aux pays africains pour établir des ZLE. En fonction des réalités concernant les ZLE et les ZCEC chinoises en Afrique ainsi que de la situation économique dans les pays hôtes, l'expérience acquise grâce à la ZPLE de Shanghai va être utile pour les points suivants :

Premièrement, un système facilitant l'investissement étranger doit être établi. Les ZLE et les ZCEC en Afrique servent à la fois de plates-formes pour attirer les investissements, et de pôles de compétitivité. Les entreprises qui entreprennent la mise en place des zones devraient offrir des services complets allant du conseil en règlementations à l'acquisition d'un permis de travail, en passant par l'enregistrement des entreprises ainsi que l'entreposage et le transport, en se basant sur leur expérience dans les pays d'accueil. Cela permettra aux investisseurs d'en savoir plus sur les zones et de devenir plus confiants quant à la coopération. De nombreuses mesures innovantes de la ZPLE de Shanghai pour soutenir les investissements étrangers peuvent être réutilisées, notamment la création d'une plate-forme de surveillance des informations sur l'investissement, avec collecte des statistiques et inspections annuelles.

Deuxièmement, il faut améliorer la structure commerciale des zones. Le commerce extérieur de la plupart des pays africains est désormais axé sur l'exportation de produits issus des ressources en énergie, des matières premières, et de produits de base. Pour attirer l'investissement dans les ZLE en Afrique, la Chine devrait aider les pays africains à s'impliquer davantage dans le commerce de transformation, et à étendre leur chaîne industrielle, tout en ajouter de la valeur à leurs produits.

La Chine peut aussi aider les investisseurs des ZLE d'Afrique à promouvoir de nouvelles entreprises compétitives en matière de technologique, de marque, de qualité et de services pour le commerce extérieur. En outre, il devrait exister une plate-forme commerciale et de distribution pour les produits en gros, sur laquelle les produits énergétiques, les matières premières et les produits agricoles pourraient être gérés efficacement. Le rythme de développement du e-commerce devrait par ailleurs être accéléré avec la mise en place de facilités de soutien pour l'inspection, la quarantaine, et les systèmes logistiques.

Troisièmement, le service financier doit être renforcé. La construction des ZLE en Afrique repose sur un soutien financier important et de longue durée. Les entreprises qui investissent dans les zones, privées pour la plupart, sont aussi à la recherche de services financiers similaires.

En se basant sur la décision d'encourager l'établissement de succursales de banques et l'innovation en matière de produits financiers dans la ZPLE de Shanghai, la Chine peut apporter un soutien aux institutions financières possédant de fortes capacités de rentabilité et de maîtrise des risques pour qu'elles s'implantent dans les ZLE en Afrique.

Enfin, il va sans dire que lorsque les entreprises chinoises opèrent dans des ZLE en Afrique, elles doivent gérer efficacement leur relation avec les pays hôtes. Malgré une approche « entreprise à gouvernement » pour les affaires dans la zone, les entreprises chinoises ne peuvent généralement pas parler directement avec le gouvernement hôte. Certaines administrations africaines affirment même à tort qu'elles ne devraient pas fournir de politiques et services de soutien pour ces ZLE d'Afrique. Parvenir à un consensus sur la coopération gagnant-gagnant dans les zones sera essentiel pour le développement futur des ZLE chinoises en Afrique.

Le gouvernement chinois devrait aider les entreprises à assurer la coordination avec les pays d'accueil, en favorisant la mise en place de mécanismes de coopération inter-gouvernementale dans les ZLE en Afrique.

À l'avenir, les projets pilotes peuvent être utilisés pour établir une coopération en matière de politiques d'attraction des investissements, de coordination industrielle et d'échanges dans le domaine des ressources humaines entre la ZLE de Chine et les ZLE chinoises en Afrique. Cela permettra d'exploiter conjointement les zones dans une approche mutuellement bénéfique.

(L'auteur est un chercheur de l'Académie chinoise du commerce international et de coopération économique) 

 

 

 

 

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