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ÉNERGÉTIQUE : Un ouvrier termine l'installation d'une turbine éolienne près de Shanghai |
Le développement d'une énergie propre, notamment l'énergie éolienne, est l'un des objectifs affichés du 12ème Plan quinquennal de la Chine, véritable feuille de route pour le développement du pays au cours des cinq années à venir. Dans le 11ème Plan, appliqué de 2006 à 2010, l'industrie éolienne chinoise est d'ores et déjà passée de secteur à la traîne à véritable leader mondial.
« [L'industrie éolienne] n'émet pas de carbone, ne pollue pas l'eau et ne consomme pas de ressources non renouvelables. Par ailleurs, en Chine, la demande d'électricité est très forte. Mais, le plus important est que nous ayons le soutien de l'État. Tout ces éléments contribuent grandement au rapide développement de l'industrie éolienne chinoise », explique Tao Gang, directeur général délégué de Sinovel Wind Group Co. Ltd à CHINAFRIQUE.
Les statistiques montrent en effet que la Chine se classe au premier rang mondial en termes de capacité éolienne installée. Selon l'Association chinoise des industries de l'énergie renouvelable (ACIER), fin 2010, la capacité installée éolienne cumulée de la Chine a atteint 41,83 millions de kW (kilowatt), dépassant celle des États-Unis.
Pour la seule année 2010, la Chine a enregistré une hausse de sa capacité éolienne installée de 16 millions de kW, soit plus qu'en Europe (9,9 millions de kW) et aux États-Unis (5 millions de kW) combinés.
« Dans un contexte de développement économique rapide et de grande demande d'électricité, l'industrie éolienne chinoise a connu ces dernières années une forte croissance, jouant un rôle irremplaçable dans la diversification énergétique du pays, la protection environnementale, les économies d'énergie et la réduction des émissions », a affirmé Li Junfeng, secrétaire général de l'ACIER lors d'une interview avec www.dt360.com, un site Internet soutenant un mode de vie bas carbone en Chine.
Selon Li, la capacité éolienne totale installée en Chine, à savoir 41,83 millions de kW, représente chaque année une baisse de la consommation de charbon équivalente à 31,29 millions de tonnes. Cela permet également une réduction des émissions de di-oxyde de carbone de 90 millions de tonnes, des particules fines de 33 000 tonnes, du dioxyde de soufre de 64 000 tonnes et des oxydes d'azote dans une proportion de 60 000 tonnes.
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