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Vol.5 janvier 2015
Changement climatique : l’horizon se dégage
Alors que les effets du changement climatique sont de plus en plus visibles, les négociations des Nations unies sur le climat se terminent par une initiative mondiale timide vers un objectif commun de réduction des émissions
Deng Yaqing

« Le résultat de cette conférence est acceptable, mais pas satisfaisant », déclare Xie Zhenhua, en admettant que l'accord, même s'il correspond aux attentes de la Chine, laisse certaines questions en suspens pour la Conférence de Paris.

Ainsi, et c'est un point de discorde, les pays riches insistent pour que les engagements se concentrent sur le contrôle des émissions de gaz à effet de serre et tentent de forcer les pays émergents comme la Chine et l'Inde à entrer dans le système de réduction des émissions.

Les pays développés ont progressivement délocalisé de nombreux secteurs industriels dans les pays en développement. Ils ont de ce fait transféré les émissions de gaz carbonique dans les pays émergents. « Dans ces conditions, les pays développés ont une responsabilité historique dans le réchauffement climatique », estime Zou Ji, vice-directeur du Centre national de stratégie sur le changement climatique et la coopération internationale de Chine.

Les pays développés ont cependant fait la sourde oreille à une aide financière plus substantielle. D'après le CCNUCC, les pays développés doivent octroyer des financements suffisants aux pays en développement pour faire face au changement climatique. Les négociations, notamment celles sur le transfert des technologies, n'ont permis de réaliser que des progrès limités ces vingt dernières années.

En décembre 2013, les Nations unies ont initié le Fonds vert pour le climat, dont l'objectif est d'aider les pays en développement à faire face au changement climatique. La Conférence de Lima a permis de recueillir des engagements à hauteur de seulement 10,2 milliards de dollars, nettement moins que l'objectif de 100 milliards fixé pour 2020. Par ailleurs, aucune feuille de route n'a été clairement établie pour cet objectif ambitieux.

« Les pays développés doivent honorer leurs engagements pris devant le CCNUCC d'accorder plus d'aide aux pays en développement en termes de mesures d'atténuation, de financements, de technologies et de renforcement des capacités », explique Xie Zhenhua.

Les efforts de la Chine

D'après le communiqué conjoint sino-américain sur le changement climatique, les États-Unis ont fixé un objectif de réduction de leurs émissions pour 2025 compris entre 26 % et 28 % en-deçà des niveaux de 2005. La Chine s'est engagée à atteindre le pic de ses émissions de dioxyde de carbone vers 2030 et d'accroître la part des énergies non fossiles dans la consommation des énergies primaires à hauteur d'environ 20 % d'ici à 2030.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a déclaré que le communiqué conjoint sino-américain exercera une influence significative sur les négociations et les actions concernant le changement climatique et créera un modèle utile pour résoudre les problèmes relatifs au principe de la responsabilité commune mais différenciée.

Selon un rapport paru le 25 novembre, Les mesures et les initiatives de la Chine sur le changement climatique pour 2014, les émissions de dioxyde de carbone de la Chine à partir de 2013 ont été réduites de 28,56 % par rapport à 2005 en termes de PIB par habitant. Au cours des trois premiers trimestres 2014, l'intensité de consommation énergétique et l'intensité carbone ont diminué respectivement de 4,6 et 5 % sur un an. En 2013, la Chine a planté 6,1 millions d'ha de forêts et 2,52 milliards d'arbres, dépassant les objectifs fixés pour l'année.

D'après des estimations de la Banque mondiale, entre 1990 et 2010, les efforts déployés par la Chine pour économiser l'énergie ont atteint 58 % des efforts mondiaux. Selon la CNDR, la capacité installée totale du pays en énergie renouvelable atteint en outre 24 % du total mondial et en 2013, ses nouvelles capacités ont représenté 37 % du total mondial.

Entre 2011 et 2013, la Chine a fourni une aide financière annuelle de 10 millions de dollars aux pays en développement pour accroître leur capacité à faire face au changement climatique. Lors du Sommet des Nations unies sur le climat qui s'est déroulé en septembre 2014, le vice-premier ministre chinois Zhang Gaoli, envoyé spécial du président Xi Jinping, a annoncé que la Chine allait doubler son assistance et établir un Fonds de coopération sud-sud en 2015.

Depuis 2011, la Chine a investi 270 millions de yuans (43,99 millions de dollars) pour aider les pays en développement dans leurs efforts à lutter contre le changement climatique et formé près de 2 000 fonctionnaires et experts dans ce domaine dans les pays en développement, d'après la CNDR.

Xie Zhenhua a noté que la Chine n'allait pas jouer des coudes avec ses « frères pauvres » pour bénéficier de l'assistance financière du Fonds vert pour le climat. Au contraire, elle les aidera à recevoir plus de financements par le biais de ce fonds grâce à la coopération sud-sud.

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