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Vol.5 septembre 2015
Développer l'agriculture

Si l'on veut aider quelqu'un, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson : c'est un principe essentiel du gouvernement chinois dans son aide à l'étranger, surtout dans le domaine de l'aide agricole aux pays africains. Depuis le Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2006, le gouvernement chinois envoie tous les ans des experts agricoles en Afrique. La Chine a également fondé des centres pilotes de technologies agricoles dans plusieurs pays africains, afin que les experts puissent partager leurs techniques avec la population locale.

Yang Huade, technicien agricole supérieur au Bureau agricole du district de Weiyuan dans la province du Sichuan, s'est rendu au Mozambique en octobre 2013 avec trois autres experts pour un projet d'aide agricole d'un an. En septembre de cette année, il va se rendre au Burundi pour un projet de deux ans. Avant son départ, il a discuté avec CHINAFRIQUE des questions de développement agricole en Afrique.

CHINAFRIQUE : Pouvez-vous nous parler du projet d'aide agricole au Mozambique ?

Yang Huade : Le 30 octobre 2013, nous étions quatre à aller au Mozambique pour lancer officiellement un projet d'un an. Nous appartenions à différentes spécialités, telles que l'agroalimentaire, l'élevage etc. Le projet résultait de la promesse du gouvernement chinois d'envoyer des techniciens en Afrique, dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine. Nous avons installé et testé des machines et des équipements donnés par le gouvernement chinois et formé le personnel à leur utilisation. 

 

Après un an au Mozambique, quel est votre conseil sur son développement agricole?

À mon avis, la culture du riz peut permettre de résoudre l'insécurité alimentaire au Mozambique. Ce pays a beaucoup de rivières, donc le mieux serait de planter le riz dans des bassins. Mais en raison d'un manque de technologies avancées, la production du riz atteint seulement un peu plus d'une tonne par hectare. Avec des technologies et des équipements adaptés, elle pourrait atteindre de 6 à 7 tonnes.

Je suis fier d'avoir travaillé au Mozambique. J'ai pu ressentir personnellement l'amitié longue et profonde entre nos deux pays. Ma façon de travailler a influencé mes collègues mozambicains, et j'ai été très fier lorsque mes conseils ont été adoptés. Mon seul regret est d'être resté aussi peu de temps. Il reste encore beaucoup de travail à faire.

Comment trouvez-vous la coopération agricole entre la Chine et le Mozambique ?

Le Mozambique occupe une position géographique très privilégiée et possède des ressources agricoles abondantes. Ce pays dispose de 38 millions d'hectares de terres cultivables et d'une population de 24 millions, dont 80 % cultivent la terre. Plus important, les précipitations sont abondantes, ce qui constitue une condition naturelle essentielle pour le développement agricole.

Après son indépendance, le Mozambique a connu une guerre civile de près de deux décennies. Son développement économique n'a démarré véritablement que depuis 20 ans, ce qui explique le retard technologique du pays. L'investissement dans l'agriculture est très insuffisant, et le volume de production moyen représente seulement de 15 % à 20 % de celui du champ expérimental des techniciens chinois.

D'autre part, la Chine a accumulé beaucoup d'expériences en agriculture durant plus de trente années de réforme et d'ouverture. Si l'on combine les ressources naturelles mozambicaines et les technologies et le capital chinois, le développement agricole du Mozambique sera assuré. La coopération entre nos deux pays est donc très prometteuse.

Qu'est-ce que vous voulez faire au Burundi ?

Six experts agricoles chinois et deux interprètes vont au Burundi à la fin de septembre.

Au Burundi, je vais me concentrer sur les secteurs locaux les plus avantageux et établir des sites d'expérimentation et de démonstration appropriés et reproductibles. À partir de cette expérience, je vais essayer de persuader les départements correspondants de lancer des formations de grande envergure pour les paysans locaux, afin d'augmenter leur capacité de production. Le Burundi ressemble à la Chine dans les années 1980. Si le Burundi se consacre à son développement agricole comme l'a fait la Chine, il pourra résoudre ses problèmes d'insécurité alimentaire.

Comment votre projet peut-il aider le Burundi à développer son agriculture ?

Ce projet peut accroître la production céréalière, au moins dans certaines zones du pays. Nous avons des experts en technologies agricoles qui peuvent former la population locale. Le plus important est que nous allons travailler avec nos homologues burundais pour améliorer leur niveau technologique. Pour soutenir notre travail, le gouvernement chinois a fait don d'équipements au Burundi, ce qui permettra de propulser le développement agricole local.

 

 

 

 

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