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Vol.5 mars 2015
Supporter les conséquences

Tandis que les médias occidentaux s'évertuent à critiquer l'élection de leur nemesis, le président zimbabwéen Robert Mugabe à la tête de l'Union Africaine (UA), des questions bien plus importantes émergent du 24e Sommet de l'UA qui s'est tenu fin janvier à Addis Abeba. De nombreux observateurs ont noté à juste titre que la présidence tournante de l'UA était une position largement cérémonielle, tandis que la véritable puissance exécutive de l'organisation revenait au président de la Commission de l'Union Africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma.

Le rôle de la Chine dans le développement économique du continent africain, dans la promotion de la paix et de la sécurité et dans la lutte contre Ebola était en arrière-plan de la signature d'un mémorandum d'accord (MOU) par Dlamini-Zuma et Zhang Ming, vice-ministre chinois des Affaires étrangères. Le MOU a démontré une entente mutuelle en basant la coopération sur trois piliers du réseau d'infrastructures : les voies ferrées à grande vitesse, les autoroutes et l'aviation. Il part du principe que la circulation des biens, des personnes et des services est nécessaire au développement économique. Dlamini-Zuma a ainsi affirmé que la coopération avec la Chine avait atteint « une puissance différente, un niveau différent et une différente dimension ».

Mais cette différente dimension n'était pas suffisante pour empêcher de voir resurgir la vieille polémique sur le néocolonialisme des projets d'infrastructures financés par la Chine en Afrique. Elham Mahmoud Ibrahim, déléguée de l'UA pour les Infrastructures et l'Énergie, a réfuté l'accusation. « Dans le colonialisme, je crois qu'il y a un perdant et un gagnant, or la coopération sino-africaine peut profiter aux deux parties », a-t-elle affirmé à l'agence Xinhua lors du Sommet. Elle a ajouté que l'Afrique se développait, tandis que la Chine faisait du commerce.

Pour cela, la Chine, tout comme l'Afrique, a besoin de stabilité. Son rôle grandissant dans la sécurité du continent africain n'est pas resté inaperçu. La Chine est devenue un partenaire essentiel de la Mission de l'UA en Somalie, a augmenté le nombre de casques bleus chinois au Soudan du Sud et a été l'un des premiers pays à réouvrir son ambassade en Somalie en signe de solidarité.

L'Afrique a besoin de nouvelles stratégies pour combattre l'extrémisme et la violence qui se propagent à travers le mouvement Boko Haram. À cet égard, quelques progrès ont déjà été faits, mais les contraintes financières restent immenses. Une force d'intervention africaine de 7 500 hommes, mise sur pied pour combattre Boko Haram, a été mandatée lors du Sommet de l'UA, mais sa pérennité financière est douteuse. Le budget de l'UA est une préoccupation majeure. Mugabe a admis ironiquement que plus de 70 % de son budget d'environ 500 000 dollars était financé par l'étranger, notamment les États-Unis et l'Europe. Cela pose la question des intérêts poursuivis par les donateurs, qui ne sont pas forcément les mêmes que les intérêts africains. Autre point de désaccord, les 30 % restants du budget sont payés par seulement quelques-uns des 54 pays membres de l'UA.

Note positive, les chefs d'État présents au Sommet ont proposé une manière innovante de financer l'UA en taxant les textos, les billets d'avion et les séjours à l'hôtel. Ils estiment que cela pourrait rapporter plus de 2,3 milliards de dollars supplémentaires d'ici 2016. L'efficacité de cette taxe reste à prouver, mais il est certain que tant que l'UA sera financée par l'extérieur, elle manquera de force dans son appel à l'indépendance et à la souveraineté. 

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