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CONNECTÉ : Hu Jintao, secrétaire général du Comité central du PCC dialogue avec des internautes |
En janvier 2011, la Chine a annoncé que son PIB pour l'année 2010 avait atteint 5 880 milliards de dollars, un chiffre dépassant celui du Japon et faisant d'elle la deuxième économie mondiale derrière les États-Unis.
Pour ce qui est de l'aide apportée aux groupes de population défavorisés pour leur permettre de sortir de la pauvreté, le PCC a également fait du bon travail. La Chine est le premier pays en développement à atteindre l'objectif de réduction de la pauvreté fixé par les Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies. Grâce aux immenses investissements effectués dans le secteur de l'éducation, plus de 99 % des élèves en âge d'aller à l'école primaire ont pu être scolarisés, selon les statistiques du Conseil des affaires d'État publiées en 2009.
« Ces chiffres montrent que le PCC a fait du bon travail pour ce qui est d'exhorter l'enthousiasme du peuple et encourager le développement de la Chine dans tous ses aspects », a indiqué Dai.
Nouveau transfert
Cependant, le rapide développement économique a également eu des conséquences négatives dans d'autres domaines, comme la détérioration de l'environnement et le creusement de l'écart entre riches et pauvres. Il a en outre provoqué une diversification des revendications du peuple, compliquant la tâche du PCC.
S'attachant à essayer de régler ces problèmes, début 2002, le PCC s'est concentré sur le Concept de développement scientifique, afin de promouvoir le développement futur du pays. Ce concept signifie qu'un développement durable est possible par des méthodes testées et prouvées de gouvernance.
« Cela signifie que le PCC accorde une plus grande attention à ce que le développement de la Chine soit durable ; cela implique de favoriser la qualité et pas la quantité en ce qui concerne la croissance du PIB et de voir comment mieux servir le peuple sans porter atteinte à l'environnement », a expliqué Dai.
Lors du Sommet mondial sur le climat qui s'est déroulé à Copenhague en décembre 2009, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a promis de diminuer les émissions de dioxyde de carbone de la Chine de 40 à 45 % par unité de PIB par rapport au niveau de 2005, et ce, d'ici 2020. Entre 1990 et 2005, les émissions de dioxyde de carbone de la Chine par unité de PIB avaient déjà baissé de 46 %.
À l'écoute
« Afin de rendre le peuple plus heureux, le parti au pouvoir doit toujours savoir ce dont les gens ont besoin et ce qu'ils pensent de la politique qu'il met en œuvre », a affirmé Dai. « Le PCC ne cesse de développer de nouvelles voies de communication avec le peuple. »
En 2009, la municipalité de Chongqing, dans le sud-ouest de la Chine, a lancé un programme visant à encourager les membres du PCC du gouvernement municipal à s'immerger plus profondément dans la communauté agricole afin de connaître plus précisément ses besoins.
« Manger, vivre et travailler ensemble avec les agriculteurs sont d'excellentes traditions du PCC pour renforcer sa connexion avec les citoyens ordinaires depuis sa création. Elles devraient être poursuivies », remarque le journaliste Hong Qiaojun sur son blog.
Hong a eu l'occasion de travailler dans le district de Yujiang, dans la province du Jiangxi et fut envoyé pendant un an dans les zones rurales pour travailler avec les agriculteurs. « Ce n'est que lorsque les membres du Parti travaillent avec les agriculteurs qu'ils peuvent vraiment percevoir leurs besoins et garder leur intérêt à l'esprit lorsqu'ils administrent le pays. Je suis réellement convaincu de cela. »
Parallèlement à sa volonté d'en apprendre davantage sur le peuple, le PCC fait également des efforts pour mieux le comprendre. Le 30 juin 2010, le PCC a introduit les premiers porte-parole par département, qui ont pour tâche de répondre aux questions lors de conférences de presse régulières. « De cette façon, le peuple pourra mieux comprendre les politiques du PCC et ce qu'il fait pour développer le pays », a noté Dai.
Hormis les méthodes traditionnelles de communication, les dirigeants du PCC font de plus en plus appel à Internet comme moyen efficace d'entrer en contact avec les citoyens ordinaires. Le secrétaire général du Comité central du PCC, le Président Hu Jintao et le Premier ministre Wen Jiabao sont parmi les représentants éminents du PCC conversant régulièrement avec les internautes pour connaître leurs attentes.
Au cours des dernières années, les microblogs sont devenus très populaires, notamment au sein des jeunes. À la différence des autres médias, les microblogs permettent aux utilisateurs d'obtenir des informations immédiates de différentes sources.
Le 2 mars, Zhang Chunxian, secrétaire du Comité régional du PCC dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang a ouvert un microblog à son nom, devenant le premier responsable du Parti à l'échelle provinciale à prendre cette initiative. En un jour, il comptait déjà plus de 10 000 suiveurs.
« Je consulte souvent mon microblog jusqu'à 2 h 00 ou 3 h 00 du matin », a déclaré Zhang au mois de mars lors de la session de l'Assemblée nationale populaire. « Cela me permet de savoir dans quel domaine nous avons besoin de faire plus d'efforts. »
Seulement quelques mois après avoir créé son microblog, il avait déjà résolu des centaines de problèmes soulevés par les internautes, dont des petits tracas comme l'installation d'un éclairage public sur une route isolée.
« Internet est un très bon moyen pour le PCC de recueillir l'opinion du peuple », observe Dai. C'est une bonne plate-forme, permettant de faire des remarques de façon anonyme. « Peut-être les citoyens n'ont-ils pas envie de faire de remarques directement à un dirigeant. Ils peuvent ainsi utiliser le microblog pour exprimer leur opi-nion sans révéler leur nom. De cette façon, les membres du PCC peuvent recueillir des informations de première main », poursuit-il.
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