Une saveur authentique ?
D'après le contrat, les pains seront vendus dans les restaurants pour 3 yuans, et devraient être en vente à partir d'août. D'un côté, la collaboration entre les cuisiniers locaux et une chaîne de restaurant offre plus de choix culinaires. De l'autre, néanmoins, cela soulève des inquiétudes concernant le goût : sans l'environnement naturel de la meule et de la maison troglodyte, les petits pains auront-ils le même goût que l'original ?
« Nous avons acheté une machine japonaise proche d'une meule traditionnelle. Nous achèterons les matières premières naturelles dans le village de Huang », explique Jia. « Nous ferons tout notre possible pour conserver le goût authentique. »
Cui Xiaoyan, le responsable du centre de recherche et de développement de l'entreprise, a été le premier apprenti du couple. Avec 15 années de carrière, il n'a aucun doute sur sa capacité à apprendre la fabrication des petits pains.
« Le secret de leur fabrication est dans le geste. Il est important d'avoir une pâte qui ne soit ni trop dure ni trop molle », explique Cui. « C'est la pratique qui est essentielle. Je viendrai les consulter si jamais je rencontre des difficultés. »
La première tâche en matière d'apprentissage, d'après Cui, est de mettre au point une recette le plus vite possible, avec l'accord du couple. Ainsi, 100 cuisiniers pourront suivre les instructions écrites pour fabriquer les pains dans plus de 50 restaurants.
En plus du marketing et du coaching, Jia estime que leur coopération pourrait également comprendre l'enregistrement d'une marque déposée sur le pain.
Selon Huang Yanxiong, ses parents vont construire une nouvelle maison au pied de la colline dans leur village, pour que la famille puisse vivre ensemble. Il prévoit également d'ouvrir un petit atelier de pain pour aider ses parents.
« Quand nous sommes à Beijing, nous n'avons pas le temps de nous occuper des champs et des animaux », explique Wu. « Beijing, c'est bien, mais je préfère mon chez moi ». |