L'optimisme est primordial
Les dures conditions de vie en Afrique dissuadent de nombreuses personnes d'y travailler. Toutefois, Li est optimiste. « C'est sans doute le résultat de mon expérience », reconnaît-il. Né à la campagne, Li n'est pas étranger aux difficultés. Par ailleurs, il a souvent travaillé dans des zones montagneuses reculées au cours des deux premières années de sa vie professionnelle. Ces expériences l'ont préparé à l'Afrique.
L'instabilité politique et les maladies sont les menaces les plus dangereuses pour les travailleurs chinois en Afrique. En outre, les barrières linguistiques les empêchent de communiquer librement avec les habitants, ce qui rend leur vie plus solitaire.
Un des collègues de Li a contracté le paludisme. Pendant les deux ans où il a travaillé en Afrique, ce collègue a toujours été en bonne santé, mais en apprenant qu'il devait prolonger son séjour de trois mois avant de rentrer en Chine, il a contracté le paludisme. « Je pense que la dépression provoquée par la nostalgie est la raison principale de sa maladie. Si les gens sont de bonne humeur, leur immunité sera forte et ne tomberont pas malade facilement », estime Li.
Malgré ces difficultés, Li est déterminé à poursuivre son rêve en Afrique. « Je suis jeune, toutes les expériences ici me permettront d'enrichir ma vie», confie-t-il à CHINAFRIQUE.
La détermination est la source du succès
L'expérience de ses collègues précédents prouve que la réussite en Afrique n'est pas facile. « La probabilité de se séparer de sa petite amie [de retour en Chine] ou de divorcer est élevée pour nous», a déclaré Li.
Il a toujours été motivé par les mots de son manager avant son arrivée en Afrique, qui lui a dit que la clé du succès de sa carrière consistait à persévérer, et qu'il devait rester en poste trois ou cinq ans.
Pour réaliser son rêve, Li a fait une préparation adéquate. Il a téléchargé une dizaine de chefs-d'œuvre littéraires chinois et étrangers, ainsi que un manuel de français autodidacte dans son ordinateur. « La raison qui me pousse à apprendre le français est non seulement de mieux travailler, mais aussi de mieux comprendre la culture et la vie locales, afin que je puisse lier des amitiés africaines », conclut-il.
Après seulement deux mois en Afrique, Li est déjà tombé amoureux du continent. « Je ferai tous mes efforts pour le travail, pour assurer le fonctionnement normal de l'usine et la santé des locaux ». |