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Wei Tong(au centre)avec des enfants kenyans |
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Wei Tong au Kenya |
Sur la terre africaine apparaissent ces dernières années de plus en plus de Chinois, dont les journalistes provenant des médias de ce pays oriental. Wei Tong, jeune journaliste de China Radio International (CRI) est l'un d'entre eux.
En juin 2008, quatre ans après son entrée à CRI, Wei Tong est envoyé à Nairobi, la capitale du Kenya. Avant le départ, il se faisait beaucoup de soucis pour sa vie prochaine dans ce pays inconnu mais toutes ses inquiétudes se sont transformées en un profond attachement pour ce pays africain pendant les deux années suivantes. Aujourd'hui, quand on lui demande ses impressions sur le Kenya, il donne toujours la même réponse : c'est ma deuxième patrie.
Nairobi, une ville agréable
Pendant plus de deux ans passés au Kenya, Wei Tong a visité de nombreux endroits de ce pays d'Afrique de l'Est, mais la plupart du temps, il travaillait et vivait à Nairobi. Wei Tong aime beaucoup le climat agréable de cette ville qui n'y a qu'une saison pendant toute l'année :le printemps, comme la « ville du printemps éternel » de Chine : Kunming. À ses yeux, Nairobi est comme un grand jardin et on peut voir les plantes vertes et les fleurs s'épanouissant à toutes les époques de l'année.
En plus du temps agréable, les locaux lui semblent également agréables. Une fois, Wei Tong était arrivé à une banque cinq minutes avant la fermeture, à cause de l'embouteillage sur la route. Wei Tong a reçu, à sa grande surprise, un accueil chaleureux des employés de banque. Durant l'heure et demie suivante, toutes ses affaires ont été minutieusement traitées et les employés n'ont fait aucune preuve d'impatience ou de plainte, leur gentillesse et leur professionnalisme au travail ont beaucoup impressionné le jeune journaliste chinois.
Harmonie entre l'homme et la nature
Le Kenya est un pays réputé pour ses ressources animales. Pendant plus de deux ans passés au Kenya, Wei Tong a constaté de ses propres yeux les efforts effectués par le gouvernement kenyan et ses citoyens pour la protection des animaux.
Pour mieux protéger les animaux sauvages, en plus de la création des zones naturelles et des punitions sévères envers les braconniers, ont été créés au Kenya de nombreux zoos destinés à protéger les animaux menacés de disparition, les animaux blessés ou orphelins, tel que le zoo des animaux orphelins, qui reçoit les animaux blessés ou orphelins et leur donne des soins de santé physique et psychologique. Une fois les bébés animaux devenus adultes, on les relâche dans la nature. Selon Wei Tong, toutes ces mesures pourraient servir d'exemple pour les autres pays.
Près du bureau de Wei Tong à Nairobi, il y a une pelouse sur laquelle on voit souvent des singes jouer dans les arbres. Les gens passant par là semblent familiers de ce spectacle et personne ne va les déranger. Cette image de l'harmonie entre l'homme et la nature est restée gravée dans la mémoire de Wei Tong, qui voit là combien la conscience de la nécessité de protéger les animaux est enracinée dans le coeur de tous les Kenyans.
L'Afrique me manque
En février 2011, Wei Tong a quitté le Kenya et est rentré en Chine. Depuis, son travail n'a plus de lien direct avec les pays africains, mais voir les actualités et les programmes sur l'Afrique, participer aux activités concernant le continent noir sont devenus une partie indispensable de sa vie quotidienne. En même temps, il compte suivre des études dans ce domaine afin d'approfondir les connaissances sur les pays africains.
Mais ce qu'il espère le plus, c'est de retourner à sa deuxième patrie pour redécouvrir sa beauté et, si c'est possible, effectuer des séjours dans d'autres pays africains notamment dans les pays d'Afrique de l'ouest et du sud où il n'a pas mis les pieds jusqu'à présent. |