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Vol.2 décembre 2012
Le futur de la littérature

Cette année, l'écrivain chinois Mo Yan a remporté le Prix Nobel de littérature. À cette occasion, Wole Soyinka, le premier lauréat africain du Prix Nobel de littérature, a effectué une visite en Chine. Le public accorde encore une fois une attention importante à la littérature à cause des écrivains. Deux professeurs partagent leurs opinions sur le thème du développement des littératures chinoises et africaines.

 

Femi Osofisan

 

Femi Osofisan, Nigérien, critique, poète, romancier et dramaturge, professeur invité à l'Université de Pékin

Les littératures africaines sont diverses. Il y a beaucoup de pays et de langues en Afrique. Les œuvres de littérature sont souvent publiées en langue nationale, souvent une langue européenne, parce que nous avons une histoire de colonisation. Mais en fait, nous avons plus de 300 langues. Au Nigeria, la plupart de ces langues ont leur propre littérature, nous avons donc la littérature en anglais, en yoruba et en hausa. Je pense que tous les pays africains connaissent la même situation.

N'oubliez pas le fait que la littérature écrite n'était pas bien développée avant l'arrivée des colonialistes. À cette époque-là, la plupart des littératures et cultures étaient transmises oralement, et ce sont les Occidentaux qui ont apporté la tradition de l'écriture. Grâce aux Occidentaux, nous avons pu développer notre littérature. Donc, la littérature occidentale exerce une grande influence sur la littérature africaine. Quelquefois, cette influence est directe, nous copions les Occidentaux et essayons d'écrire les mêmes choses. Les jeunes africains aujourd'hui veulent se débarrasser de cette influence, et commencent à étudier notre propre tradition et à essayer de créer une nouvelle forme de littérature.

Chaque culture est concernée par sa propre conservation, mais je pense qu'il n'est pas nécessaire de conserver tout le passé. Nous pouvons nous souvenir du passé avec nostalgie, mais le changement est inévitable. Ce que nous sommes en train de traiter aujourd'hui sont déjà des problèmes différents. Ce que nous avons au Nigeria est maintenant un écart croissant entre les riches et les masses appauvries. La plupart des auteurs sont préoccupés par les problèmes humains et les problèmes sociaux comme ceux-ci.

Il est difficile de dire qu'elle est la tendance de la littérature africaine, parce que la littérature elle-même a rencontré des problèmes et que les défis sont mondiaux: les jeunes aiment de plus en plus surfer sur internet et regarder la télévision. De moins en moins de personnes ont l'habitude de lire dans notre pays. Il y a un mouvement dans notre pays pour encourager les gens à lire et ainsi promouvoir le développement de littérature. Mais pour atteindre cet objectif, il faut une série de mesures comme par exemple, des livres bon marché et la bonne qualité d'impression.

Nous devons prendre les lecteurs en considération. Je pense que beaucoup de notre littérature n'est pas encore sur Internet. En même temps, les personnes d'aujourd'hui prennent les informations plutôt sur Internet. Mais au Nigeria, nous avons le problème de l'accès et nous sommes en danger d'être complètement analphabètes. L'accès à Internet n'est pas facile, et pour les livres, c'est la même chose.

Au cours de mon séjour à l'Université de Pékin comme professeur, j'ai beaucoup appris de mes étudiants. Ils m'ont informé des choses similaires entre la Chine et l'Afrique et m'ont expliqué pourquoi la Chine avait remporté un grand succès dans la cause de modernisation. Je m'intéresse vraiment à ce qui s'est passé en Chine. Je compte écrire un livre qui raconte les relations étroites entre la Chine et le Nigeria. Mais j'ai besoin de connaître mieux la culture chinoise avant de commencer à écrire mes œuvres.

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-The Post-Antibiotic Era
-The Next Generation of Rice
-A Brain in Love
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-Dicovering Africa as a Journalist
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-Molding Clay in Maseru
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