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Vol.2 août 2012
Maintenir la pression pour le développement durable
Rio 2012 avait promis beaucoup mais se termine sans action concrète pour s'attaquer aux préoccupations des personnes ordinaires
 par Alphonce Shiundu

Influence politique

L'élément curieux à propos des résolutions sur l'économie verte est qu'elles doivent « respecter la souveraineté nationale des chaque pays sur leurs ressources naturelles, prendre en compte les particularités, objectifs, responsabilités et priorités nationales. »

Dans les cas où les ressources naturelles se trouvent à cheval sur les frontières, comme le Nil (Ouganda, Soudan, Egypte et Kenya) ou le fleuve Omo (Kenya et Ethiopie) et même les forêts tropicales qui se situent entre le Congo et l'Ouganda, la politique sera au cœur des questions de développement.

Pour les hommes d'affaires et les entrepreneurs, il n'y a aucun avantage à réduire les profits liés à l'exploitation des ressources naturelles. Les résolutions de Rio 2012 les « invitent » à « contribuer » à ce qu'ils estiment intéressant, tant qu'ils respectent la loi.

Mais il y a un point sur lequel s'accordent Sha, Rima, et le président Kibaki et qui a été souligné par tous les délégués présents à Rio 2012, c'est que le développement durable est vain s'il ne permet pas de sortir les gens de la pauvreté ni de garantir qu'ils ont assez de nourriture à leur table.

« Pour faire marcher l'industrie, accroître la production et faire croître notre économie, nous avons besoin d'énergie. Nous n'avons pas d'autres choix que les carburants fossiles. Mais nous pouvons aussi utiliser les énergies renouvelables, comme le vent, le soleil et la géothermie en complément. Les biocarburants sont également une option intéressante », estime Rima.

Elle confie à CHINAFRIQUE : « Nous ne devrions pas tous prendre la voiture pour aller travailler. L'investissement dans les systèmes de transports publics dans les villes réduira le niveau de pollution que les voitures dégagent dans l'atmosphère chaque minute. »

D'après un rapport du Global Network of Science Academies publié le 14 juin, quelques jours avant le début de la conférence de Rio, le monde compte 1,3 milliards de personnes vivant dans une pauvreté absolue et dans l'incapacité de réaliser leurs besoins de base.  

Le même rapport explique que dans les 40 prochaines années, il y aura un milliard à 4 milliards de personnes supplémentaires sur la planète, dont la majeure partie vivra dans les « pays à faible revenu », et pour 70 % dans les zones urbaines.

« Alors que l'urbanisation et les migrations présentent des opportunités pour le développement économique et social, elles peuvent être source de problèmes économiques et politiques et avoir de sévères conséquences environnementales, si elle ne sont pas suffisamment anticipées et planifiées », explique le rapport.

 

De simples discussions ?

Finalement, les mesures et les débats à propos de l'environnement et du développement durable sont un peu éculés. Rio 2012 était la continuation, vingt ans après, de la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement qui avait eu lieu dans la même ville. Deux décennies plus tard, les paroles ne sont pas suivies d'effets. Les actions locales pour s'attaquer à la déforestation, à l'acidification de l'océan, à la surpopulation, au chômage et à la faim se font toujours attendre.

Si on pouvait faire comprendre aux responsables politiques que le maintien du cycle hydrologique et l'utilisation d'hydroélectricité avait une relation directe avec le montant de pluie disponible pour les récoltes et le bétail et était ainsi une réponse aux sécheresses persistantes qui frappent une grande partie de l'Afrique, ce serait un grand pas en avant.

La discussion avec les gouvernements est en cours, mais il existe d'autres défis comme la crise financière, la gestion de la dette ou le terrorisme. L'engagement politique doit fonctionner de paire avec les individus pour sauver l'environnement, sans quoi nous finirons avec un futur dont nous ne voulons pas.

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