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Vol.1 mai 2011
Attention, ça tourne !
Caroline Kamya réalisatrice ougandaise, a tourné son film dans un village situé dans la banlieue de la capitale chinoise, Beijing
Liu Yanqing

 

Tournage :Kamya discute avec les jeunes acteurs du film

 

Songzhuang est un ensemble de petits villages situé dans l'est de Beijing, où habitent et créent de nombreux artistes. Le premier jour de son arrivée, Caroline Kamya ne put refréner sa surprise. « Le village ressemble aux villages africains, le rythme de vie est le même, très lent », s'étonne Kamya. Songzhuang est vraiment différent de la vision qu'elle s'était faite de Beijing. « Je pensais que la ville ne serait que gratte-ciel et haute technologie, à l'image des autres métropoles. »

Kamya s'est rendue en Chine en août 2010 à l'invitation du Festival international du film de Rotterdam, dans le cadre du programme « Raiding Africa ». Cette initiative a permis à sept réalisateurs de cinéma africains venant d'Afrique du Sud, du Cameroun, de l'Ouganda, du Rwanda, du Congo-Brazzaville et de l'Angola, de tourner un film en Chine. Les sept films réalisés ont été projetés pour la première fois en février dernier dans la catégorie « Signals » du festival de Rotterdam 2011.

 

Les cinéastes africains à la découverte de l'empire du Milieu

« Raiding Africa » est un programme initié par Gertjan Zuilhof, l'un des responsables de la programmation du Festival international du film de Rotterdam. Il fait suite à son dernier programme « Forget Africa », qui avait invité des réalisateurs du monde entier à tourner en Afrique, dans le cadre de l'édition 2010 du festival.

Gertjan Zuilhof eut l'idée de « Raiding Africa » alors qu'il faisait un voyage en Afrique. Il s'est en effet rendu compte que les Asiatiques et notamment les Chinois y étaient présents en grand nombre, mais que les Africains les connaissent finalement très peu. L'idée lui est alors venue de permettre à des Africains de se rendre en Chine afin qu'ils puissent mieux découvrir ce pays et son peuple. 

« Nous n'avons pas expressément choisi Songzhuang, mais comme nous sommes en partenariat avec Li Xianting Film School, c'est Songzhuang qui nous a choisis », explique Gertjan Zuilhof. Songzhuang répond néanmoins pleinement à ses attentes. C'est un village assez éloigné du centre-ville et donc isolé de l'intense circulation automobile et des centres commerciaux bruyants. De plus, les réalisateurs africains ont l'opportunité de séjourner avec des Chinois, dans un lieu où cohabitent les artistes et les villageois. La vie y est à la fois simple et riche.

Zuilhof avoue que c'est en parlant avec les responsables de la Li Xianting Film School qu'il réalisa que son idée folle pouvait finalement devenir réalité. La Li Xianting Film School est une école de cinéma rattachée au Li Xianting's Film Fund, tous deux implantés à Songzhuang. Organisation à but non lucratif dédiée au cinéma et créée en 2006 par Li Xianting, un célèbre critique d'art chinois, le Li Xianting's Film Fund a pour objectif de promouvoir le développement et l'étude des films indépendants chinois et de stimuler les échanges entre le cinéma chinois et le reste du monde.

 

Firefly, regard sur la Chine quotidienne et mythique

Parmi les sept réalisateurs africains qui ont séjourné en Chine, Caroline Kamya fait partie des réalisateurs les plus expérimentés. « Elle a appris la réalisation en Grande-Bretagne et a déjà plusieurs films à son actif », explique à CHINAFRIQUE Nakayama Hiroki, directeur des opérations du Li Xianting's Film Fund.

Pour « Raiding Africa », Kamya a tourné un court-métrage de 16 minutes intitulé Firefly. Le film, qui met en scène un petit garçon de neuf ans habitant un village situé près de Songzhuang, est une exploration des questions que posent les enfants aux adultes. Dans l'interview qu'elle a accordée à CHINAFRIQUE par email, Kamya explique qu'elle souhaitait tourner un film qui ne se résume pas à une vision touristique de la Chine et de ses sites célèbres, tels que la Grande muraille ou la place Tian'anmen. « Je suis persuadée que nous, les humains, sommes finalement plus semblables que différents et j'espère que cela se reflète dans le film », observe Kamya.

Le petit acteur principal du film de Kamya s'appelle Peng Liuwei. « J'ai beaucoup aimé travailler avec Peng Liuwei et sa sœur aînée Peng Huilan. Ils étaient si mignons. Le gamin est plein d'énergie, mais le sixième jour, nous l'avons épuisé ! Malgré cela, il restait toujours aussi gai. Je suis très impatiente de lui faire découvrir ce film », nous confie Kamya. La réalisatrice ougandaise a déjà eu l'occasion de travailler avec des acteurs non professionnels. « Je suis excitée à l'idée de travailler avec des gens ordinaires et de les transformer en personnages d'une histoire mêlant fiction et réalité », explique Kamya.

C'est le Li Xianting's Film Fund qui s'est occupé de réunir l'équipe technique de Kamya (photographie, enregistrement, traduction, etc.) et celle-ci s'est montrée très satisfaite de son travail. « Ils ont été excellents ! D'après ce que j'ai vu, le dévouement au travail en Chine est extraordinaire. »

Nakayama Hiroki a beaucoup apprécié Firefly. Il raconte que suite à la projection du film au Festival de Rotterdam, le présentateur Gertjan Zuilhof a déclaré qu'il avait l'impression que le film avait été tourné par un réalisateur chinois.

D'autres voyages en perspective

Kamya a vu beaucoup de films chinois. Elle apprécie particulièrement le réalisateur hongkongais Wong Kar-wai et son film In the mood for love. Elle est également une fervente admiratrice du réalisateur chinois Li Hongqi, vainqueur du Léopard d'or décerné lors du Festival international du film de Locarno 2010. « Je me suis inspirée du rythme de son film Han Jia ("Vacances d'hiver") pour tourner Firefly. J'aime son style ».

Lorsqu'on lui demande si elle pense tourner un film sur la Chine à l'avenir, Kamya explique qu'elle souhaite trouver des investisseurs pour transformer Firefly en un long métrage. La version longue suivra les trépidantes aventures du petit acteur Peng Liuwei dans le village. « Il se pourrait même que ce dernier s'aventure dans la ville et fasse quelques bêtises », nous confie Kamya en avant-première.

Tout comme pour les six autres réalisateurs, ce voyage était le premier de Kamya en Chine. La prochaine fois, elle compte bien revenir à Songzhuang. « Je tiens absolument à rendre visite à la famille, aux enfants et aux amis du Li Xianting's Film Fund ».

C'est là, sans doute, un souhait partagé par tous les réalisateurs africains ayant pris part au programme.

 

 

 

 

 

 

 

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