English 简体中文 Qui sommes-nous

 

 

Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Développement coopératif
Les Tibétains ruraux augmentent leur revenu et améliorent leurs conditions de vie en mettant en commun leurs expériences, leurs compétences et leurs ressources
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Liens
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Reportages de Chine

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.5 septembre 2015
Améliorer l'éducation
Les étudiants tibétains bénéficient d'une politique pro-éducation
Hou Weili

 

Des élèves bénéficient de subventions du gouvernement

Kelsang Udrup se souvient encore clairement du jour où il est arrivé, en 1999, pour travailler comme directeur de l'école élémentaire du district de Nagarze. Situé au sud de la région autonome du Tibet, le district a la plus haute altitude de la préfecture de Shannan. L'air y comprend moitié moins d'oxygène qu'au niveau de la mer, ce qui rend la vie difficile pour les nouveaux arrivants. En voyant l'école pour la première fois, Kelsang Udrup a eu le souffle coupé. Le bâtiment d'un étage, gris et miteux, avait l'air abandonné. Il n'y avait aucune décoration ni verdure. Surtout, le rire des enfants était absent.

« [Aujourd'hui], les écoles sont complètement différentes, grâce à la politique pro-éducation du gouvernement central au Tibet », explique à CHINAFRIQUE Kelsang Udrup, aujourd'hui directeur de l'École élémentaire n°1 de la préfecture de Shannan. Ayant travaillé dans plusieurs écoles au Tibet pendant 16 ans, Kelsang Udrup s'émerveille de l'amélioration réalisée dans les infrastructures scolaires et la qualité de l'enseignement.

Outre des classes rénovées et des infrastructures modernes nouvellement équipées, des équipements pour que les étudiants vivent mieux, comme des salles de bain ou encore une serre de légumes, ont été construits. Les rires emplissent désormais l'école.

L'amélioration dont il a été témoin à Nagarze illustre parfaitement le développement scolaire dans la région. Depuis 1985, le gouvernement a une politique de subventions pour la nourriture et le logement dans les écoles, ainsi que pour les frais de scolarité pour les élèves de familles rurales, durant la période d'éducation obligatoire.

Les subventions ont été augmentées 14 fois au cours des dernières années. En 2011, les écoles maternelles et les collèges y ont été inclus. Depuis le semestre d'automne 2012, les élèves de familles urbaines bénéficient de 15 ans d'éducation gratuite.

Selon le département d'éducation du Tibet, la région autonome comptait 608 500 étudiants et 1 696 écoles de tous niveaux fin 2014. Environ 419 millions de yuans (65,5 millions de dollars) ont été investis dans les 15 ans d'éducation gratuite, et 150 millions de yuans (23,5 millions de dollars) dans les subventions, dont ont bénéficié respectivement 570 000 et 525 000 élèves. Chaque élève rural a bénéficié en moyenne d'une subvention de 3 000 yuans (469 dollars).

Aujourd'hui, la Chine a une politique d'éducation obligatoire et gratuite de 9 ans dans la plupart des provinces et régions autonomes. Le Tibet est l'une des rares régions où les étudiants bénéficient de 15 ans d'éducation gratuite.

Combler le fossé

« Le futur de notre nation et l'amélioration de la qualité de la population dépendent de l'avancée de l'éducation », affirme Cai Shoukuan, officiel au Bureau d'éducation de la préfecture de Shannan. « L'éducation est également vitale pour augmenter les revenus des fermiers et des éleveurs. »

La politique pro-étudiants de la région autonome a pour objectif de réduire le fossé scolaire entre les zones urbaines et rurales, ainsi qu'avec les autres provinces.

« [Cette politique] réduit le fardeau des fermiers et des éleveurs, et les encourage à envoyer leurs enfants à l'école », ajoute Cai.

Dans les zones rurales du Tibet, les classes d'école primaire sont essentiellement enseignées en tibétain, pour que les élèves aient plus de facilité à suivre. « Les livres scolaires de matières comme les mathématiques ou la science, ainsi que leurs cahiers d'exercice, sont en tibétain », explique Cai.

 

Des élèves bénéficient de subventions du gouvernement

Il y a également des classes de chinois. « Il est nécessaire d'apprendre le langage officiel. Comme ça je peux communiquer avec les autres quand je veux », affirme Yangzom, 15 ans, à CHINARFIQUE. Étudiante originaire du bourg de Jiedexiu, dans la préfecture de Shannan, elle étudie à présent au Collège n°1 de Chanba, à Xi'an, la capitale de la province du Shaanxi au nord-ouest de la Chine.

L'étudiante tibétaine comprend qu'apprendre le mandarin lui donne accès à plus d'opportunités. Son choix lui permet d'accéder à une meilleure éducation et d'étudier dans des écoles de provinces plus développées.

Selon le département d'éducation du Tibet, environ 18 000 Tibétains étudient actuellement dans 130 classes ou écoles tibétaines dans des grandes villes hors du Tibet, comme Beijing, Shanghai, Xi'an ou Chongqing. Comme les élèves tibétains vont dans ces écoles depuis 1985, 32 000 talents se ont déjà développés, dont la moitié étaient des étudiants d'université.

Les politiques d'admission sont spécialement faites pour bénéficier aux étudiants de familles d'agriculteurs ou d'éleveurs. « 70 % des collégiens viennent de zones rurales. Le pourcentage est de 50 % pour les lycéens. »

Les professeurs en bénéficient

Avec les politiques d'éducation favorables aux élèves, les jeunes Tibétains ont une meilleure qualité de vie. Selon le département d'éducation, le taux d'inscription dans l'enseignement supérieur a atteint 28 % en 2014, avec 33 474 Tibétains allant à l'université et 1 428 en master.

Bien que les taux d'inscription soient 10 % plus faibles que le niveau national, presque tous les diplômés des universités tibétaines ont trouvé un travail satisfaisant, affirme Wu Yingjie, vice-secrétaire du Comité régional autonome du Tibet du Parti communiste chinois. Le taux d'emploi moyen des diplômés d'université entre 2012 et 2014 était proche de 99 %.

Tashi Yangzom a été récemment diplômé de l'Université du Tibet. La jeune femme de 21 ans a récemment passé l'examen et peut maintenant travailler dans un hôpital de district de sa ville natale, dans la préfecture de Nagqu. « L'éducation a changé ma vie, et m'a aidée à réaliser mon vieux rêve de devenir médecin », dit-elle, ajoutant qu'elle a été plus chanceuse que sa grande sœur, qui n'a pas eu la chance d'aller à l'université. « Elle a 13 ans de plus que moi. À ce moment, mes parents n'étaient pas vraiment conscients de l'importance de l'éducation », explique-t-elle.

Kelsang Udrup a également été témoin de ce changement. « Notre travail principal était de nous assurer des inscriptions à l'école. Les professeurs allaient souvent rendre visite aux éleveurs et les persuader d'envoyer leurs enfants à l'école », dit-il, décrivant la situation en 1999.

« [Aujourd'hui], l'état d'esprit a changé. Au lieu de [n'importe quelle] école, ils veulent que leurs enfants aillent dans de bonnes écoles. Notre travail principal a également changé en conséquence, pour améliorer la qualité de l'éducation », ajoute-t-il. Pour maintenir un personnel éducatif efficace, le Tibet subventionne les professeurs des zones rurales éloignées, avec une subvention moyenne de 1 000 yuans (156 dollars) par mois. « Avec cela, je gagne un salaire mensuel de 6 200 yuans (970 dollars) », dit Solang Peldon, professeur de mathématiques au comté de Nierong, dans la préfecture de Nagqu.

Le revenu annuel moyen des citoyens urbains travaillant dans le secteur public était de 56 339 yuans (8 816 dollars) en 2014, selon le Bureau national des statistiques chinois en juin. Solang Peldon gagne environ 18 000 yuans (2 816 dollars) de plus que la moyenne.

Outre un revenu élevé, les professeurs bénéficient également d'opportunités de formation. Depuis 2011, 37 700 professeurs de toutes spécialités et de tous niveaux au Tibet ont reçu une formation dans des établissements d'enseignement supérieur tibétains ou dans d'autres grandes universités du pays.

« Il est très important d'avoir des idées neuves en termes d'éducation, afin d'améliorer la qualité du personnel éducatif », affirme Kelsang Udrup.

Il travaille à présent à établir un mécanisme d'échange régulier avec l'Université normale de Beijing, une des meilleures universités sous le ministère de l'Éducation, afin que plus de professeurs de son école puissent recevoir une formation supplémentaire.

houweili@chinafrica.cn

 

 

 

 

Pour ou contre
-Les acheteurs méritent-ils le même sort que les trafiquants d'enfants ?
-Acheter une voiture ? D'abord, trouver une place de stationnement
-Les fonctionnaires publics qui passent à un autre emploi offensent-ils notre confiance ?
-Trois mois ou trois ans ? Combien de temps devrait durer le congé de maternité ?
 
Revue de presse
-Août 2015
-Juillet 2015
-Juin 2015
-Mai 2015
 
Personnalités à l’affiche
-Août 2015
-Juillet 2015
-Juin 2015
-Mai 2015
 
Courrier des lecteurs
-Décembre 2011
-Novembre 2011
-Octobre 2011
-Septembre 2011
 
Éditorial
-Soutenir les entrepreneurs africains
-La signification de la Journée de l'Afrique
-Pour une meilleure compréhension mutuelle
-Supporter les conséquences

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号