
Une employée de StarTimes présente les produits de télévision numérique de l'entreprise
La présidente du Conseil National de la Communication (CNC) guinéen, Martine Conde, a fait un voyage trépidant mais fructueux en Chine, en juin dernier. Elle a participé au quatrième séminaire sur le développement de la télévision numérique en Afrique, où les délégués ont discuté de la meilleure façon d'étendre la couverture de la télévision numérique et de construire un environnement industriel propice à la numérisation. Elle a également saisi cette occasion pour encourager les investissements en faveur du développement des projets numériques en Guinée. À sa grande satisfaction, la Banque d'import-export de Chine a exprimé sa volonté de coopérer dans le domaine.
« La numérisation permettra de réduire le coût de production des films et des programmes de télévision, et de dynamiser notre industrie cinématographique, ce qui générera plus d'emplois et redressera notre économie », a-t-elle déclaré lors du séminaire tenu à Tianjin le 19 juin.
Aux côtés de Mme Conde se trouvaient des représentants de 24 pays africains, y compris les dirigeants des autorités de régulation de l'audiovisuel d'une part, et des stations de télévision nationales de l'autre. Le séminaire a été organisé par StarTimes, un fournisseur de solutions pour la télévision numérique basé à Beijing, et un acteur majeur du développement de la numérisation audiovisuelle en Afrique. Fondée en 1988, la société s'est tournée vers l'Afrique en 2002, devenant rapidement l'opérateur le plus influent en matière de télévision numérique sur le continent. Au fur et à mesure de son développement, StarTimes a commencé à exporter des séries télévisées et films chinois en Afrique.
Une option abordable
En parlant de l'activité de l'entreprise en Afrique, Guo Ziqi, vice-président de StarTimes, a comparé le projet à une autoroute. « StarTimes est responsable non seulement de sa construction, mais aussi du genre de véhicules qui l'empruntent et des marchandises qui circulent », a-t-il déclaré, ajoutant que la société fournissait un ensemble de solutions pour la télévision numérique, du financement à la planification, l'établissement et l'exploitation des réseaux numériques, en passant par la fourniture de programmes de télévision.
« Nous nous efforçons de rendre accessible à tous les ménages africains de classe moyenne des télévisions numériques à prix abordable et faciles d'utilisation », a déclaré Pang Xinxing, président de StarTimes. C'est dans cette optique que la société a travaillé avec les pays africains sur la mise en place de joint-ventures pour construire des réseaux de télévision numérique à travers le continent.
Le Nigeria est un de leurs partenaires. Sola Omole, directeur général de la Nigerian Television Authority (NTA), a d'ailleurs déclaré à CHINAFRIQUE : « StarTimes utilise nos installations, nos connaissances, et apporte ses atouts financiers et son expertise technique. Nous pouvons donc travailler ensemble à la réalisation de la numérisation. »
Jusqu'à présent, StarTimes a enregistré des succursales dans 23 pays d'Afrique, avec plus de 4 millions d'abonnés et un réseau couvrant 80 % de la population africaine. « Nous combinons la technologie de communication par satellite et la technologie de la télévision numérique terrestre sans fil. Cela nous permet de construire une plate-forme d'exploitation de télévision numérique payante avec une large couverture. Les habitants peuvent ainsi regarder les programmes pour 3 à 5 dollars par mois, sans avoir à installer des antennes paraboliques », a déclaré Pang.
Les opérations numériques de StarTimes bénéficient largement aux habitants du fait de l'amélioration des infrastructures de radiodiffusion.
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