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Séries TV chinoises populaires
Fan de films d'action chinois, M. Omole pense que les programmes TV et les films aident les gens à se connaître mutuellement, en particulier lorsqu'il s'agit de cultures éloignées géographiquement. « Les Nigérians aiment les séries et les films d'action. Nous aimons les histoires relatant l'expérience des familles chinoises dans leur vie quotidienne car cela permet de mieux connaître la culture chinoise et d'identifier les spécificités des peuples chinois et nigérian », a-t-il déclaré.
Les séries TV et films d'action chinois ont connu le même accueil à Madagascar. « Des feuilletons chinois comme Beijing Love Story, Le canard sauvage et Doudou et ses belles-mères sont diffusés dans notre pays », a confié Reboza Mahaforona Cyrille à CHINAFRIQUE, le ministre de la Communication et de l'Information de Madagascar, appelant au doublage et à la diffusion de plus de programmes de télévision similaires dans son pays.
Les feuilletons chinois mentionnés sont diffusés via la plate-forme numérique construite par StarTimes. Jusqu'à présent, le groupe dispose de 320 chaînes en Afrique, à travers lesquelles les programmes de CCTV et Phoenix Satellite TV sont présentés au public africain. Outre les chaînes achetées auprès de tiers, StarTimes possède et exploite 20 chaînes, y compris la chaîne de kung-fu et la chaîne sportive. De plus, en août 2014, les chaînes en haoussa et swahili seront ajoutées à la liste des chaînes gérées par StarTimes.
Pour répondre aux demandes croissantes du public africain en matière de programmes TV, StarTimes a créé un département de traduction et le doublage en 2011.
La société a investi 80 millions de dollars dans la création de son siège africain de 20 000 mètres carrés, dont la mise en service est prévue pour fin 2015. Situé à Nairobi, au Kenya, le siège sera également la base de la société pour la traduction et le doublage des programmes de télévision.
Des partenariats égaux
Selon M. Omole, la réussite des entreprises chinoises s'explique par la fourniture de services répondant à un manque dans les pays africains, et par une coopération d'égal à égal. Il a notamment rappelé que « StarTimes a apporté sa puissance financière, ainsi qu'une expertise technique dans le processus de numérisation ».
M. Omole estime par ailleurs que la coopération entre StarTimes et le Nigeria peut être un exemple à suivre à travers le continent. « Nous recommandons la coopération par le biais de joint-ventures avec d'autres pays africains », a-t-il déclaré.
Une telle coopération gagnant-gagnant a renforcé la présence de StarTimes sur le marché africain. Et la localisation – notamment l'emploi de personnel local – rend ses opérations plus durables.
« L'activité de StarTimes crée des emplois sous différentes formes, comme par exemple les magasins de vente de décodeurs. Les usines de fabrication des décodeurs seront également sources d'opportunités en termes d'emplois pour le Nigeria », a déclaré M. Omole.
Actuellement, environ 70 % des employés de StarTimes sont des habitants locaux travaillant pour les services marketing, technique et relation clients. Selon M. Pang, « certains d'entre eux sont également promus managers. Par exemple, le directeur général délégué de notre branche au Kenya, en charge du contenu des programmes, a été recruté localement. »
houweili@chinafrica.cn |