English 简体中文 Qui sommes-nous

 

 

Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
Fièvre festivalière
Les cultures africaines se retrouvent sur scène cette année en Chine
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
Éditorial
Courrier des lecteurs
Personnalités à l’affiche
Revue de presse
Pour ou contre
Reportages de Chine
Reportages d’Afrique
Exclusivités
Pays à l’honneur
Actualités africaines
Économie
Brèves économiques
Pratique des affaires
Économètre
Profil d’entreprise
Culture et Société
Regards croisés
Lumières sur
Sciences et Technologies
Services
Vivre en Chine
Foires et expositions
Apprendre le chinois
Universités
Lois et Règlements

 

 

 

Liens
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Éditorial

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.2 juillet 2012
Priorité au peuple

L'annonce par le Président du Malawi Joyce Banda de ne pas accueillir le 19ème sommet de l'UA en juillet a provoqué des remous dans la communauté africaine.

Elle a invoqué comme raison de sa décision la présence au sommet du dirigeant soudanais Omar el-Béchir, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour génocide et crimes de guerre. Banda a déclaré qu'en tant que pays membre de la CPI, son pays serait obligé de coopérer pleinement avec la CPI dans ses enquêtes pour crimes de guerre, signifiant ainsi que el-Béchir n'était pas le bienvenu.

La décision du Malawi doit être mise dans un contexte où d'autre pays africains ont pris des décisions concernant el-Béchir. En 2009, ce dernier avait annulé un voyage en Afrique du Sud, où il devait assister à la cérémonie d'investiture du Président Jacob Zuma, ainsi qu'un voyage en Ouganda. Il n'a pu assister ni au 50e anniversaire de l'indépendance de la République centrafricaine, ni à l'investiture du président ougandais Yoweri Museveni en mai 2011. L'Afrique du Sud, l'Ouganda et la République centrafricaine sont tous signataires de la CPI, et à ce titre leur décision ont une portée sur les actions d'el-Béchir.

Même si certaines personnes soulignent que le Malawi a par le passé autorisé el-Béchir à entrer sur son territoire, le pays avait alors un autre chef d'État.

En agissant ainsi, Banda s'attire les bonnes grâces de son peuple, de nombreux Africains et de la communauté internationale. Sa façon de faire est clairement destinée à accroître le commerce, à attirer l'investissement, et à tirer son pays hors de la catégorie des pays les plus pauvres de la planète.

Depuis son entrée en fonction le 7 avril, Banda n'a pas perdu son temps pour nommer un nouveau responsable de la police, former un nouveau gouvernement et congédier le gouverneur de la banque centrale. Dans sa volonté d'améliorer l'image du Malawi entachée par son prédécesseur Bingu wa Mutharika et de se débarrasser de ses mesures impopulaires, elle a donné un vigoureux coup de balai. Sa promesse de faire cesser les discriminations à l'égard des homosexuels et des lesbiennes et de rendre son indépendance à son pays a été suivi par sa décision de vendre le jet présidentiel et les 60 Mercedes du parc automobile gouvernemental. Le monde entier a pris bonne note de ces décisions inattendues.

Elle a également déclaré que le Malawi suivrait désormais les conseils du Fonds monétaire international (FMI) et dévaluerait le kwacha, la monnaie nationale, de 50 %. « Nous avons nous-même contribué à cette situation par notre négligence et notre arrogance », estime Banda.

La Grande-Bretagne s'est engagée à prêter 36 millions de dollars pour stabiliser l'économie du Malawi et 15,7 millions pour reconstruire le système médical du pays, alors que le FMI s'est mis d'accord sur un nouveau plan d'aide de trois ans de 157 millions de dollars au titre de la facilité élargie de crédit pour réduire la pauvreté et créer de la richesse.

Ce changement de fortune du pays a suscité des critiques à l'égard de Banda, l'accusant de vendre le pays aux donateurs internationaux, en particulier par sa décision de ne pas participer au sommet de l'UA et de refuser de l'accueillir. (Elle a fait savoir que son vice-président y assisterait en son nom). Mais Banda reste pragmatique. Tout en déclarant qu'elle respectait la décision de l'UA de transférer le sommet à Addis-Abbeba, et qu'elle respectait el-Béchir en tant que dirigeant du Soudan, elle a tracé une ligne de démarcation et indiqué clairement que son pays et son peuple venaient en premier. « Mon principal emploi du temps concerne désormais le redressement économique du Malawi », explique-t-elle.

La deuxième femme présidente en Afrique fait des choix difficiles et rares pour un continent où les dirigeants ont généralement tendance à éviter de faire ce qui convient pour leurs citoyens. Son actuelle popularité chez elle sera certainement prolongée par ses décisions devant se traduire par l'amélioration de la vie des Malawites. Cet intérêt marqué pour le peuple est une bonne chose non seulement pour le Malawi mais aussi pour l'Afrique dans son ensemble.

                                                                   LE RÉDACTEUR EN CHEF

 

 

 

 

Pour ou contre
-Une assurance contre le tabac ?
-L'âge légal pour le mariage devrait-il être 18 ans?
-Devrait-on récompenser un acte vertueux ?
-L'enregistrement sous identité réelle est-elle nécessaire pour le micro-blogging ?
 
Revue de presse
-Juin 2012
-Mai 2012
-Avril 2012
-Mars 2012
 
Personnalités à l’affiche
-Juin 2012
-Mai 2012
-Avril 2012
-Mars 2012
 
Courrier des lecteurs
-Décembre 2011
-Novembre 2011
-Octobre 2011
-Septembre 2011
 
Éditorial
-Priorité au peuple
-Prudemment optimiste
-Une défaite victorieuse
-Les deux frères ennemis

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号