Une autoroute à Maurice
Approfondir l'intégration
Par rapport aux autres marchés, l'Afrique a sa particularité. La bonne réputation de BCEG en Afrique est due à la bonne qualité de ses constructions et à ses efforts pour approfondir l'intégration de l'entreprise en Afrique. Ma Tieshan explique : « Nous augmentons sans cesse la proportion des employés locaux. Nous avions plus de 10 000 ouvriers chinois dans la région africaine il y a quatre ans, mais aujourd'hui, nous n'en avons plus que 2 000. Les employés locaux représentent les trois quarts de la main d'œuvre. » Ma ajoute : « Nous sommes là pour aider les populations locales à augmenter l'emploi au lieu d'occuper leur opportunité de travail. Le salaire d'un ouvrier chinois est le double de celui d'un ouvrier local, et embaucher des Chinois peut réduire le taux d'emploi des personnes et augmenter aussi les coûts de main-d'œuvre de l'entreprise. »
Les employés africains ont une affection particulière pour BCEG en raison de la gestion de l'entreprise. « Quand nous avons construit le stade national de Tanzanie, nous avons décerné des certificats aux ouvriers qui viennent travailler à l'heure. Par la suite, de plus en plus d'ouvriers ont commencé à signer des contrats avec l'entreprise et sont ainsi devenus des employés fixes au lieu d'ouvriers à temps partiel. Aujourd'hui, chez BCEG, il y a des employés locaux qui travaillent pour l'entreprise depuis plus de dix ans. Ils ont un sentiment fort d'appartenance à BCEG. »
L'entreprise chinoise a souvent du mal à s'acclimater au marché africain à cause de malentendus. Dans certaines régions rurales, avant la mise en service de certains bâtiments, les lavabos étaient souvent démantelés par les locaux. À cet égard, Ma pense que la communication est importante. « Quand nous construisons une école pour la Tanzanie, nous obtenons d'abord le consentement du patriarche et puis nous offrons des ballons de baskets, des stylos et des gommes à l'école. En faisant des dons aux populations locales, nous gagnons leur respect et le projet de construction se passe bien. »
L'autre façon d'approfondir l'intégration est d'utiliser les matières premières locales directement au lieu de les faire venir de Chine. Cette manière permet d'augmenter le taux d'emploi et de développer l'économie locale.
Responsabilité de l'entreprise
Les employés locaux jouissent de bonnes conditions pour se former. À part les travailleurs ordinaires, les conducteurs et les cuisiniers, beaucoup de gens sont devenus des cadres et sont chargées de la gestion de l'entreprise. Ma explique que cette année, l'entreprise va sélectionner des ingénieurs et des techniciens supérieurs africains pour étudier en Chine, à l'Université d'ingénierie de Beijing. À travers des cours de formation, ils espèrent améliorer le niveau des employés africains.
Il ajoute : « Il reste encore un long chemin à parcourir. Nous espérons que dans toutes les branches du groupe, la proportion des employés locaux devienne plus importante, en particulier pour les postes de direction tels qu'ingénieur en chef et technicien supérieur. » En même temps, il faut augmenter la transparence financière de l'entreprise pour faire connaître le mode de fonctionnement des entreprises chinoises.
La société a également assumé la responsabilité du développement des communautés locales. BCEG est activement impliquée dans le développement communautaire : la branche de Maurice parraine et organise souvent la compétition locale de tennis de table ; la branche angolaise organise souvent un traitement médical gratuit pour les travailleurs locaux. De plus, les employés dans la branche du Rwanda participent souvent à des activités de protection de l'environnement. La participation active au développement communautaire a aidé l'entreprise à se doter d'une image responsable. |