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Vol.1 février 2011
Coopération d'égal à égal

CORDIALITÉ : Le vice-Premier ministre Hui apprécie l'hospitalité camerounaise

Ces dernières années, le développement des relations entre la Chine et de nombreux pays africains a suscité des accusations de « néo-colonialisme » et de « pillage des ressources ». Quel est votre point de vue à cet égard ?

Les peuples chinois et africains ont subi le même sort historique. Depuis de longues années, ils ont partagé heurs et malheurs. Dans leur lutte pour conquérir l'indépendance et l'émancipation, pour préserver la souveraineté et la dignité nationale et pour développer leur pays, ils se sont toujours prêté sympathie et soutien et ont mis en place une coopération fondée sur l'égalité et les intérêts réciproques. La Chine n'a jamais imposé sa volonté aux pays africains, et a toujours considéré le renforcement de la solidarité et de la coopération en vue d'un développement partagé comme le point de départ et l'objectif final de sa politique africaine. À l'évidence, cela n'a rien à voir avec les méthodes injustes et inéquitables des colonisateurs. L'étiquette de « néo-colonialisme » ne peut en aucun cas être collée à la Chine.

L'Afrique a subi pendant quatre siècles la domination et l'asservissement coloniaux, elle est donc la mieux placée pour savoir ce qu'est le colonialisme. L'année dernière marque le cinquantième anniversaire des indépendances africaines. De nombreux grands personnages africains, dans leur réflexion sur le chemin parcouru depuis l'indépendance, craignent que l'Afrique soit « recolonisée » par l'Occident. Ils ne visent pas la Chine, mais ceux qui ont intentionnellement inventé et diffusé l'assertion du « néo-colonialisme de la Chine en Afrique ».

Concernant les accusations de « pillage des ressources », je tiens à dire que la politique énergétique de la Chine repose sur les ressources intérieures du pays, qu'elle préconise les économies et la diversification des sources d'approvisionnement. Depuis des années, la Chine a maintenu un niveau élevé d'autosuffisance énergétique. La coopération dans le domaine de l'énergie et des ressources ne représente qu'une partie de la large coopération entre la Chine et l'Afrique, et n'est en aucun cas le but de la politique africaine de la Chine. Le pétrole que la Chine importe de l'Afrique ne représente que 13% de l'exportation africaine de pétrole, et les investissements chinois dans ce secteur ne représentent que 1/16 du total des investissements mondiaux dans le pétrole africain, loin derrière l'Europe et les États-Unis. La coopération sino-africaine en matière d'énergie et de ressources vise à valoriser la complémentarité des deux parties en vue d'un développement commun. Cette coopération est parfaitement conforme aux règles du marché et aux usages internationaux. Fondée sur le principe gagnant-gagnant, elle permet de transformer la richesse naturelle de l'Afrique en atout pour le développement.

L'Afrique du Sud ayant rejoint le mécanisme BRIC, le Président Hu Jintao a officiellement invité le Président sud-africain Jacob Zuma à participer à la troisième rencontre officielle des dirigeants des pays du BRIC qui se tiendra cette année en Chine. Qu'en pensez-vous ? Quel impact aura l'adhésion de l'Afrique du Sud au BRIC sur le développement de l'économie africaine et la coopération sino-africaine ?

Les pays émergents, à commencer par ceux du BRIC, se trouvent à des étapes similaires de développement, ont donc des points de vue et des revendications très proches sur de nombreuses questions internationales. Les membres de ce groupe ont engagé une coopération active dans les domaines agricole, industriel, commercial, bancaire et intellectuel. Le renforcement de la coopération et de la concertation entre ces pays leur permet de mieux défendre leurs intérêts communs et de promouvoir un monde multipolaire et une démocratisation des relations internationales, et contribue à l'intérêt réciproque et au développement commun des pays émergents.

L'Afrique du Sud a exprimé à plusieurs reprises le souhait d'intégrer le groupe du BRIC. Après consultations, la Chine, la Russie, l'Inde et le Brésil sont tombés d'accord pour accueillir l'Afrique du Sud dans ce groupe. La Chine exerçant actuellement la présidence tournante du groupe, le Président Hu Jintao a adressé à l'Afrique du Sud une lettre l'invitant à rejoindre le BRIC, et a convié le Président Jacob Zuma à venir cette année en Chine participer à la troisième rencontre officielle des dirigeants des pays du BRIC. La Chine accorde une grande importance à la place et au rôle de l'Afrique du Sud dans les affaires internationales, et je suis convaincu que l'adhésion de l'Afrique du Sud permettra d'accroître le poids et la représentativité du BRIC, et d'enrichir la coopération des pays du BRIC. L'Afrique du Sud est la première puissance économique de l'Afrique. Avec un PIB représentant près d'un cinquième du PIB africain, son rayonnement économique s'étend à tout le continent. Son adhésion au groupe du BRIC permettra de renforcer encore la coopération entre les pays africains et les grands pays émergents, d'offrir à l'Afrique davantage d'opportunités de coopération avec l'extérieur et d'insuffler un nouveau dynamisme au développement économique africain.

Depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et l'Afrique du Sud en 1998, les relations entre les deux pays se sont développées rapidement dans tous les domaines, avec notamment l'établissement d'un partenariat global stratégique. L'Afrique du Sud est l'un des premiers partenaires de la Chine en Afrique en matière de commerce et d'investissements. De janvier à novembre 2010, le volume du commerce Chine-Afrique du Sud s'est élevé à 22,654 milliards de dollars, soit près d'un cinquième du commerce sino-africain. Avec l'adhésion de l'Afrique du Sud au BRIC et l'approfondissement de la coopération pragmatique à l'intérieur du groupe, la coopération entre la Chine et ce pays se renforcera certainement davantage dans divers domaines, y compris ceux de l'économie, du commerce, ainsi que dans d'autres domaines, et jouera un plus grand rôle de moteur dans la coopération économique et commerciale sino-africaine.

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