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Vol.5 mai 2015
Un livre fermé
La Chine fait face à un déclin rapide des habitudes de lecture
Zheng Yang

 

Les habitudes de lecture en Chine ont diminué de manière alarmante 

 

Les passagers peuvent lire des livres électroniques gratuitement sur leurs téléphones portables lorsqu'ils prennent le métro pékinois

Tian Kun passe deux heures par jour à faire le trajet entre sa maison et son lieu de travail, et il travaille 10 heures par jours. D'après lui, son emploi du temps est trop chargé pour lui permettre de lire.

« Le temps m'échappe et je suis épuisé après une journée de travail intense », affirme Tian, 28 ans, qui travaille dans un institut d'éducation à Beijing. « Je mets Cent ans de solitude sur ma table de chevet, mais cela semble impossible [de le lire]. »

Tian n'est pas seul dans son dilemme. Une enquête menée par l'Académie chinoise de la presse et de la publication en 2013 met en exergue ce qui est largement considéré comme une « crise de la lecture » à laquelle la Chine est confrontée. Le temps moyen consacré à la lecture est d'environ 13 minutes par jour, et les Chinois lisent moins de cinq livres par an, contre 20 livres en France, 11 en Corée du Sud, 40 au Japon et 64 en Israël.

Faute de temps

À l'instar de Tian, beaucoup mettent en avant le problème de temps pour expliquer le manque de lecture. Un sondage récemment conduit par la Télévision centrale de Chine indique que les Chinois accordent seulement 2,55 heures par jours aux loisirs, alors que 9,2 heures sont consacrées au travail. Ce résultat contraste vivement avec 5,7 heures de loisirs en moyenne dont jouissent les 18 pays membres questionnés de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

Plus important encore, les Chinois, qui vivent sur le marché de produits numériques le plus porteur du monde, consacrent un tiers de leurs loisirs sur les smartphones. Avec un phénomène croissant de « lecture fragmentée » de l'information sur les réseaux sociaux, le numérique exerce sans aucun doute un impact décisif sur les habitudes de lecture en Chine.

« Lors de mon voyage en Chine, j'ai vu peu de librairies », a indiqué le professeur Kenichi Ohmae, qui travaillait pour la Faculté Luskin des affaires publiques de l'université de Californie aux États-Unis. Dans son livre intitulé Déclin de l'intelligence collective, M. Ohmae prévoit que « la crise de la lecture désespérera la Chine au cours de son développement. »

Peut-être exagérée, l'affirmation de M. Ohmae avait cependant attiré l'attention du gouvernement chinois.

La législation sur la lecture

Cette année a marqué la deuxième année consécutive de l'apparition du thème de la « lecture à l'échelle nationale » sur le rapport annuel du gouvernement chinois, qui souhaite « réveiller une passion pour la lecture chez tous les habitants afin de construire une nation pleine de lecteurs avides. » Le Premier ministre Li Keqiang, qui a soumis le rapport le 5 mars 2015, a même promis que cette politique ferait aussi partie du rapport de l'année prochaine.

« J'espère que les Chinois porteront plus d'affection pour la lecture et que leur volume de lecture augmentera. Lire est un symbole important des progrès culturel et social », affirme M. Li, ajoutant que la lecture permet non seulement de débloquer le potentiel d'innovation mais aussi de favoriser l'esprit civique.

À cette fin, une nouvelle loi pour promouvoir la lecture à l'échelle nationale est en cours d'élaboration. « Beaucoup de gens ne sont pas encore conscients que la lecture est en réalité un droit civil », note Wei Yushan, directeur de l'Académie chinoise de la presse et de la publication, en réagissant aux interrogations sur la nécessité d'imposer une loi sur la lecture. « C'est une responsabilité inévitable pour le gouvernement d'assurer à chaque citoyen un accès égal aux ressources de lecture. »

La législation sur la lecture n'est pas particulière à la Chine. Les États-Unis ont lancé le Reading Excellence Act (la loi « Excellence de lecture ») en 1998 et le « No Child Left Behind Act » (la loi « Pas d'enfant laissé de côté ») en 2002. Le Japon et la République de Corée ont des lois similaires pour promouvoir la lecture auprès du public.

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