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Vol.2 octobre 2012
Modeler la pâte à Maseru

Pan Jingxin

Pan Jingxin, 53 ans, artiste du Guangdong Bolin Institute of Art Pottery Sculpture, a voyagé en janvier au Lesotho, où il a enseigné la céramique pendant deux mois aux habitants du pays. Ce programme de formation était parrainé par Zoom sur la culture chinoise 2011, évènement organisé par le ministère chinois de la Culture. Pan parle de ses expériences avec CHINAFRIQUE.

Qu'est-ce qui vous a incité à aller au Lesotho ?

Un jour de juillet 2011, j'ai reçu un appel du bureau culturel de la ville de Foshan dans la province du Guangdong. Ils m'ont invité ainsi qu'un autre artiste et un interprète, à aller à Maseru, capitale du Lesotho, pour enseigner pendant deux mois aux populations locales comment faire de la céramique. Cela faisait partie d'un programme d'aide au Lesotho d'une durée de trois ans organisé par le ministère chinois de la Culture, dont le but était que les céramistes apprennent les techniques modernes chinoises de la céramique.

Nous avons pris nos meilleurs matériaux : argile, émaux, fours et autres matières premières et outils. Nous avons fait des préparatifs complets avant d'aller au Lesotho. Nous voulions nous assurer que les gens là-bas puissent apprendre les techniques et les compétences plus rapidement. Avec une histoire de plus de 5 000 ans, l'art de la céramique de Shiwan [à Foshan] est reconnu comme un « miracle dans l'histoire de la céramique de Chine ». Nous espérons également que cet art pourra se propager et se développer sur le continent africain. L'art n'appartient pas seulement à Shiwan, mais à tout le monde.

 

Comment se déroulait votre enseignement au Lesotho ?

Nous avions des cours principalement au Lesotho College of Education. Parmi les 20 élèves de notre classe, la moitié était des artistes, des créateurs et des enseignants d'université, qui connaissaient des techniques rudimentaires et qui enseignaient les compétences à d'autres après la classe. L'autre moitié de la classe était composée de prisonniers - des débutants en céramique – qui espèrent de gagner leur vie par la production de produits céramiques. Nous avons adopté différentes méthodes pour apprendre aux élèves de différents niveaux. Notamment pour les débutants, nous avons fait beaucoup d'efforts.

Il y avait beaucoup de cours individuels. Nous avons d'abord appris aux élèves comment contrôler la sécheresse et l'humidité de l'argile, puis les méthodes de base de la fabrication des produits en céramique. Après une formation de deux mois, nous avons organisé une exposition des œuvres d'élèves, qui ont été appréciées par de hauts responsables africains et chinois.

 

Qu'est-ce qui était le plus difficile pendant les cours ?

Au Lesotho, il n'y avait pas du tout de concept de céramique moderne, et la technique qu'ils utilisent pour faire de la céramique est archaïque. Ils font cuire les pots en terre cuite à des températures relativement basses d'environ 800 degrés Celsius à l'air libre. Les couleurs [de la céramique africaine] sont simples, et le style est audacieux et brutal.

Un grand défi réside dans le fait que les élèves ne sont pas tous au même niveau. Les enseignants ont besoin de prêter attention non seulement à de bons apprenants, mais aussi aux débutants. En raison de la barrière de la langue, j'ai parfois dû recourir au langage du corps et apprendre aux élèves individuellement quand la langue n'était pas suffisante.

 

De quelle manière cela a-t-il affecté votre enseignement ?

La chose la plus importante dans l'enseignement est de faire ressortir les sentiments artistiques des élèves et de cultiver leur créativité. Donc je leur ai demandé d'exprimer leurs sentiments dans leur travail plutôt que de se contenter d'imiter.

 

Quelle inspiration tirez-vous de ce voyage ?

Ce que j'ai vu et vécu au Lesotho est imprimé dans mon esprit et reste comme une source d'inspiration. La culture traditionnelle est encore influente au Lesotho, en particulier la culture totémique, qui peut être trouvée dans l'architecture et les textiles locaux. J'ai été très impressionné par les motifs distinctifs, ainsi que les couleurs riches et lumineuses sur les vêtements et les couvertures. Un de mes élèves a conçu des vêtements pour le roi du Lesotho, et nos discussions m'ont fait comprendre l'influence de la culture totémique dans la société même aujourd'hui.

 

 

 

 

 

 

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