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Vol.1 juillet 2011
Juillet 2011

Cesser de nous maltraiter

Le cas récent de l'arrestation de Dominique Strauss Kahn, naguère tout puissant directeur du Fonds monétaire international (FMI) et candidat présumé à la présidentielle française, accusé d'avoir agressé sexuellement et tenté de violer une femme de chambre à l'hôtel Sofitel de Manhattan le 14 mai 2011, met en lumière la question de la maltraitance à l'égard des femmes.

Le monde, et l'Afrique en particulier, doit garder une chose claire à l'esprit. La violence sexuelle est un crime très sérieux à l'égard d'une femme. Trustlaw, la fondation de Thomas Reuters, qui fournit une assistance et une information juridiques gratuites sur la bonne gouvernance et le droit des femmes, a récemment publié une enquête mondiale sur les pays les plus dangereux pour les femmes. Dans les cinq premiers, deux sont situés en Afrique. La République démocratique du Congo était la deuxième sur la liste, avec ses taux effrayants de viol, et la Somalie était en cinquième place. L'enquête montre que plus de 400 000 femmes sont violées dans ce pays chaque année et les Nations unies ont appelé la RDC « capitale mondiale du viol ». En Somalie, les femmes souffrent d'un taux de mortalité liée à la maternité élevée, de viol et de mutilation génitale, qui vont de pair avec un accès limité à l'éducation, à la santé, et aux ressources économiques. La chose la plus dangereuse pour une femme en Somalie est de tomber enceinte. Elle met ainsi sa vie en danger car elle a 50 % de chances de survivre, du fait du manque de soin prénatal. En réalité, il manque de tous les soins médicaux pour les nouvelles mères.

De plus, la pratique de la mutilation génitale en Somalie, effectuée sur presque toutes les filles âgées de 4 à 10 ans, sert à s'assurer que toutes les filles restent vierges avant le mariage. Cette pratique crée des difficultés à la naissance et est un facteur expliquant les forts taux de mortalité en couches. Nous avons besoin de lois contre les mutilations génitales en Somalie et ailleurs. Nous avons besoin de respect pour nos femmes. Nous avons besoin de mettre fin à cette manière de penser. Nous avons besoin de vivre en sécurité. Comment les femmes pourraient-elles être les mères de la nation si elles sont maltraitées ?

Ayanna Dini, Somalie

 

Restez dehors

Avant toute chose, j'aimerais adresser mes immenses remerciements à CHINAFRIQUE. Grâce à votre publication, j'ai l'opportunité de découvrir beaucoup d'information concernant la saine relation entre l'Afrique et la Chine. Je trouve CHINAFRIQUE tous les mois à la bibliothèque française ici, en Erythrée, et je l'attends toujours avec impatience.

J'aimerais commenter les troubles actuels en Libye entre le gouvernement et l'opposition. Quand le conflit a débuté, la communauté internationale, soutenue par le Conseil de sécurité de l'ONU, a adopté une résolution autorisant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye. Si cette mesure servait uniquement à protéger les civils, elle pourrait être considérée comme une bonne chose, mais nous avons vu l'OTAN bombarder des cibles du gouvernement central, y compris des civils. Les pays occidentaux ont ainsi rejoint les groupes d'opposition et les ont soutenus financièrement et militairement. Cela ne sera d'aucun aide pour le peuple de Libye, car ce qui a été accompli par les pays occidentaux va seulement exacerber la situation.

Si les pays occidentaux étaient pragmatiques, il ne s'alignerait pas sur une seule partie, mais dans le cas présent, ils sont clairement du côté des groupes d'opposition. Même du point de vue de la Charte des Nations unies, ce bombardement est considéré comme une intervention dans les affaires domestiques de la Libye.

Nous, Africains, nous ne voulons pas voir une deuxième Somalie sur le continent, nous ne voulons pas que cela crée plus de problème pour l'Afrique. Quand on regarde ce genre de problèmes depuis l'Afrique, on peut se demander s'il existe réellement une communauté internationale. Je ne le crois pas. Pour illustrer les actions imprudentes de la communauté internationale, nous pouvons faire la comparaison avec le conflit Ethiopie/Erythrée. Ces deux pays ont eu un conflit frontalier entre 1998 et 2001. À la fin, la cour internationale a trouvé une solution et les deux pays ont pris leur part. Malgré tout, le gouvernement éthiopien a envahi l'Erythrée. La communauté internationale devrait prendre la responsabilité d'obliger l'Ethiopie à voir que c'est mal, mais jusqu'à présent cela n'a pas été fait. Je mentionne ce fait pour mesurer l'efficacité de la communauté internationale.  

La situation en Libye est la même. Ce que les pays occidentaux ont fait en Libye est injuste et ils considèrent sans aucune honte que l'opposition est le gouvernement légitime. Cela va certainement mener la Libye à la destruction. Les pays occidentaux et la communauté internationale devraient seulement préparer le terrain pour une solution politique sans prendre partie dans ce conflit.

Enfin, j'aimerais conseiller aux leaders africains de trouver une solution à la situation libyenne, parce que la paix dans un pays africain sert tous les pays africains. La paix nous aide également à prévenir la soi-disant intervention des leaders occidentaux.

Simon Hagos , Erythrée

 

Ayanna Dini,Somalie

« Comment les femmes pourraient-elles être les mères de la nation si elles sont maltraitées ? »

 

 

 

 

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