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Vol.1 février 2011
Petit poisson deviendra grand
Privilégiant l'adaptation au niveau local, une société chinoise n'hésite pas à diversifier ses activités pour parvenir au succès
Lu Qianwen

BONNE PÊCHE : Savoir où pêcher et quels poissons attraper a garanti le succès à CNFC

C'était un mardi matin du mois de janvier, bien avant le lever du soleil. Le port de pêche de Dakar, capitale du Sénégal, grouillait déjà de dockers affairés, attendant le retour des pêcheurs partis la veille en mer.

Une flotte de bateaux de pêche battant pavillon chinois entra dans le port, les cales pleines. Le poisson fut rapidement transféré dans les camions garés sur le quai, puis transporté vers une usine de traitement de poisson installée à Dakar, afin d'être transformé en une variété de produits destinés à la grande consommation.

Cette flotte de bateaux de pêche chinois appartient à la China National Fisheries Corp.(CNFC), engagée dans la coopération pour la pêche en haute mer depuis 1985, dans les eaux internationales de l'océan Atlantique au large de la côte ouest-africaine. L'usine de transformation de poisson est la branche locale de CNFC au Sénégal et traite plus de 70 % des produits aquatiques de ce pays africain, ce qui en fait la plus grosse contributrice aux recettes d'exportation.

En 2004, CNFC est entrée dans la société China National Agricultural Development Group Corp. (CNADC), une entreprise publique dont les activités concernent aussi bien la pêche que l'agriculture et les médicaments vétérinaires. CNADC compte aujourd'hui des branches dans plus de 40 pays et place l'intégration locale au cœur de sa politique de développement.

À la recherche du trésor atlantique

Élément important du développement de CNADC, la stratégie de la pêche en haute mer a été décidée dans les années 1980. « Les difficultés que nous avons rencontrées ont dépassé nos attentes », reconnaît Han Reng, membre du conseil d'administration de CNADC et l'un des pionniers, dès 1985, de la pêche en haute mer au large de la côte ouest-africaine, dans un entretien accordé à la Télévision centrale de Chine (CCTV). « Découvrant les eaux internationales, nous n'avions à l'époque aucune idée des endroits où le poisson se trouvait et où placer nos filets », explique-t-il.

Puisqu'ils n'avaient aucune expérience sur laquelle s'appuyer, ils durent apprendre sur le tas. Han se rappelle ainsi qu'ils étudièrent et enregistrèrent l'état de la mer sur différentes zones et adaptèrent leurs méthodes de pêche aux variétés de poissons pêchées. Peu à peu, les équipages devinrent plus compétents.

Néanmoins, Liu Shenli, à l'époque collègue de Han et aujourd'hui président de la CNADC, confia lors de l'entretien télévisé que trouver les coins de pêche ne fut pas le plus difficile. Se faire une place sur le marché local fut bien plus ardu.

Liu raconta ainsi qu'une fois, ils attrapèrent plus de 100 tonnes de poissons trachyptères qu'ils espéraient bien sûr pouvoir vendre sur le marché local de Dakar. C'est avec surprise qu'ils constatèrent que personne n'était intéressé par leur poisson. « Nous avons appris plus tard que les Sénégalais ne mangent pas les poissons sans écailles. »

Liu se décida alors à demander à un poissonnier expérimenté quelles espèces de poisson étaient populaires dans la région.

« Il nous fit un dessin », se rappelle Liu. Malheureusement, parmi tous les poissons dessinés, ils n'en connaissaient aucun, car les poissons présents au large de la côte ouest-africaine étaient très différents de ceux que l'on trouve en Chine. Les équipages savaient qu'ils devaient mémoriser les espèces dessinées et les attraper ou ils ne vendraient jamais leurs prises.

En 1985, leur entreprise de pêche en Afrique de l'Ouest enregistra des pertes. Mais à partir de 1986, ils commencèrent à faire du profit. Liu expliqua que leurs techniques de transformation et de contrôle s'améliorèrent rapidement. En 2007, ils ramenèrent 1,4 million de tonnes de poisson, d'une valeur de plus de 10 milliards de yuans (1,51 milliard de dollars).

Diversification

Au cours des 25 dernières années, la CNADC a compris l'importance de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. De l'exploitation des richesses agricoles ou de pêche, à la recherche sur les médicaments destinés aux animaux comme le vaccin contre la grippe aviaire, en passant par les services financiers et d'assurance pour le monde agricole, la société a souhaité privilégier la diversification.

Sa ferme de sisal établie en Tanzanie en 1999 emploie plus de 1 000 personnes appartenant à la population locale. Le sisal est une sorte de fibre résistante, susceptible d'être utilisée pour la confection de différents cordages qui trouveront un usage dans le secteur de la logistique et du transport. Selon l'Agence Xinhua, après onze ans de développement, les champs cultivés de l'exploitation s'étendent désormais sur 1 200 hectares. Ils produisent en moyenne chaque année 2 500 tonnes de sisal et génèrent 150 000 dollars de taxes par an au profit du gouvernement local.

En ce qui concerne l'activité de recherche pharmaceutique à usage agricole du groupe, ses vaccins contre la grippe aviaire et contre la fièvre aphteuse ont trouvé des débouchés en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et dans certains pays d'Afrique. En Égypte, grand pays d'élevage, le vaccin de CNADC détient 10 % des parts de marché. Au Vietnam et en Indonésie, la société est l'unique fournisseur de vaccins contre la grippe aviaire.

En tant que président de CNADC, Liu a exprimé par une métaphore ses attentes concernant la direction que devra prendre la société dans le futur. « Dans l'océan, il y a un poisson appelé le thon. C'est une espèce très recherchée. Pour les pêcheurs, remonter des filets remplis de thons est une expérience très excitante. »

« Le thon a deux mérites distincts, continue Liu. Le premier est qu'il nage très vite et l'autre est qu'il migre à travers différents océans et ne connaît pas de frontière. J'espère que mes employés s'en inspireront. Travaillez comme des thons ! Soyez laborieux et adoptez une vision globale des choses. Si nous pouvons parvenir à cela, je pense que CNADC deviendra bientôt un acteur majeur de son secteur sur le marché mondial », affirme Liu.

 

 

 

 

 

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