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Vol.2 mars 2012
Une leçon amère

Une leçon amère

Un vieil adage veut que les chiffres soient sûrs. Cependant, le nombre grandissant d'ouvriers et d'hommes d'affaires chinois enlevés en Afrique semble faire mentir ce proverbe, ainsi que le montrent de récents incidents.

Des reportages effectués par des médias occidentaux ont montré que l'enlèvement en janvier 2012 de 29 ouvriers chinois de la voirie par des rebelles dans le Sud-Kordofan, une région instable et riche en pétrole du Soudan, et l'enlèvement de 25 Chinois en Égypte sont des signes des sentiments anti-chinois en Afrique. Il n'y a aucune preuve qui étaye cette affirmation. Les experts notent que puisque les entreprises chinoises investissent dans des endroits très dangereux afin de développer l'économie locale et la société, leurs ouvriers font des cibles idéales pour les négociations dans les conflits africains. « Les entreprises chinoises vont dans ces pays dangereux sans prendre en compte leur instabilité et les situations parfois explosives », explique Shen Dingli, un professeur de relations internationales à l'université Fudan de Shanghai. « Nous sommes confrontés à des problèmes : c'est une leçon importante. »

La situation est aggravée par le fait que de grands projets d'infrastructure engagés par les entreprises chinoises, comme les autoroutes, les aéroports, les ponts ou les barrages sont situés dans des lieux isolés. Le fait que les ouvriers chinois vivent en général dans des camps sans installation de sécurité, ajouté à l'éloignement, les rend vulnérables aux enlèvements et aux attaques criminelles. He Wenping, expert en études africaines à l'Académie chinoise des sciences sociales, estime qu'une autre raison pour l'imprudence des Chinois est qu'ils pensent que leur sécurité est garantie par l'amitié traditionnelle entre l'Afrique et la Chine. Il est temps de se réveiller.

Le magazine Asia Time a rappelé qu'au cours des cinq dernières années, plus de 100 citoyens chinois vivant à l'étranger ont été kidnappés ou attaqués, et que 14 d'entre eux ont trouvé la mort, dans des pays comme l'Afghanistan, le Cameroun, la Colombie, l'Ethiopie, le Myanmar, le Pakistan, le Nigéria, la Thaïlande et le Yémen. Ce qui explique l'impact important des cas récemment survenus est qu'ils ont eu lieu pendant le Nouvel An chinois, qui est traditionnellement l'occasion de se réunir en famille. Avec l'Internet qui permet désormais à des centaines de millions de Chinois d'accéder et de commenter l'information, un public anxieux se pose des questions sur la sécurité des travailleurs chinois en Afrique, à l'heure où les violences et les prises d'otages deviennent plus nombreuses.

Garantir la sécurité des travailleurs n'est pas une tâche facile. La politique chinoise de non-ingérence dans les affaires internes d'autres nations souveraines est bien connue. Cela signifie que recourir à des agents de sécurité chinois pour protéger les camps de travailleurs est une pratique peu courante, de même que l'intervention militaire en cas d'enlèvements. La sécurité des Chinois est souvent laissée aux entreprises de sécurité locales, qui ne sont pas toujours efficaces. D'après Shen, Beijing n'est pas prêt à envoyer ses propres forces dans des pays comme le Soudan. « Nous ne connaissons pas leurs conflits ni la situation politique, comment pourrions-nous nous en occuper ? » déclare-t-il.

En dernier recours, les solutions diplomatiques sont les moyens les plus efficaces pour s'occuper des ouvriers chinois kidnappés, avoir accès aux otages, s'assurer qu'ils sont bien traités et négocier une libération pacifique.

Empêcher que de tels évènements se produisent est plus difficile. La Chine a besoin de construire une politique qui intègre la diplomatie et l'action afin de protéger ses ouvriers et ses intérêts en Afrique. Et cette politique doit être efficace aussi bien en temps de paix que de conflit.

                                                                          LE RÉDACTEUR EN CHEF

 

 

 

 

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