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Vol.4 octobre 2014
Village de l'espoir
Le village d'enfants SOS de la ville de Putian, dans la province chinoise du Fujian, procure une famille aux orphelins
Liu Jian

Une bénévole étrangère apprend l'anglais aux enfants du village

Des enfants s'amusent dans le village

EN mars 2011, lorsque Zheng Yun, 44 ans, a vu que le village d'enfants SOS de la ville de Putian – dans la province du Fujian, au sud-est de la Chine – recherchait des mères adoptives pour des enfants orphelins, elle a senti qu'elle devait s'impliquer.

Après un processus de recrutement rigoureux, Mme Zheng a été choisie pour devenir l'une des mères du village, lieu d'implantation d'une organisation non gouvernementale (ONG) internationale qui vise à la prise en charge d'enfants orphelins et abandonnés dans un environnement familial et sur le long terme.

Avant de devenir une mère adoptive à temps plein, Mme Zheng était ouvrière dans une entreprise locale. Maintenant, ses journées sont occupées par les activités habituelles d'une mère au foyer : faire la cuisine, la lessive et accompagner les jeunes enfants à l'école.

D'après Mme Zheng, s'il est facile d'être mère, il est très difficile d'être une bonne mère. Elle s'occupe maintenant de huit enfants au total, âgés de 9 à 15 ans.

Selon Hermann Gmeiner, le philanthrope autrichien qui a fondé SOS villages d'enfants international en 1949, le but de cette association est de donner aux enfants une chance d'être élevés dans des familles, de sorte que les orphelins puissent profiter de la chaleur familiale et de l'amour d'une mère tout en grandissant en bonne santé et heureux. SOS villages d'enfants international chapeaute aujourd'hui une fédération de 116 associations de « villages d'enfants SOS » autonomes, actives dans 134 pays et régions.

Le village de Putian est composé de 15 maisons familiales, pour un maximum de 165 enfants, et une mère adoptive prend soin de six à huit enfants. Depuis l'arrivée de SOS villages d'enfants en Chine en 1984, 10 villages ont été construits dans des villes telles que Beijing, Chengdu, Putian, Urumqi et Lhassa. Putian fut le 7ème village établi en Chine, en 2000 d'après la directrice du village Zeng Suqiong.

 

Éducation familiale

Le village se différencie d'un orphelinat par le fait que les enfants intègrent automatiquement une famille monoparentale. « La famille, considérée comme le noyau du village, offre aux enfants un sentiment d'appartenance et de protection », explique Mme Zeng.

« Nous souhaitons offrir aux enfants un foyer sûr et stimulant, qui les aide à surmonter leurs traumatismes passés et à retrouver les joies de l'enfance », dit-elle. « Dans ces familles, les enfants peuvent se forger progressivement des valeurs, partager les responsabilités et établir des relations de parenté à vie. »

Mme Zheng travaille dur pour leur donner de bonnes habitudes, et développer au mieux la personnalité et le caractère des enfants. Inculquer la confiance en soi est également crucial.

« Les enfants sont timides et manquent de confiance en eux lors de leur arrivée au village. Je veux qu'ils développent leurs intérêts de manière à renforcer leur confiance en eux », explique-t-elle.

Liu Ling, une jeune fille de 15 ans qui vit dans le village depuis environ neuf ans, dit que la vie y est colorée et qu'elle aime être là.

« Je prends des cours de tai-chi-chuan [un art martial chinois] le matin, et nous avons beaucoup de plaisir à apprendre ensemble », s'exclame-t-elle, ajoutant que de nombreuses activités extra-scolaires sont disponibles, y compris la musique, la peinture et des cours de calligraphie, ainsi que le basket-ball et le badminton.

« Les enfants sont encouragés à développer un esprit d'équipe et apprennent à s'aimer et à s'entraider », affirme Mme Zeng.

Après leur entrée à l'école secondaire, les garçons quittent leur famille pour vivre à l'appartement des jeunes SOS. Elle ajoute : « Avec le soutien de professionnels qualifiés, les jeunes garçons apprennent à développer leurs perspectives d'avenir et gagnent en autonomie. »

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