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Vol.4 septembre 2014
Virus sans frontières
L'épidémie d'Ebola, plus meurtrière et plus répandue que jamais, préoccupe l'Afrique de l'Ouest et le reste du monde
Gitonga Njeru

 

 

 

La prévention et l'augmentation de la prise de conscience des dangers d'Ebola sont indispensables 

 

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a qualifié l'épidémie d'Ebola survenue dans quatre pays ouest-africains d'événement extraordinaire et d'urgence internationale. L'épidémie actuelle, qui a commencé en Guinée en décembre 2013, a désormais atteint le Liberia, le Nigeria et la Sierra Leone. Avec déjà plus de 1 000 décès à la mi-août, c'est actuellement la plus grande épidémie d'Ebola jamais enregistrée, a déclaré l'OMS.

En réponse à l'épidémie, un certain nombre de pays non touchés ont annoncé des conseils ou des recommandations aux voyageurs. L'OMS a estimé que les conséquences possibles d'une propagation internationale de la maladie seraient particulièrement graves en raison de la virulence du virus et des lacunes des systèmes de soins dans les pays actuellement touchés. Une réponse internationale coordonnée est jugée essentielle pour arrêter et inverser la propagation internationale du virus, selon l'OMS. Il n'existe aucun traitement ni vaccin au virus Ebola, qui est l'une des maladies virales les plus graves connues chez l'homme. Le taux de létalité est particulièrement élevé.

Les pays africains touchés sont particulièrement vulnérables au virus, car leurs systèmes de santé sont fragiles et souffrent d'un grand manque de ressources humaines, financières et matérielles. Par conséquent, leur capacité de réponse est compromise et ils manquent d'expérience dans le traitement de telles épidémies, a déclaré l'OMS. Les idées fausses sur la maladie, notamment sur les voies de propagation du virus, constituent un autre grand défi.

Ce virus découvert sur le continent africain s'est maintenant transmis à d'autres régions du monde, selon les derniers rapports médicaux de l'OMS et des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis.

 

Des laboratoires de pointe

Alors que le virus Ebola mortel continue de se propager en Afrique de l'Ouest, les installations médicales de pointe du Kenya sont utilisées pour lutter contre la maladie. Le Kenya compte cinq laboratoires de niveau quatre en mesure d'étudier le virus, selon le Dr Kevin De Cock, directeur du Centre de la santé mondiale au CDC, qui a répondu aux questions de CHINAFRIQUE du Liberia, où la situation est grave. Les laboratoires de niveau quatre sont les plus avancés de leur catégorie.

« Ces laboratoires peuvent conserver les virus et autres agents pathogènes de toutes les maladies en toute sécurité. Du VIH au virus de Marburg et au virus Ebola, ces laboratoires sont capables de diagnostiquer les agents pathogènes plus efficacement que les laboratoires de niveau inférieur », a-t-il expliqué.

« Le Kenya, l'Égypte et l'Afrique du Sud sont les seuls pays dotés de tels laboratoires sur le continent africain », a-t-il indiqué.

Des spécimens présumés du virus Ebola ont été apportés au Kenya d'autres régions pour des tests, surtout d'Afrique de l'Ouest, en raison des installations de pointe du pays. La maladie, selon le docteur De Cock, s'est répandue à une vitesse alarmante depuis sa découverte en Afrique en 1976.

Les laboratoires de niveau quatre sont très perfectionnés, mais on en compte peu dans les pays développés en raison de préoccupations d'ordre éthique, notamment par crainte qu'ils puissent passer sous le contrôle de bioterroristes. Les États-Unis en possèdent moins de sept, selon l'Institut national de la santé, contre trois au Royaume-Uni.

En Afrique de l'Ouest, où le virus Ebola s'est rapidement propagé, les laboratoires les plus avancés sont de niveau trois et ne sont pas en mesure de combattre la maladie de manière efficace.

« Le Nigeria et d'autres pays d'Afrique de l'Ouest qui ont connu des cas d'Ebola envoient toujours des échantillons au Kenya pour qu'ils soient testés. Les laboratoires kenyans peuvent gérer sans difficulté le virus si sa présence est confirmée, aux plus hauts niveaux de sécurité, parce que les laboratoires de niveau quatre sont les plus avancés du monde », a expliqué M. De Cock.

Les gouvernements du Canada et des États-Unis, ainsi que le CDC et l'Université de Manitoba financent ces laboratoires au Kenya. Le gouvernement kenyan a également fourni une partie du capital nécessaire.

L'Afrique de l'Est prend désormais des mesures de prévention comme les interdictions de voyage dans les régions touchées et la mise en quarantaine des cas suspects, tout en acceptant de prendre en charge le diagnostic des échantillons prélevés sur les malades. Les spécimens sont ensuite conservés à des fins de recherche et d'études scientifiques.

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