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Vol.2 février 2012
Des options différentes

Des options différentes

L'UE pourrait apprendre des pays en développement à gérer sa dette et à stimuler sa croissance. C'est l'opinion du ministre nigérian des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala, faisant référence à la crise de la dette dans la zone euro et à l'impact qu'elle a sur le continent africain. Son homologue sud-africain, Pravin Gordhan, est du même avis. Gordhan a déclaré récemment à la BBC que ces effets désastreux sur les économies africaines sont grandement liés au fait que les pays européens sont les principaux partenaires commerciaux de l'Afrique, et que l'Europe est à présent l'épicentre de la tourmente financière. L'Afrique du Sud a vu récemment sa notation dégradée par l'agence de notation Fitch, alors que Moody's a revu les prévisions économiques du pays à la baisse, deux décisions qui sont considérées comme liées à la crise de la dette dans la zone euro.

Les raisons qui expliquent l'impact de la crise de la dette sur l'Afrique sont nombreuses. Le nombre important d'Africains travaillant dans la zone euro qui envoient de l'argent à leur famille en devise étrangère, ou encore les liens profonds de l'Europe avec ses anciennes colonies, sont autant d'éléments qui ont joué un rôle dans l'impact de la crise de la dette sur l'Afrique.

Néanmoins, la raison fondamentale réside dans le fait que la plupart des exportations africaines se frayent un chemin jusqu'aux rivages européens, avec une part non négligeable d'investissement étranger. Avec des liens commerciaux si forts, les conséquences globales sur les exportations africaines sont énormes.

Quand on regarde région par région, l'Afrique du Nord est la partie du continent la plus dépendante du commerce avec la zone euro, suivie par l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique australe, l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Est. Des pays comme la Tunisie et la Libye ont toujours envoyé presque les trois quarts de leurs exportations vers l'Europe.

Les pays de la zone monétaire ouest-africaine (WAMZ) ont des liens commerciaux et monétaires profonds avec les marchés européens. Malgré la menace d'une chute de la demande européenne, ce qui sauve la zone CFA (composée de 14 pays sub-sahariens, des Comores et de la France) est qu'elle pourra peut-être bénéficier de la crise de la zone euro à cause de l'indexation du France CFA sur un euro en berne. Cela pourrait permettre aux principales exportations de cette région, comme le pétrole brut, le cacao, le café ou l'arachide, de devenir plus compétitives sur le marché mondial.

En cohérence avec cette perspective optimiste est l'émergence des Africains achetant désormais autant de produits fabriqués en Afrique du Sud, le moteur économique du continent, qu'en Europe. Si la demande des pays africains en croissance, comme le Ghana et le Nigeria, peut favoriser l'« acheter africain », ce que le continent perd d'un côté, il le regagne d'un autre.

Les indicateurs économiques montrent que l'Afrique a appris à maintenir sa dette à un niveau viable et que sa gestion macro-économique est stable. Ce sont les leçons qu'Okonjo-Iweala estime avantageuses pour le monde développé.

L'Europe doit être consciente de la vitalité du monde en développement quand elle prend des décisions qui ont des conséquences sur le monde entier.

Pour l'Afrique, la leçon est de diversifier son économie pour éviter de mettre tous ses oeufs dans le panier européen, et d'étendre les liens commerciaux entre les pays africains. Le continent a besoin d'une direction forte aux niveaux régional, national et industriel pour que cette évolution positive se poursuive en 2012.

                                                                                                      LE RÉDACTEUR EN CHEF 

 

 

 

 

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