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Vol.1 août 2011
Au travail

 

Alors que l'euphorie provoquée par la célébration de l'indépendance retombe peu à peu, une tâche colossale attend désormais le Sud-Soudan, celle de remettre dans le sens de la marche un pays qui a souffert de la plus longue guerre civile qu'ait connue le continent africain.

Jouissant enfin de la liberté d'avoir leur destin entre leurs mains, les Sud-Soudanais sont animés pour l'éternité du feu de l'espoir. La ministre du Logement et de la Planification Jemma Nunu Kumba a bien résumé ce sentiment lorsqu'elle a déclaré qu'elle « préférait vivre libre sous un arbre plutôt que vivre esclave dans un gratte-ciel. »

Mais la liberté ne peut, à elle seule, édifier une nation. La communauté internationale doit se joindre à la fête et prouver sa bonne volonté collective. La reconnaissance du Sud-Soudan comme le 193ème membre des Nations unies est sans conteste un excellent début. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a néanmoins déclaré que pour développer pleinement ses capacités, le Sud-Soudan aurait besoin de l'engagement entier et constant de la communauté internationale et plus particulièrement de ses propres voisins.

Ces voisins, les membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) assument un rôle déterminant dans la préservation de la paix régionale, dans le sillage de la naissance du nouveau pays. Les experts suggèrent que l'une des solutions pour assurer cette paix serait pour le Sud-Soudan de réduire son impressionnant arsenal militaire. Lorsqu'il rejoindra la CAE, la sécurité collective assurée par les États membres de l'organisation permettra au Sud-Soudan de réaffecter ses ingénieurs militaires et autre personnel technique à la construction d'infrastructures indispensables comme les routes et les ponts.

En outre, les voisins du Sud-Soudan comme le Kenya, l'Ouganda, l'Éthiopie et la Tanzanie ont, depuis des décennies, assuré l'accueil de milliers de réfugiés ayant fui les combats faisant rage dans le sud du Soudan. Ces populations, comptant de nombreuses personnes qualifiées, doivent retourner dans leur pays et l'aider à développer son infrastructure et à constituer un réservoir de ressources humaines. Leurs compétences sont précieuses, lorsqu'on sait que seulement 25 % de la population du pays sait lire et écrire et que près de 70 % de cette population est âgée de moins de 30 ans. Le système éducatif et le système de santé, en friche, doivent être réorganisés de toute urgence.

Les désaccords entre le nord, essentiellement arabe et le sud, essentiellement africain devraient demeurer après l'indépendance. Des opportunités de coopération s'offrent néanmoins aux deux parties, les réserves massives de pétrole du Sud-Soudan étant dépendantes des pipelines du nord pour être distribuées. Si une telle coopération ne parvient pas à être établie, la lutte pour le contrôle des réserves de pétrole est inévitable. La CAE et l'UA sont des acteurs clés de cette négociation.

Un autre domaine de coopération possible entre les deux Soudans est celui de l'agriculture. Les éleveurs arabes du nord ont besoin d'accéder aux pâturages du sud et développer l'agriculture serait aussi un moyen d'aider l'économie à se défaire de sa dépendance au pétrole. Les investissements des sociétés étrangères sont à cet égard très attendus.

L'assistance étrangère est néanmoins indispensable. Après son indépendance, le Sud-Soudan a bénéficié d'une levée des sanctions imposées par l'ONU au Soudan. Les Etats-Unis, l'ONU et l'UE devraient se préparer à participer à l'édification des infrastructures et verser les fonds qui aideront à payer les fonctionnaires du pays.

En tant que membre de la communauté internationale, la Chine investit dans le sud du Soudan depuis 2005. Elle a établi des relations diplomatiques avec le Sud-Soudan le jour de son indépendance et soutient politiquement depuis longtemps le processus de paix soudanais.

À première vue, le potentiel du Sud-Soudan et la bonne volonté manifestée régionalement et internationalement l'emportent sur le passé sombre du pays. Il est temps de donner au peuple la chance de vivre une vie normale.

LE RÉDACTEUR EN CHEF

 

 

 

 

 

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