li huiying
Le statut des femmes au sein de leur famille et dans la société a changé considérablement à travers le monde. En tant que ministres, universitaires et scientifiques, les femmes d'aujourd'hui jouent des rôles importants dans des domaines fermés pour elles par le passé. Deux femmes brillantes originaires de Chine et d'Afrique partagent leurs opinions sur cette tendance avec CHINAFRIQUE.
Li Huiying, professeur à l'École du Parti relevant du Comité central du Parti communiste chinois
Il y a environ 2 000 ans, le statut des femmes dans la Chine féodale était très bas en raison de l'influence de la culture chinoise de l'époque. Le système sexiste en place à ce moment-là a privé les femmes du droit à l'éducation, au travail et à la participation politique. Sans ces droits, la femme était dépendante de son mari et sa famille.
Après la guerre de l'opium sino-britannique au milieu du 19e siècle, les envahisseurs étrangers ont obligé la Chine à ouvrir ses frontières au reste du monde. Pendant cette période de modernisation forcée. Les femmes pouvaient avoir un emploi et recevoir une éducation. La restriction sur l'enseignement primaire a été levée d'abord, puis les écoles secondaires et les universités ont progressivement suivi le pas. Les femmes pouvaient finalement être égales avec les hommes en matière d'éducation. Jusqu'en 1931 la législation adoptée a pris en compte les droits des femmes à la participation politique, à l'emploi et à l'éducation.
Après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, des modifications importantes ont été apportées à la Loi sur le mariage. De nombreuses dispositions ont été faites pour soutenir les droits des femmes, notamment l'égalité des droits à l'héritage et au travail social pour les hommes et les femmes. La femme n'a plus eu besoin de porter le nom de son mari, et les enfants pouvaient prendre le nom de leur père ou de leur mère.
Au siècle dernier, la législation a continué de mettre l'accent sur la promotion de l'égalité des sexes. En matière d'éducation, les étudiantes étaient aussi talentueuses que leurs homologues masculins. Les femmes ont également fait de grands progrès dans la vie politique. Les femmes ministres et députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) sont devenues des personnalités éminentes. La Chine a également mis en place un grand nombre d'institutions pertinentes relatives aux questions féminines.
En dépit de nouveaux progrès, il y a encore des améliorations à faire. Par exemple, les femmes représentent 21 % des députés de l'APN. Mais d'un point de vue global, d'autres pays sont plus avancés que la Chine en termes de la participation politique des femmes. Par conséquent, nous devons prendre davantage de mesures pour promouvoir leur participation politique.
Un autre problème réside dans l'emploi. À l'heure actuelle, les diplômés d'études collégiales en Chine ont une énorme pression pour trouver un emploi, et les femmes diplômées rencontrent plus de difficultés à cet égard. Pour faire face à la discrimination au travail fondée sur le sexe, certaines lois doivent être établies ou améliorées. Dans le passé, la législation dans ce domaine avait tendance à proposer des lignes directrices, mais n'avait pas mis en place de sanctions pour ceux qui pratiquaient la discrimination.
Cette prise de conscience de l'égalité entre les sexes doit être renforcée par l'éducation. Dans les manuels pour l'école primaire, nous avons toujours tendance à dépeindre les métiers en fonction de stéréotypes, notamment les dirigeants et les scientifiques masculins, et les enseignants de maternelle de sexe féminin. Les femmes sont toujours dépeintes dans leurs rôles traditionnels, mais en fait, le rôle des femmes dans la société moderne est plus diversifié que celui dépeint dans les manuels scolaires.
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