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Les cultures africaines se retrouvent sur scène cette année en Chine
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Vol.2 juillet 2012
Une saine concurrence
Adopter les sports comme outil efficace de communication

 

Ce mois-ci, les regards du monde se tourneront vers Londres, où les Jeux Olympiques de 2012 sont sur le point de commencer. À cette occasion, quatre spectateurs africains et chinois partagent leurs avis sur le sport avec CHINAFRIQUE.

Luc Bendza,

Acteur de kung-fu du Gabon

Lorsque vous commencez à connaître un pays, cela commence toujours par le sport. Le sport met facilement les gens en contact. Il peut atténuer les conflits sur la politique, l'économie ou la culture, comme ce fut le cas avec la diplomatie du ping-pong entre la Chine et les États-Unis, au siècle dernier.

Depuis les années 1990, l'Administration générale du Sport de Chine a envoyé des entraîneurs chinois en Afrique, principalement pour enseigner le basket-ball et le baseball. Ce n'est que plus tard, lorsque la Chine a commencé à présenter sa candidature pour les Jeux Olympiques, que les sports traditionnels chinois sont entrés sous les feux des projecteurs. Depuis lors, de nombreux athlètes et enseignants ont voyagé en Afrique pour dans le cadre d'échanges de formation. La Chine et les pays africains, notamment le Gabon, le Malawi et la Namibie ont convenu de faire de la communication sportive autour d'un événement annuel régulier. De nombreuses équipes africaines ont ou ont eu des entraîneurs chinois. Et parmi tous les sports, le wushu - arts martiaux - est l'un des plus populaires.

Dans tous les pays africains tout le monde connaît Bruce Lee. Il est à l'origine de l'intérêt pour la culture chinoise. Le wushu contribue ainsi beaucoup à la promotion des relations entre la Chine et les autres pays. Vous ne pouvez pas trouver un personnage ou une fonction équivalente dans les sports occidentaux. Le wushu, selon mes connaissances, a aidé Gabon de connaître la Chine, et vice versa.

Le gouvernement et les ambassades chinois ont fait de grands efforts pour promouvoir le wushu en Afrique. Mais je pense que c'est loin d'être suffisant. Nous pouvons et devons faire plus. La promotion de wushu ne devrait pas dépendre complètement des initiatives gouvernementales. Les entreprises chinoises en Afrique devraient également suivre le mouvement, comme auparavant. Ce sera profitable aux entreprises et aux associations locales d'arts martiaux.

Le Japon et la République de Corée ont fait un bon travail en promouvant l'aïkido et le karaté en Afrique. Alors que la promotion de leurs propres cultures à travers le sport, ils en profitent pour se renseigner sur les populations locales et leurs besoins réels. Cela les permet d'assister les pays africains d'une meilleure façon, ce qui va largement favoriser les relations entre les pays. En tant que promoteur de wushu, je pense que nous pouvons apprendre de leur progrès et accomplir de nouvelles réalisations.

 

 

Zhang Yuping,

Secrétaire générale adjointe de l'Association chinoise de wushu

Le wushu joue un rôle unique dans la promotion de la communication internationale. Il est candidat pour devenir sport officiel aux Jeux Olympiques de 2020, et nous espérons que nous pourrons enfin faire des arts martiaux un membre de la famille olympique grâce à nos efforts. La Fédération internationale de wushu a maintenant des membres venant de 145 pays et régions, couvrant les cinq continents.

En 2010, une troupe de spectacle chinois de wushu a visité l'Afrique du Sud, l'Angola et les Seychelles. Un an plus tard, la troupe a donné six autres représentations, cette fois à Madagascar, en Namibie, au Gabon et au Mozambique. Ces spectacles excellents ont fait sensation et provoqué une vague d'engouement pour le wushu. Chaque fois que les artistes ont fait leur apparition, les stades ont retentir d'un tonnerre d'applaudissements. Alors que les artistes ont impressionné les spectateurs par leurs prouesses, ils se sont également émus de l'enthousiasme des spectateurs. Certains enfants ont eu l'occasion de montrer leur kung-fu, faisant peut-être un rêve de wushu dans le cœur de nombreux jeunes africains.

Le wushu est une langue internationale et une activité qui peut être partagée par tout le monde. En tant que véhicule de la culture chinoise, c'est un ambassadeur efficace. La promotion du wushu entre la Chine et d'autres pays aura une grande importance sur les relations et l'amitié.

 

Jonathan Etienne Fourie,

Professeur sud-africain à l'Université centrale des Ethnies 

Quand je suis arrivé en Chine il y a huit ans, la première question que les gens m'ont posée était : « D'où venez-vous ? » J'ai vite appris à ne pas dire « l'Afrique du Sud », puisque personne ne savait où ce pays se trouvait. Selon mon humeur, je répondais à beaucoup de Chinois que je venais du Canada, des États-Unis ou de l'Angleterre. Pas de problème, ils comprenaient et savaient où ces pays se trouvaient. Mais aujourd'hui, quand je dis « Afrique du Sud », tout le monde, des chauffeurs de taxi aux étudiants, presque sans exception, sait où mon pays se trouve.

Pourquoi ? Entre 2004 et maintenant, il y a eu une Coupe du Monde du football en Afrique du Sud. C'était une grande nouvelle en Chine. Et ce genre de soft power a été un facteur contribuant à l'admission de l'Afrique du Sud dans le groupe des BRIC, ce qui la rapproche de la Chine. En fait, à mon avis, la Coupe du Monde a rendu des millions de personnes plus conscientes du continent africain, de ses diverses cultures et de son histoire.

Le contraire, bien sûr, est tout aussi vrai. Il y a des années, la plupart des Africains pensaient que toutes les femmes chinoises se promenaient dans les robes traditionnelles et que tous les hommes portaient des costumes de style Mao. Mais après les Jeux Olympiques de Beijing en 2008 une nouvelle vision de la Chine en Afrique a émergé. Alors que la plupart des Africains regardaient vers les États-Unis avant 2008, ils se tournent aujourd'hui vers la Chine, la puissance émergente mondiale.

Nous savons maintenant que tous les Chinois ne jouent pas au ping-pong, mais qu'ils sont aussi des nageurs, des gymnastes et des athlètes de niveau mondial. Malheureusement, le football en est à ses débuts en Chine. Pour l'Afrique du Sud où le football est roi, cela est difficile à comprendre.

Il a en effet encore beaucoup de travail à faire. Et le sport est la première étape dans la réalisation de la compréhension mutuelle. Pas de diplomatie de ping-pong, mais du football et des Jeux Olympiques.

 

 

 

 

 

 

 

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