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Vol.1 juillet 2011
Réformer pour une éducation de meilleure qualité

Une délégation burundaise de l'enseignement supérieur conduite par Julien Nimubona, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Burundi, a effectué une visite en Chine en juin dernier. À l'issue de cette visite d'une semaine, M. Nimubona a bien voulu accorder une interview exclusive à CHINAFRIQUE, afin de partager ses vues sur la coopération éducative bilatérale, les réformes de l'enseignement menées au Burundi, etc. La journaliste Liu Yanqing a recueilli ses propos.

 

Durant votre visite, un accord de coopération a été signé pour créer un Institut Confucius au Burundi. Pourriez-vous nous donner plus de détails sur ce projet ?

La création de l'Institut Confucius, c'est d'abord la concrétisation des liens d'amitié entre la Chine et le Burundi qui datent du début des années 1960. Celui-ci va permettre aux hommes d'affaires, étudiants et d'autres personnes du Burundi de connaître la Chine et aux Chinois de connaître le Burundi. Selon cet accord, l'université du Burundi abritera le futur Institut Confucius et ce sera l'École normale du Zhejiang (province du sud-est de Chine), une université chinoise qui a de l'expérience en Afrique, qui va opérationnaliser cette mise en œuvre. Nous souhaitons que cela s'accomplisse le plus tôt possible.

 

Après votre nomination au poste de ministre en août 2010, vous avez mené une série de réformes de l'enseignement supérieur ayant provoqué un certain nombre de réactions. Pouvez-vous les détailler ? Êtes-vous prêt à gérer les controverses qu'elles provoquent ?

Quand je suis arrivé au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ma première décision a été d'annoncer qu'il ne serait plus possible d'entrer à l'université sans réussir l'examen d'État, y compris dans les universités privées qui admettaient auparavant les étudiants sans tenir compte de leurs résultats à cet examen. C'est une révolution qui a fait beaucoup de bruit. Mais j'y tiens, car il en va de la qualité de l'enseignement supérieur, mais aussi de la qualité de l'enseignement primaire et secondaire. Parallèlement, les étu-diants qui n'auront pas réussi à l'examen d'État pourront accéder à l'enseignement post-secondaire professionnel.

La deuxième mesure que j'ai prise, c'est de donner une plus grande place aux efforts de recherche en tant que critère de notation dans le dossier des enseignants. Elle a pour but d'encourager les enseignants à faire des recherches. L'autre obligation qui incombera désormais aux enseignants sera de mettre leurs cours sur Internet, ce qui permettra aux étudiants de les consulter et même les imprimer. Cela dissuadera les enseignants de plagier leurs cours et les incitera aussi à faire des cours de qualité, car tout le monde pourra y accéder.

La troisième grande réforme, c'est la diversification des formations. J'ai proposé que dans chaque province, il y ait un institut de sciences et technologies et un institut post-secondaire professionnel pour permettre au plus grand nombre possible de jeunes Burundais d'accéder à l'enseignement supérieur.

Je sais que mes réformes ont fait grand bruit. Mais, en tant que ministre, ma tâche est de changer les choses, de réformer. Or une réforme qui ne provoque pas de résistance n'en est pas une. Je comprends très bien qu'il y ait des mouvements et des résistances. Je suis prêt à les affronter.

 

La Chine est-elle devenue aujourd'hui une destination importante pour les jeunes Burundais souhaitant poursuivre leurs études à l'étranger ?

Actuellement, il y a environ cent cinquante jeunes Burundais

qui poursuivent leurs études en Chine, y compris des étudiants détenteurs de bourses d'études du gouvernement chinois et ceux qui viennent ici à titre privé.

Pour ma part, j'ai fait mes études en France et j'ai mené des recherches en Belgique et en Angleterre. Je connais donc bien le système d'enseignement occidental. Je trouve que la Chine offre quelque chose de nouveau, notamment en ce qui concerne les études et recherches appliquées. C'est cela que je veux pour nos jeunes et c'est pourquoi j'encourage beaucoup d'étudiants et d'assistants de nos universités à faire leur formation en Chine.

 

Que pensez-vous du mode de coopération existant entre la Chine et l'Afrique ?

J'aime bien le niveau d'ouverture dont fait preuve le gouvernement chinois à l'égard des pays du Sud. La Chine n'est pas jalouse de ses technologies, de ses sciences et de ses savoirs. Elle est disposée à les transférer à d'autres pays. Pendant plusieurs années, les Européens et Américains ont pensé qu'ils devaient eux-mêmes gérer la technologie qu'ils exportaient vers l'Afrique, par l'envoi de conseillers techniques. Il me semble qu'avec la Chine, nous entretenons une autre relation car elle n'hésite pas à transférer ses technologies vers le continent, et cela va sans aucun doute nous aider à avancer.

 

 

 

 

 

 

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