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La coopération entre Suzhou et l'Afrique est, au niveau local, une miniature de la coopération sino-africaine
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Vol.2 juillet 2012
Un lien ininterrompu
L'histoire africaine d'un scientifique chinois
par Liu Yanqing

 

 Wang Qingfeng (au centre) au Kenya

Pour aboutir à une coopération bilatérale

Pour transformer en réalité l'idée de la coopération, Wang Qingfeng n'a cessé de mener des efforts dans cette direction. En 2001, il a visité le Kenya avec un autre scientifique chinois, à la suite de quoi un accord de coopération sur les recherches conjointes a été signé avec l'Université Egerton. Dans le cadre de l'accord, les deux parties ont effectué quelques investigations conjointes, mais pour diverses raisons, le partenariat n'a pas abouti.

En 2002, Robert W. Gituru a fini ses études à l'Université de Wuhan et est rentré au Kenya, où il est devenu enseignant au département de botanique de l'Université d'agriculture et de technologie Jomo Kenyatta (JKUAT). Ayant pleine confiance dans le niveau scientifique chinois, Robert veut bien donner son soutien à son tuteur Wang Qingfeng afin de mettre en place la coopération sino-africaine en matière de recherches sur la biodiversité. Alors, il maintient, après sa rentrée au Kenya, un contact fréquent avec son tuteur, ce qui accélère le rythme de la coopération.

Au cours des années suivantes, Wang Qingfeng n'a jamais oublié son rêve et son lien avec l'Afrique n'a jamais été interrompu même quand il était envoyé se perfectionner à l'étranger. De plus, Wang Qingfeng communique souvent avec les chercheurs et scientifiques chinois qui viennent de rentrer d'Afrique et son idée de mettre en place la coopération sino-africaine en biodiversité devient peu à peu un consensus dans les milieux.

Le hasard ne favorise que les esprits préparés. En 2009, Wang Qingfeng a quitté le poste de professeur à l'Université de Wuhan et est entré au Jardin botanique de Wuhan (WHBG) rattaché à l'Académie des Sciences de Chine. La nouvelle plateforme, avec des équipements d'expérimentations plus sophistiqués et des équipes de recherche plus professionnelles, a offert à M. Wang un lieu plus favorable à la réalisation de son rêve. En août 2009, avec l'aide de Robert, le partenariat entre le WHBG et le JKUAT était pratiquement fixé. En décembre, Wang Qingfeng et ses collègues sont allés au Kenya et ont signé un mémorandum de recherches conjointes avec le JKUAT. En 2010, ce programme intitulé « Biodiversity Conservation Studies in the East African Flora » a été officiellement inauguré, dans le cadre duquel on a créé au JKUAT la direction sino-africaine de la conservation des ressources de la biodiversité dont Robert est nommé directeur.

Ce programme de coopération sino-africaine, qui concerne de nombreux pays d'Afrique de l'Est et du Centre a obtenu le grand soutien de l'Académie des Sciences de Chine et des départements chinois concernés. À l'heure actuelle, les deux parties ont déjà effectué quatre investigations conjointes sur le continent noir. Le fruit des investigations, un livre sur les plantes communes et ornementales du Kenya sera conjointement publié en chinois et en anglais par les deux parties, ce qui va combler les lacunes académiques dans ce domaine. D'ailleurs, la formation des talents africains en matière des recherches sur la biodiversité ainsi que la construction conjointe d'un jardin botanique au Kenya font également partie de ce programme.

Une carrière à long terme

Selon ce qui a été fixé, ce projet coopératif sera terminé dans trois ans. Mais pour Wang Qingfeng, cela ne représente pas le point final de son lien avec l'Afrique : « même si le programme est terminé, je continuerai à organiser des recherches conjointes avec les pays africains. La recherche scientifique nécessite du temps pour obtenir de véritables résultats. Maintenant qu'on a commencé, il ne faut pas s'interrompre à mi-chemin », a déclaré M. Wang.

Pour l'avenir, ce scientifique chinois espère que la Chine et les pays africains formeront plus de talents en matière de protection de la biodiversité, qui pourraient promouvoir davantage la coopération bilatérale dans ce domaine et transmettre ce partenariat de génération en génération.

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