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Vol.2 octobre 2012
Une nouvelle ère pour la diplomatie publique chinoise
Dialogues de Zhao Qizheng avec des personnalités politiques sur la question de l'image de la Chine
 par Zhang Hui

Si le terme « diplomatie publique » est familier des milieux politiques et académiques, il peut encore sembler abstrait et étranger au grand public. Les discussions autour de la diplomatie publique se limitent souvent à des séminaires et des publications académiques très sérieuses. Publié par la presse Nouveau Monde en avril de cette année, The Wisdom of Public Diplomacy: Cross-Border Dialogues est présenté sous forme de dialogues sur des sujets ayant trait à la diplomatie publique et destiné au large public. Le livre élude la majeure partie du jargon compliqué pour fournir des explications à l'attention des professionnels et des profanes pour une meilleure compréhension du discours en diplomatie publique.

Le livre s'articule autour de dialogues entre Zhao Qizheng, vice-président de la Commission des affaires étrangères de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC) et des interlocuteurs étrangers ; hommes d'État, journalistes chevronnés, universitaires ou des personnes engagées dans la diplomatie publique, y compris des grands noms comme Henry Kissinger et Richard Lugar.

Edmund Gullion, un diplomate de carrière américain, est le premier à avoir employé utilisé le terme «diplomatie publique», en 1965. À ce jour, cependant, il n'existe pas de définition universellement acceptée du terme par les académiciens. En général, la diplomatie publique est employée par un pays pour promouvoir son image ou à sa réputation auprès du public des pays étrangers. Voice of America (VOA) est un exemple typique de la diplomatie publique américaine, et présente les valeurs du pays et ses idéaux à l'étranger.

La diplomatie publique est essentiellement une conversation informelle entre différentes cultures. Comme le fait remarquer Zhao Qizheng : « Un manque de dialogue conduit inévitablement à des malentendus, voire à des conflits. » Avec l'essor de la mondialisation dans les dernières décennies, les pays deviennent toujours  plus interdépendants et la diplomatie publique prend graduellement de l'ampleur.

En 1999, les États-Unis ont créé un nouveau poste de direction ; le sous-secrétaire d'État à la diplomatie publique et aux affaires publiques. En mai 2010, le ministère chinois des Affaires étrangères a également mis en place son bureau de la diplomatie publique. Bien que la Chine ait joué un rôle actif dans ce domaine au cours des dernières années, elle est dans l'ensemble encore loin derrière des pays comme les États-Unis en ce qui concerne la portée de son message et de son expérience.

La conséquence logique d'une diplomatie publique peu efficace se traduit par une perception limitée et même déformé de l'image de la Chine à l'étranger. On pense généralement en Chine que la croissance économique suffit à donner une image positive du pays. Cette vision biaisée de la réalité ne doit pas faire oublier que la diplomatie publique reste sans conteste un élément indispensable de communication.

Dans ses entretiens avec des interlocuteurs américains, tels Henry Kissinger, ancien Secrétaire d'État américain, Paul Foldi, consultant en diplomatie publique américaine, ainsi que des journalistes et le rédacteur en chef du New York Times, Zhao analyse en détail les raisons derrière certaines attitudes négatives de l'Occident envers la Chine. Les barrières idéologiques, les faiblesses de la Chine en matière de diplomatie publique, le rôle des médias ou encore les différences politiques sont présentées comme participant à la construction de l'image de la Chine.

Les médias chinois jouent un rôle essentiel dans l'image de la Chine. Cependant, comme le souligne Zhao, les journaux, les magazines et les représentants des médias chinois n'excellent pas dans cet exercice. Ils tombent souvent dans le piège du jargon et des clichés et ont tendance à adopter un registre de langue officiel au lieu d'alléger leur style pour le rendre plus proche du public visé. Cela creuse un fossé culturel et crée une distance avec des lecteurs d'outre-mer habitués à un style plus vivant. Trop souvent, les commentateurs occidentaux choisissent la facilité en prétendant que les médias chinois sont de simples porte-parole du gouvernement et se servent de ce prétexte pour rejeter tout commentaire provenant de Chine.

L'auteur rappelle que les médias des pays occidentaux sont influencés idéologiquement. Les journalistes américains ont tendance par exemple à rechercher en priorité et à mettre l'accent sur les conflits, comme le remarque Nicholas D. Kristof, journaliste émérite au New York Times. En l'absence de conflit, ils continueront à creuser jusqu'à trouver la matière dont ils ont besoin. Cette manière de procéder est visible dans la couverture médiatique de la Chine par les américains.

Zhao souligne le rôle de la communication entre les peuples dans l'établissement d'une diplomatie publique efficace. Il distingue l'approche traditionnelle et moderne. La première se réfère à des efforts ou des investissements effectués par le gouvernement d'un pays pour influencer le public d'autres pays. En revanche, en diplomatie publique moderne, le public participe activement. Ils peuvent accéder facilement aux moyens d'exprimer leurs opinions et peuvent ainsiporter plus d'attention à « la façon dont la réputation internationale de leur propre pays influe sur leurs intérêts personnels. »

 

 

 

 

 

 

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