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Vol.2 juillet 2012
L'Afrique, ma deuxième famille
Les souvenirs d'un diplomate chinois
par Ni Yanshuo

An Yongyu

par Agé de 75 ans, An Yongyu est fier des œuvres d'art et d'artisanat africaines qui ornent son appartement à Beijing. Les 24 années passées en Afrique par ce vétéran de la diplomatie chinoise lui ont laissé un attachement profond pour le continent. Aujourd'hui, il travaille toujours comme consultant pour promouvoir les relations sino-africaines à l'Association pour l'amitié des peuples chinois et africain, et au Comité des Affaires Chine-Afrique.

Sa connexion avec l'Afrique remonte aux années 1960. À cette époque, le ministère chinois des Affaires étrangères avait un besoin urgent d'interprètes. An faisait partie des diplômés en langues sélectionnés pour être envoyés à l'étranger. Il s'est bientôt retrouvé au Ghana pour étudier l'haoussa, une langue locale largement utilisée en Afrique occidentale, notamment au Nigeria, au Ghana et au Niger. Au Ghana, An a connu une expérience qui allait changer sa vie et déterrer son avenir sur le continent.

Entre fin 1963 et début 1964, le Premier ministre chinois Zhou Enlai a effectué une visite dans dix pays africains. Juste avant sa visite au Ghana a eu lieu un assassinat manqué contre celui qui était alors le président ghanéen, Kwame Nkrumah. Compte tenu de l'instabilité, de nombreuses personnes ont suggéré à Zhou de suspendre sa visite. Mais Zhou a insisté pour voyager, déclarant que plus nombreuses étaient les difficultés qu'ils avaient, plus la Chine devrait les aider.

« Ses commentaires m'ont beaucoup impressionné. J'ai senti la profonde sincérité du premier ministre Zhou pour les peuples africains », explique An à CHINAFRIQUE. Il a accompagné Zhou pendant son séjour au Ghana.

Selon An, la façon dont Zhou traitait les Africains comme des frères et sœurs a inspiré sa philosophie de travail en Afrique.

Le travail d'An en Afrique a été mis en attente pendant la « révolution culturelle » (1966-1976) où il était retourné en Chine et a été envoyé pour travailler dans une usine de fibres chimiques dans la province du Hebei. Toutefois, en mars 1971, il a reçu deux télégrammes du ministère des Affaires étrangère, lui demandant d'aller au Nigeria pour établir l'ambassade de Chine avec cinq autres collègues.

« C'était ma deuxième visite en Afrique. Pendant cette période, les locaux m'ont beaucoup aidé », déclare An. Peu de temps après, An et ses collègues sont arrivés à Lagos, alors capitale du Nigeria. Alors que Beijing leur avait envoyé treize caisses d'équipement, trois d'entre elles manquaient au port d'Apapa. An était très inquiète car il était tout nouveau en ville. Puis il a rencontré un jeune homme africain qui s'est porté volontaire pour l'aider.

Ensemble ils ont cherché dans plus de dix entrepôts du port et ont finalement trouvé les trois caisses manquantes. An n'oublie jamais la gentillesse d'un étranger.

« Je me souviens encore ce qu'il m'a dit. Il a dit que son pays venait de sortir d'une guerre civile et était dans un processus de reconstruction, et que les Nigérians accueillaient leurs amis chinois venant les soutenir ».

Cette affaire a donné le ton des séjours d'An en Afrique, où il a toujours effectué son travail avec sincérité.

Cette attitude s'est pleinement manifestée notamment quand il travaillait comme l'ambassadeur de Chine en Namibie entre novembre 1993 et août 1996. « Je peux dire que j'ai beaucoup promu les relations sino-namibiennes au cours de ces deux ans et neuf mois », confie-t-il.

Pendant son mandat, An a aidé à construire de nombreux projets liés à la subsistance des populations locales, notamment des stations de pompage.

Ses efforts ont également gagné la confiance du président namibien de l'époque, Sam Nujoma. Entre 1994 et 1996, le président a invité An et sa femme à aller à la pêche pendant une semaine chaque année. « Nous avons vécu dans la même maison, vu les mêmes programmes de télévision, nous mangions ensemble et pêchions ensemble, se souvient-il. De nombreux problèmes liés aux relations bilatérales ont été résolus pendant ces négociations quotidiennes. »

Le président Nujoma l'a également invité dans sa ville natale pour rendre visite à sa mère. « Cela montre que le président me faisait vraiment confiance. Je crois que si vous montrez de sincérité aux peuples africains, ils feront la même chose pour vous. Se faire des amis est une bonne façon de faire son travail de diplomate », souligne An. Quand il parle de son travail en Afrique, An est ému. « L'Afrique est ma deuxième famille. Si je devais recommencer ma vie à nouveau, je voudrais encore travailler en Afrique », conclut-il.

 

 

 

 

 

 

 

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