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Vol.4 mai 2014
Des bénéfices sur toute la ligne
L'entreprise chinoise qui construit la ligne de chemin de fer Tazara apporte compétence et emploi en Afrique
Hou Weili

La Chine livre des locomotives pour le chemin de fer TAZARA au début des années 1970

Quand il était étudiant, dans les années 1980, Wang Xiangdong ne connaissait de l'Afrique que le chemin de fer Tazara, un grand projet financé et réalisé par la Chine dans la décennie 1970. Tout en étant fier de ce projet qui représentait la profondeur de l'amitié sino-africaine, Wang était intrigué par ce continent lointain, mais il n'aurait jamais pensé que son avenir aurait quelque chose à voir avec l'Afrique. Après ses études universitaires, en 1997, Wang fut engagé par China Civil Engineering Construction Corp. (CCECC) et un an plus tard, il fut envoyé en Afrique, début de sa longue association avec ce continent.

« Le chemin de fer Tazara est comme une enseigne dorée pour notre entreprise. Nous avons été chaleureusement accueillis quand les gens ont su que nous étions les constructeurs de la voie ferrée », a dit Wang, maintenant directeur général de CCECC en Afrique de l'Est, lors d'une entrevue avec CHINAFRIQUE.

L'amitié fondée sur Tazara, une voie ferrée de 1 860 km qui part du grand port de mer de Dar es Salaam, en Tanzanie, et qui atteint le cœur de la province centrale de la Zambie, s'est formée au cours des décennies et repose sur les efforts des employés de CCECC comme Wang. Autrefois Bureau d'aide à l'étranger relevant du ministère des Chemins de fer, CCECC fut une des premières entreprises engagées dans un projet international. CCECC d'Afrique de l'Est gérait le projet d'aide financière de Tazara. Après avoir intégré les marchés environnants de l'Ouganda et du Rwanda, la société est devenue un entrepreneur international hautement qualifié.

Racines africaines

Contrairement à l'approche mondialiste de la plupart des entreprises chinoises qui grandissent dans le marché chinois et se projettent ensuite sur la scène mondiale, CCECC d'Afrique de l'Est s'est toujours présentée comme une société entreprenante à l'international. Cela signifie que la carrière de la plupart des employés de CCECC commence outre-mer. Wang n'a pas fait exception. Il a été envoyé au Botswana dès sa seconde année chez CCECC. La vie n'était pas facile.

« Je viens tout juste de rentrer après quatre ans. Le principal moyen de communication avec ma famille était par lettre une ou deux fois par mois », a dit Wang. « Comme les appels internationaux coutaient cher en ce temps-là et que notre chantier se trouvait loin des villes où le téléphone était accessible, il nous fallait marcher très loin pour faire un appel d'une minute, seulement pour nous assurer que notre famille allait bien. »

Aujourd'hui, l'esprit de coopération amicale de CCECC continue génération après génération pour aider la Tanzanie et la Zambie à utiliser et à entretenir le chemin de fer Tazara. Ces dernières années, CCECC a étendu ses affaires à des marchés comme la fourniture d'eau et des projets de drainage en Tanzanie. Depuis 2004, la compagnie a entrepris deux projets du genre, un contrat de 100 millions de dollars, selon Wang. « Nous avons réalisé les projets avec une haute qualité professionnelle et avons suscité l'appréciation du président, des fonctionnaires des ressources en eau, et de la population en général », a raconté Wang.

Aussi, CCECC est devenue compétitive en bâtiment en Tanzanie. Wang dit qu'un édifice de vingt-deux étages a changé la silhouette de Dar es Salaam, donnant une image moderne à la ville. Entrepris par CCECC et complété en octobre 2013, le bâtiment est devenu le symbole de la capitale tanzanienne avec son centre commercial, son centre d'affaires et de conférences, ses installations récréatives et ses espaces de stationnement.

« Ce projet présentait de grandes difficultés de construction. D'une part, il se trouvait dans le centre des affaires du centre-ville et voisin d'un vieux bâtiment dont le dessin était perdu. D'autre part, le sol près de la mer n'était pas solide et posait un défi aux fondations », a expliqué Wang, ajoutant que la préparation minutieuse de la construction requérait que le travail soit fait par une équipe très qualifiée.

Indigénisation

Durant ses années d'expérience en Afrique, Wang a compris l'importance de la situation pour la croissance d'une entreprise outre-mer. « Si l'on comptait seulement sur le personnel envoyé de Chine, on ne pourrait suivre le rythme du développement des entreprises dans le marché d'outre-mer. Nous avons besoin de davantage d'appui local », a dit Wang.

CCECC compte plus de 2 000 employés tanzaniens, soit environ 90 % de ses employés en Tanzanie. « Parmi les locaux, il y a des ingénieurs, des techniciens et du personnel de gestion chargés de l'approvisionnement, de l'administration et du devis des projets », selon Wang, ajoutant que les employés nationaux sont fiers de travailler pour CCECC car les salaires sont bons et que l'emploi leur confère un certain statut social.

Les différences culturelles compromettent l'indigénisation d'une certaine façon, et peuvent parfois entrainer un retard dans la construction. « Les locaux ont l'habitude d'une pause thé. Peu importe l'urgence du travail, ils vont s'arrêter pour prendre le thé », raconte Wang. « Nous respectons les coutumes locales et réajustons l'horaire de travail de façon à assurer la pause thé. »

Les heures de travail sont aussi règlementées. « Au-delà de huit heures de travail, le personnel peut choisir de faire une pause plutôt que d'être payé en surtemps. Quand nous sommes coincés par le temps, cela nous cause des maux de tête », a expliqué Wang.

Il croît que s'adapter et gagner le respect du personnel sont les meilleurs moyens de surmonter les difficultés dues aux différences culturelles. Par conséquent, CCECC prend l'initiative d'améliorer les routes environnantes et les écoles chaque fois qu'un projet est mis en chantier. « Nous devons montrer aux Tanzaniens que notre arrivée améliorera concrètement leur vie. Ainsi pourrons-nous établir une harmonieuse relation gagnant-gagnant avec eux. » Wang a ajouté que bâtir une relation harmonieuse facilitera aussi le travail soutenu de l'entreprise.

Progrès mutuel

Pour Wang, employer des travailleurs locaux n'est qu'un début pour une entreprise qui remplit ses responsabilités. Aider les employés locaux à établir une carrière prometteuse en les équipant de compétences professionnelles est l'approche la plus efficace de l'indigénisation. Wang dit que CCECC construit des vois ferrées et des édifices pour mousser l'économie locale et améliorer la vie du peuple. « Le chemin de fer, par exemple, requiert du personnel et de la technologie pour fonctionner et il requiert personnel et technologie pour l'entretien une fois qu'il est construit. Seulement envoyer des techniciens professionnels de chez nous n'est pas la meilleure solution. Nous devons former des employés locaux pour accomplir ces tâches professionnelles », a dit Wang.

Actuellement, CCECC appuie et assiste des employés locaux exceptionnels et des diplômés d'école secondaire remarquables pour étudier en Chine dans des écoles de métiers et des universités renommées comme l'Université Jiaotong du Sud-Ouest et l'Université du Centre-Sud qui offrent des études relatives à l'industrie ferroviaire et sont classées parmi les meilleures de Chine. « Après leur graduation, ils pourront soit retourner dans leur pays, soit travailler en Chine. Il y a ce genre d'employés dans l'Institut de design de Fuzhou, dans la province du Fujian au sud-est du pays. »

CCECC songe aussi à la possibilité de former des techniciens et du personnel administratif dans des pays hôtes d'Afrique. « De pauvres infrastructures en éducation et un manque d'enseignants qualifiés sont un obstacle à une telle coopération », dit Wang, faisant remarquer que former du personnel est une tâche qui demande plus de coopération entre les entreprises et les pays d'Afrique.

Actuellement, CCECC a formé des professionnels en opération et en entretien pour le chemin de fer Tazara. Des discussions sont en cours avec la Tanzanie et la Zambie pour davantage de coopération afin de revitaliser ce symbole puissant de l'amitié sino-africaine.

houweili@chinafrica.cn

 

 

 

 

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