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Le Sommet du FCSA en Afrique du Sud consolidera le partenariat sino-africain
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Vol.5 mai 2015
Plus de points communs que de divergences

Ces dernières années, la FCCA a mis davantage l'accent sur l'aspect culturel des relations sino-africaines, car outre la coopération économique, il est important que l'on se comprenne mieux l'un l'autre. Que pensez-vous de cela ?

Je pense que la compréhension et la coopération entre les peuples sont d'une extrême importance pour faciliter les contacts et rendre notre monde plus harmonieux. Plus les peuples se connaissent, se comprennent et respectent leurs cultures mutuelles, plus il devient facile de vivre ensemble. Nous oublions souvent que nous avons plus de points qui nous unissent que d'éléments qui nous divisent. Je pense que la compréhension culturelle est utile dans un monde où nous avons vu beaucoup de tension et de division. Donc oui, j'appuie cette approche.

Récemment, un navire de la marine chinoise a aidé à évacuer plus de 200 citoyens étrangers du Yémen. C'était la première fois que l'armée chinoise aidait un autre pays à évacuer ses citoyens lors d'une crise internationale. Cela montre-t-il une plus grande implication de la Chine dans les affaires internationales ?

Certainement. La Chine en a le pouvoir, et je pense qu'elle devrait s'en servir au bénéfice de l'humanité et de la solidarité internationale. Je pense que la Chine a très bien fait. Quand vous lisez ce qui se passe dans la Méditerranée –un grand nombre de personnes qui perdent la vie en voyageant sur des bateaux délabrés, essayant d'entrer en Europe depuis la Syrie, l'Érythrée, l'Afrique de l'Ouest, en prenant des risques incroyables – toute aide que vous pouvez leur apporter est cruciale. Les pays qui en ont les moyens ont la responsabilité de leur tendre la main. Aujourd'hui, on discute pour savoir si l'Union européenne doit faire davantage pour aider ces personnes. Je pense que cet incident indique qu'à l'avenir, on attendra davantage de la Chine, et je suis sûr que la Chine aidera chaque fois qu'elle le pourra.

On dit de plusieurs pays d'Afrique que chaque fois qu'ils ont des élections générales, cela provoque des conflits. Mais cette année, les élections au Nigéria ont été très calmes. Qu'en pensez-vous ?

Ce fut très paisible, et je pense que les Nigérians en étaient contents. Ils ont été eux-mêmes surpris. J'étais là-bas en janvier pour rencontrer les onze candidats à la présidence. À cette occasion, ils ont signé une promesse de ne pas encourager la violence et d'accepter les résultats du vote. Non seulement les élections présidentielles et parlementaires se sont bien passées, mais l'élection des gouverneurs s'est aussi déroulée dans le calme. Les observateurs étaient satisfaits. Nous devrions éviter les situations où des élections, qui devraient permettre un changement de gouvernement pacifique et démocratique, deviennent une raison de bataille et de conflit. Je suis très heureux de ce qui s'est passé au Nigéria. Beaucoup d'autres élections auront lieu en Afrique cette année et l'année prochaine et j'espère qu'elles suivront l'exemple des Nigérians.

Après votre retrait du poste de secrétaire général des Nations unies, vous avez travaillé à de multiples reprises pour aider à résoudre des conflits internationaux. Après la crise en Syrie, pourquoi ne jouez-vous pas un rôle plus actif en Afrique ?

J'ai été impliqué dans les crises africaines, mais pas toujours sur la ligne de front. Je travaillais souvent en coulisse, auprès des dirigeants. Quand c'est nécessaire, nous agissons indirectement, et souvent discrètement. J'ai aussi été impliqué dans les négociations en Colombie entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie. J'étais là pour discuter et encourager les pourparlers de paix. J'ai aussi été impliqué en Thaïlande avant le coup d'État militaire.

Je suis également actif en Afrique. J'ai été émissaire en Syrie, mais j'ai compris que nous n'allions nulle part et me suis retiré car, comme j'ai dit alors, je ne croyais pas la communauté internationale prête à fournir l'appui nécessaire à cette mission. En tant que médiateur, vous devez comprendre que vous ne pouvez pas désirer la paix plus que les protagonistes ne la désirent, car c'est eux qui vous donnent ce mandat. Ils doivent travailler avec vous et vous appuyer dans cet effort.

Vous êtes souvent venu en Chine. Que pensez-vous des changements dans ce pays ?

Chaque fois que je suis venu en Chine, j'ai constaté d'énormes changements et un progrès immense. Bien sûr, il y a aussi des problèmes, particulièrement en ce qui concerne l'environnement. Ces problèmes inquiètent tout le monde et on cherche à les résoudre. Mais ce que la Chine a réussi à faire en trente ou trente-cinq ans est remarquable. Je me souviens de ma première visite à Shanghai il y a plus de trente ans. J'étais logé dans une pension de famille, et ces dernières années, quand j'ai voulu revoir cet endroit, c'était impossible. Tout avait disparu, remplacé par des gratte-ciel, complètement changé. Un changement extraordinaire s'était accompli en un temps relativement court.

Chaque fois que je reviens en Chine, je voyage ici et là pour voir ces changements. La dernière fois, j'ai pris le train rapide de Beijing à Tianjin, et la vitesse était extraordinaire : 28 minutes, c'est quelque chose ! J'étais avec des amis américains, qui ne pouvaient croire à un progrès aussi remarquable de la technologie.

Vous avez mentionné l'AIIB, qu'attendez-vous de cette banque ? Pourrait-elle jouer un rôle complémentaire, avec la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement ?

L'AIIB a été créée pour répondre aux besoins d'infrastructures. Quand vous voyagez en Asie, vous vous rendez compte que les besoins sont énormes. Honnêtement, il y a assez de demande, de travail et de possibilités d'investissement pour les trois [banques]. L'essentiel est qu'elles coopèrent. La fondation de cette banque est à mon avis positive, mais cela ne veut pas dire que le type de réformes que j'ai proposées, tant aux Nations unies, sous forme de Conseil de sécurité, qu'à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international, ne soient pas nécessaires. Ces réformes des institutions mondiales doivent se poursuivre malgré les récents développements.

Comment les pays d'Afrique pourront-ils bénéficier de l'AIIB ?

Cela dépend du mandat de l'AIIB. S'il est géographiquement limité à l'Asie, l'Afrique ne pourra en bénéficier. Mais il y a des besoins importants en Afrique et je pense que les investisseurs ou les banques devraient y participer, que ce soit en étendant le mandat de l'AIIB, ou par la création d'une [banque] en coopération avec des banques africaines. Il y a d'énormes possibilités d'investissement à long terme dans les infrastructures en Afrique, et j'espère que la Chine ne l'ignorera pas.

Je n'ai pas cherché les détails du mandat de la banque, mais s'il couvre aussi les projets africains, c'est bien. Aujourd'hui, à l'université [de Beijing], nous avons parlé du barrage Inga en République démocratique du Congo, qui, s'il est construit, pourra répondre aux besoins en électricité de plusieurs pays, incluant l'Afrique du Sud. Le budget du projet Inga requiert d'énormes investissements. C'est le type de projet que l'on voudrait voir prendre en charge par une banque d'infrastructure.

Donc, les mots clés d'aujourd'hui sont infrastructure et énergie.

C'est très important, car les contraintes énergétiques rendent le développement difficile. Imaginez que vous êtes un manufacturier et que cent jours par année, vous n'avez pas d'électricité. Comment promettre à vos clients un approvisionnement continu ? Comment assurer à vos employés qu'ils auront du travail toute l'année ? Comment planifier l'avenir ? Et, comme je l'ai déjà dit, comment protéger l'environnement ? L'énergie est de première importance dans les infrastructures.

[L'Afrique du Sud a récemment souffert de fréquentes coupures de courant.] Cela arrive aussi au Ghana, mon pays. Le gouvernement essaie de résoudre le problème mais c'est très frustrant pour la population. C'est un exemple et une expérience que la Chine a connus, et nous pouvons apprendre beaucoup de la façon dont la Chine a réglé ses problèmes d'électricité et d'infrastructures.

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