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Vol. novembre 2011
Amour inséparable de l'Afrique
Histoire d'une femme médecin chinoise en Afrique
Cui Xiaoqin

 

 

 Sun et les enfants d'un orphelinat qui se trouve dans l'île de Zanzibar

 

Le 10 octobre 2010, trois jours après la Fête nationale de la Chine, Sun Jinling voit sa petite fille partir travailler en Afrique comme représentante d'une entreprise chinoise. Malgré ses inquiétudes, Madame Sun se sens plutôt contente, parce qu'aujourd'hui, presque 40 ans plus tard, sa petite fille décide aussi de travailler en Afrique où elle-même a passé presque trois ans auprès de ses patients africains. Sun a 80 ans cette année. De la fin des années 60 au début des années 70, elle travaillait comme docteur dans l'île de Zanzibar en Tanzanie. Pendant trois ans passés en Afrique, elle a vécu une série d'histoires impressionnantes entre le peuple africain et les membres des équipes médicales chinoises.

 

« Tout pour mes patients. »

Après avoir fini ses études à l'École de sages-femmes de Changchun, Sun travaillait dans l'Hôpital des chemins de fer du Nord-Ouest de la ville de Lanzhou. En 1962, elle est allée dans la province du Jiangsu et a commencé à travailler à l'Hôpital du Peuple de Jingjiang. En 1969, les autorités du Jiangsu voulaient envoyer leur deuxième équipe médicale en Afrique pour soutenir le développement de la santé publique sur le continent. Malgré ses trois enfants, Sun s'est inscrite sur la liste des médecins bénévoles. Elle a déclaré : « Je fais tout pour mes patients. » Le 21 avril de la même année, après deux semaines d'apprentissage intensif de l'anglais, elle est arrivée sur l'île de Zanzibar en Tanzanie avec les 20 autres collègues. « À ce moment-là, aucun de mes trois enfants n'était encore adulte, le plus petit avait seulement 8 ans, ils avaient encore besoin de l'amour et de l'attention de leur mère. Mon mari ne se portait pas bien car il avait été opéré dans sa jeunesse d'une gastrectomie partielle, et de plus il était aussi très occupé par son travail. Pendant les trois ans que je suis restée en Afrique, il s'occupait de nos enfants comme père et mère. Chaque fois que je pensais à ça, je ne pouvais m'empêcher de pleurer », a confié Mme Sun à CHINAFRIQUE.

 

Se dépenser sans compter pour les patients africains

Sun Jinling se souvient que quand ils sont arrivés dans l'île de Zanzibar, la langue était un défi important à relever. Les membres de l'équipe médicale chinoise travaillaient pendant la journée à l'hôpital pour les patients africains, et le soir ils apprenaient l'anglais et le kiswahili auprès des interprètes de l'équipe. Certains médecins âgés notaient des mots de vocabulaire dans un carnet pour les retenir. Après trois mois d'efforts inlassables, ils pouvaient communiquer avec les locaux sans l'aide des interprètes. Sous le climat chaud, mangeant une nourriture très différente de ce qu'ils avaient l'habitude de manger, ils travaillaient jour et nuit, et beaucoup d'entre eux sont tombés malades. Mais aucun médecin n'a demandé ne serait-ce que quelques jours de repos. À cette époque-là, les hôpitaux locaux n'avaient pas leurs propres médecins, tous les médecins étaient chinois. La pression qu'il subissait au travail était inimaginable. S'il y avait ne serait-ce qu'un patient à l'hôpital, Sun restait toujours pour le veiller.

Les conditions de santé publique étaient terribles à cette époque, les infirmiers locaux n'avaient même pas l'idée qu'il fallait désinfecter. Sun a effectué une série de réformes pour changer ce phénomène. Elle a appris aux infirmiers locaux des techniques de stérilisation à haute pression, en utilisant les techniques nouvelles dans le processus d'injection et de remplacement des médicaments. Ainsi ils ont réussi à réduire considérablement les risques d'infection croisée des patients. « J'espérais laisser derrière moi une équipe médicale permanente. Chaque semaine, j'organisais des cours pour les aider à former des médecins professionnels et pour améliorer leur conscience en matière de désinfection. » Sun rappelle que les médecins chinois se rendaient deux fois par semaine dans les zones rurales pour offrir aux locaux des soins médicaux. « Chaque fois que nous sommes arrivés, les malades nous attendaient toujours là. Nous commencions rapidement à travailler. » De plus, les médecins chinois visitaient souvent les enfants d'un orphelinat qui se trouve sur l'île de Zanzibar. Les enfants adoraient les Chinois. Chaque fois que les médecins arrivaient, ils accourraient pour prendre des photos avec eux. Jusqu'à aujourd'hui, Sun conserve encore une photo avec les enfants.

Les conditions de vie des médecins chinois étaient dures. Leur seul moyen de communication avec leur famille était une lettre par mois. Chaque fois qu'une lettre de sa famille arrivait, Sun la lisait avec excitation sans prendre de repas. « Pendant trois ans en Afrique, je ne me portais pas bien. À cause du climat chaud et du stress au travail, je sentais toujours fatiguée. Mais je me disais qu'il fallait tout donner aux patients africains. » Avec cette conviction, Sun a passé presque trois ans en Afrique. Elle a gagné le respect du peuple africain, grâce à son travail excellent, et a été félicitée plusieurs fois par ses supérieurs.

 

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