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Vol. novembre 2011
S'adapter au changement
Les pays africains doivent personnaliser leurs efforts pour combattre le changement climatique
Aggrey Mutambo

 

SÉCHERESSE:La pénurie d'eau est une réalité quotidienne 

QUELQUES 350 km au nord de Nairobi, au Kenya, près de 300 000 villageois Kapedo du comté de Turkana étaient près de mourir de faim cette année après la mort de leur bétail, dans une des régions du pays les plus touchées par la sécheresse. Ce chiffre, selon le Programme alimentaire mondial (PAM), constitue 10 % de la population touchée par la famine dans l'ensemble de la Corne de l'Afrique.

Le PAM a déclaré que c'était la pire sécheresse des 60 dernières années. Le Kenya dépend entièrement de sa production alimentaire, arrosée uniquement par la pluie.

La sécheresse de cette année a vu une escalade des prix alimentaires, qui affecte toute la population kenyane. Le prix de la farine de maïs, aliment de base du Kenya, a doublé de prix, passant de seulement 1 dollar par sac de 2 kg à 2 dollars, tandis que le sucre a augmenté de 150 % à cause des faibles rendements de la canne à sucre. Le pays doit maintenant importer des céréales de ses voisins qui connaissent également des difficultés de production dues aux conditions climatiques irrégulières.

 

Conséquences du changement climatique

Quelle est la source du problème ? Les experts du climat au Kenya et dans le reste du monde ont longtemps mis en garde contre les changements climatiques et leurs effets.

« Au cours du siècle à venir, les changements dans les précipitations devraient se poursuivre et s'accompagner d'une élévation du niveau de la mer et d'une fréquence accrue des événements météorologiques extrêmes », avertit le Dr Paul Desanker, chef du Center for Africa Development Solutions de Johannesburg, Afrique du Sud. Desanker a déjà beaucoup écrit au sujet du changement climatique.

Ces divers changements s'écrivent déjà. La World Wildlife Foundation (WWF) a récemment averti que les spectaculaires migrations des animaux et des oiseaux qui attiraient les touristes vers le continent, s'arrêteraient.

« L'impact du changement climatique sur ces systèmes migratoires est incertain, mais ceux-ci pourraient être compromis par le changement climatique à cause de pressions supplémentaires dans l'utilisation des sols », affirme le WWF sur son site Internet.

L'un des principaux systèmes migratoires d'Afrique est situé dans la région du Serengeti à cheval entre la Tanzanie et la région de Masai-Mara au Kenya. Au cours des deux dernières années, de longues périodes de sécheresse ont limité les mouvements des gnous et des zèbres, car l'herbe a séché côté kenyan. Les chiffres du tourisme ont significativement baissé de 20 %, selon les rapports publiés par les deux pays.

Ainsi que l'écrit le Dr Desanker dans son essai « Impact du changement climatique sur la vie en Afrique », le continent est confronté à des problèmes supplémentaires. La destruction systématique des habitats des animaux pour offrir de la place à une population en hausse se traduit par la détérioration des conditions climatiques normales.

« De nombreuses collectivités sont vulnérables à la perte de la biodiversité qui pourrait résulter du changement climatique. L'impact du changement climatique sur les êtres humains sera également aggravé par les conséquences du changement climatique : modifications de l'agriculture, de l'approvisionnement en eau et maladies », a déclaré Desanker.

Le professeur Richard Odongo du Département des études environnementales à l'Université de Nairobi ajoute: « Le continent africain est fortement touché par le changement climatique en raison du faible niveau de développement économique et du manque de capacité à réagir vigoureusement et à s'adapter lorsque le changement frappe. »

D'après lui, il est impératif de modifier les comportements actuels pour s'adapter à la transition climatique. Selon lui, dépendre de la pluie, qui tombe si peu, est une erreur.

Le département de prévision météorologique reconnaît que les changements du climat ont rendu les chutes de pluies difficiles à anticiper.

« Nous avons déjà été touchés par des inondations et des sécheresses entraînant la destruction des infrastructures. Les maigres ressources du pays sont donc détournées pour répondre aux impacts du changement climatique au détriment des ressources (en particulier financières) nécessaires pour développer les infrastructures météorologiques, a déclaré le Dr Samwel Marigi, travaillant au Siège du département météorologique du Kenyan, situé à Nairobi.

Un autre problème provient du fait que les gouvernements africains dépendent de l'Occident pour les aider à contourner les problèmes liés au changement climatique. Dans son livre « Dead Aid », la chercheuse zambienne Dambisa Moyo soutient que la pauvreté en Afrique a été largement favorisée par l'aide financière. Il ne reste plus grand chose à montrer des 50 millions de milliards de dollars injectés dans l'économie depuis les années 1960, écrit-elle.

Se réunissant à Nairobi en septembre pour discuter de la situation de la sécheresse, les dirigeants des pays de la Corne de l'Afrique ont convenu d'établir de nouvelles méthodes d'élevage qui ne dépendent pas de la pluie. Mais ensuite, dans le Nairobi Plan, ils ont ajouté : « Nous appelons la communauté internationale à soutenir et honorer leurs engagements envers le Fonds d'adaptation énoncés dans le Protocole de Kyoto ... pour aider les pays en développement à s'adapter au changement climatique. » Dans ce dernier appel, L'Ethiopie demandait 1,6 milliards de dollars, le Kenya 1,8 milliard et Djibouti 33 millions.

Le Stockholm Environmental Institute estime que le coût actuel du changement climatique en Afrique se traduira par une perte annuelle de 3 % du PIB du continent jusqu'à 2030.

Au Kenya, cela représente 3 milliards de dollars par an, d'après l'article publié par l'Institut, « The Economics of Climate Change in Kenya ».

Le ministre kenyan de l'environnement, John Michuki, a déclaré que les discussions menées en 2009 à Copenhague se sont terminées par l'Accord de Copenhague, non contraignant, qui stipule que les pays riches doivent aider financièrement les pays plus pauvres à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Malgré la création par le secrétaire général Ban Ki-Moon d'un groupe de conseil pour rassembler 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 en utilisant ce qu'il a appelé divers «mécanismes innovants», notamment des taxes sur l'aviation internationale et les transactions bancaires, les pays riches sont réticents à s'engager. L'Afrique est le continent qui souffre le plus de ces émissions, alors même qu'elle contribue le moins aux émissions de gaz à effet de serre.

« L'Afrique devrait considérer le changement climatique comme un défi présentant de nouvelles occasions pour investir dans des projets d'amélioration », estime le professeur Odongo.

 

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