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Le vétérinaire Xiao Renrong examine du bétail à Djibouti |
Pour Xiao Renrong, âgé de 48 ans, Djibouti, un pays de la Corne de l'Afrique, est comme un second pays natal. Expert au Centre de prévention et de contrôle des maladies des animaux du district de Nanchuan de la ville de Chongqing, il a été envoyé deux fois dans ce pays africain, en qualité de chef d'un groupe d'agronomes chinois, d'août 2009 à août 2010 et de septembre 2012 à septembre 2013. Dans la deuxième moitié de cette année, il prévoit de s'y rendre à nouveau pour poursuivre sa mission.
« En tant que chef du groupe d'experts envoyé par le ministère de l'Agriculture, je me réjouis d'avoir accompli notre mission et de voir celle-ci recevoir une pleine reconnaissance de la part des gouvernements chinois et djiboutiens », affirme M. Xiao. Lors de la réception en l'honneur du 64e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine tenue par l'Ambassade de Chine à Djibouti, l'ambassadeur chinois Fu Huaqiang a réaffirmé l'importance du groupe d'agronomes chinois et a mis sur le même plan le groupe agricole et l'équipe médicale. Par la suite, le gouvernement djiboutien a officiellement sollicité l'envoi du troisième groupe d'experts agricoles chinois. C'est dans ce cadre que M. Xiao va effectuer son troisième voyage à Djibouti.
Lors du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) tenu en 2006, le gouvernement chinois a décidé d'envoyer en Afrique 100 experts agronomes expérimentés ; lors de la quatrième conférence ministérielle du FOCAC tenue en 2009, le gouvernement chinois s'est engagé de nouveau à envoyer en Afrique 50 groupes d'agronomes pour aider les pays africains à développer leur production agricole, à éliminer la famine, à réaliser l'autosuffisance et à assurer la sécurité alimentaire. C'est dans ce but que M. Xiao a dirigé deux fois une équipe à Djibouti.
L'élevage est la première industrie traditionnelle de Djibouti, et la pêcherie constitue sa deuxième industrie la plus prometteuse. Le climat désertique tropical n'y est pas favorable au développement de la culture. Par conséquent, cette troisième mission agricole ciblera en priorité l'élevage et la pêcherie. Ce groupe agricole sera composé de quatre personnes venant de différentes provinces de Chine : deux experts vétérinaires, un spécialiste en pêcherie et un traducteur chinois-français.
Aux yeux de M. Xiao, ce troisième envoi d'experts se situe dans la continuité des deux premiers. Le premier consistait à conduire des enquêtes et à élaborer des plans pour construire une solide base de travail, et le deuxième visait à concrétiser les plans et à effectuer des démonstrations. « Ces deux envois ont été bien reçus et hautement appréciés par le pays bénéficiaire et les organes de coopération. Il faut dire que sans les bons résultats de ces deux premières missions, il n'y aurait pas eu de mission ultérieure », indique M. Xiao.
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