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Vol.2 mai 2012
Action collective
L'Afrique fait front commun pour mater le coup d'État militaire au Mali
par Alphonce Shiundu

 

Retour au calme: Le coup d'état a échoué sous la pression de l'UA et de la CEDEAO 

 

«Y a-t-il un coup d'État au Mali ? »

Telle était la question pesante qui est apparue sur le compte Twitter officiel du dirigeant Amadou Toumani Touré le 21 mars. Une question outrageante compte tenu que le dernier coup d'État dans le pays remonte à plus de vingt ans. Le président était désorienté.

« Pouvez-vous vérifier votre source ? Il n'y a pas de coup d'État au Mali, seulement une mutinerie dans la garnison de Kati », a répondu Touré à cette question depuis son pseudo @PresidenceMali.

Avant cela, ce pays de l'Afrique de l'Ouest, sans ouverture maritime, se remettait d'une séries de manifestations et de protestations au sujet des troupes mal équipées qui avaient été envoyées pour mater la rébellion séparatiste touareg dans le nord du pays.

De nombreux soldats, venant du sud, sont morts aux mains des séparatistes, ce qui a provoqué la colère de leurs parents. Le mécontentement populaire a conduit à une mutinerie dans l'armée. Le président n'avait pas idée que le coup de force était imminent quand il a répondu à la question sur Twitter.

Le lendemain, une bande de mutinés, constituée de subalternes et conduite par le capitaine Amadou Sanogo, entraîné aux États-Unis, a renversé le gouvernement et contraint leur commandant en chef à se cacher. Les meneurs de la mutinerie se plaignaient que le gouvernement ne leur avait pas fournir d'armement moderne pour combattre les séparatistes touaregs du nord.

L'ironie de l'affaire est que le coup a eu lieu juste au moment où le Comité de l'UA pour la paix et la sécurité assistait à une réunion très importante dans la capitale du Mali, Bamako.

Le comité de l'UA avait organisé cette réunion pour réfléchir aux formes d'intervention possibles dans les régions du continent en proie aux troubles, notamment l'atroce rébellion de la République du Mali. Les dignitaires de l'organisation étaient pris au piège.

Pression collective

Parmi les personnes prises au piège figurait le ministre kenyan des Affaires étrangères, Moses Wetang'ula. Le Kenya est un membre du Comité de l'UA pour la paix et la sécurité.

Dans un bref post Facebook, Wetang'ula a annoncé au continent le coup d'État surprise et la situation catastrophique dans laquelle il se trouvait.

« Un coup d'État a eu lieu au Mali au moment où je m'apprêtais à partir pour l'aéroport. Je ne pourrais peut-être pas quitter le Mali. L'espace aérien est fermé. Priez pour moi », a écrit Wetang'ula qui, de retour à Nairobi cinq jours après le coup, a été transféré au poste de ministre du Commerce du gouvernement kenyan de coalition.

Avec les dignitaires terrés dans leurs hôtels, les mutins ont obtenu ce qu'ils désiraient : que le monde prenne en compte la rébellion du nord du pays, qui a débuté le 17 janvier. La réaction de l'opinion publique mondiale ne s'est pas faite attendre.

Le président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping, et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon sont intervenus rapidement. Ils ont demandé à Sanogo et à ses partisans de rendre le pouvoir à un gouvernement civil et de laisser les dignitaires de l'UA rentrer chez eux.

Mais il n'y avait pas que l'ONU et l'UA qui faisaient pression sur Sanogo. L'ensemble commercial de l'Afrique de l'Ouest, ou Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), embarassé par la honte d'un coup d'État dans un pays considéré comme un exemple démocratique, a brandi également la menace de sanctions.

L'organisation a demandé aux voisins du Mali de fermer leurs frontières et de cesser tout échange avec le pays.

Étant donné la situation du Mali, entouré par ses sept voisins, les dirigeants du mouvement n'ont pas eu d'autres choix que de se retirer.

 

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