English 简体中文 Qui sommes-nous

 

 

Accueil | Reportages de Chine | Reportages d’Afrique | Économie | Culture et Société | Services
L'Afrique qui bouge
Les jeunes entrepreneurs africains prennent en main leur destin
Numéro actuel
En Une
Table des matières
Regard sur la Chine

 

Abonnez-vous
From the Editor
Letters
Newsmakers
Media Watch
Pros and Cons
China Report
Africa Report
Exclusives
Nation in Focus
News Roundup
Business
Business Briefs
Business Ease
China Econometer
Company Profile
Lifestyle
Double Take
Spotlight
Science and Technology
Services
Living in China
Fairs&Exhibitions
Learning Chinese
Universities
Measures and Regulations

 

 

 

Liens
China.org.cn
Xinhuanet
Le Quotidien du Peuple
Radio Chine Internationale
Beijing Information
CCTV fr
China Daily
La Chine au Présent
La Chine Pictorial
China-Africa Cooperation Net
Jeune Afrique

 

Culture et Société

 

Newsletter   Actualités en
numérique
  Abonnez-
vous
 
Vol.2 décembre 2012
Coupe recherchée
Le Salon Majesty est une référence à Beijing
Andrea Park

BELLE COUPE : Natho Masisa occupée à coiffer une cliente

 

 Le salon de coiffure Majesty de l'arrondissement de Chaoyang à Beijing est toujours animé, même le lundi matin. Presque chaque siège est occupé et six stylistes lavent, coupent et bavardent avec les clients. On entend parler anglais, chinois et français et le brushing s'accompagne de tressages, de dreadlocks et d'assouplissements de cheveux. Ce salon est  le premier à s'être spécialisé dans les cheveux africains.

Jerry Darwin de Londres s'est installé en Chine en 2005 pour apprendre et pratiquer la médecine chinoise traditionnelle, mais l'entrepreneur qui sommeille en lui a refait surface à Beijing. Darwin, dont les parents sont originaires de Trinité-et-Ghana, possède plusieurs entreprises en Afrique sous le nom Majesty International Group, et a décidé après son arrivée d'en créer une nouvelle ici.

« Quand je suis arrivé en Chine, J'avais des tresses et il n'était pas facile d'en prendre soin ici », explique-t-il. « J'ai vu les besoins de la population africaine à Beijing et souhaité soutenir ma communauté. » Darwin a ouvert les portes du Salon Majesty le 3 Juillet 2008. Son salon a d'abord rencontré des difficultés. Il a été contraint de déménager en 2009, et obtenir du matériel et des fournitures spécifiques pour les textures de cheveux africains s'est avéré difficile et couteux de surcroit. Mais il estime que l'effort en vaut la peine et croit qu'il est important de fournir un service de qualité en Chine.

Avec leur texture de cheveux unique, de nombreux membres de la communauté noire de Beijing doivent se résigner à les porter court ou attendre de rentrer au pays pour obtenir le style de coupe recherché. Le tressage des cheveux longs peut prendre plusieurs heures, et beaucoup de femmes ont recours à la pose d'extensions de cheveux et de tresses, qui peut être extrêmement laborieuse. Dans le salon Majesty, une adolescente patiente assise que les deux coiffeurs ajoutent à ses cheveux naturels des extensions de cheveux violets tressés. « Cela va prendre trois à quatre heures », dit l'un des stylistes.

Maria Kargbo, une chanteuse originaire du Sierra Leone, explique que quand elle est arrivée en Chine il y a six ans, elle a essayé plusieurs coiffeurs chinois sans succès. « Ils ont vraiment essayé », dit-elle. « Mais ils ne savent pas comment couper les cheveux africains. Ils essayaient de me tresser les cheveux, mais cela ne tenait pas. » Maria, en tant qu'artiste de scène, change de coiffure très souvent, et viens toujours voir Natho Masisa, la styliste du Majesty. « Quand je participais à Miss Monde en 2009, je n'ai pas touché à mes cheveux jusqu'à ce que je revienne à Beijing voir Natho, » confie-t-elle.

Natho Masisa explique que ce salon de coiffure africaine, le plus ancien de Beijing, attire des clients de toute la Chine, y compris des personnes originaires du Shandong, du Hebei et même de Shanghai. Elle était coiffeuse à Kinshasa, au Congo, quand elle a été approchée par un homme d'affaires congolais qui lui proposa de travailler à Beijing. Elle a déménagé en 2006, et a commencé à travailler il y a un an au Majesty. « J'aime Beijing », dit-elle. « Je sais maintenant parler un peu chinois et coiffer les chinois et européens, alors qu'au Congo je ne coiffais que des Africains. »

Étonnamment, le Majesty a un nombre important de clients chinois. Beaucoup de ces clients ont des dreadlocks ou des tresses, mais certains viennent juste pour des coupes et des coiffures simples. « Mes clients chinois posent beaucoup de questions parce qu'ils sont curieux au sujet des cheveux africains », déclare Natho. « Travailler sur des cheveux chinois était différent mais j'ai appris rapidement. » De même, les coiffeurs chinois du salon ont appris à travailler la texture des cheveux africains et ont même commencé à apprendre à faire les tresses et les dreadlocks.

Darwin explique qu'en répondant à la fois à la communauté chinoise et afro, son salon est devenu un lieu privilégié pour les échanges interculturels. « Nous innovons ici. Nous comblons le fossé culturel à travers la coiffure », plaisante-t-il. Comme pour prouver son point de vue, une jeune femme africaine entre à ce moment dans le salon avec un ami qui y vient pour la première fois. Une femme chinoise entre à leur suite pour faire boucler ses longs cheveux – à la manière de Beyonce.

 

 

 

 

 

 

Double Take
 
Science and Technology
-The Post-Antibiotic Era
-The Next Generation of Rice
-A Brain in Love
-Emerging Epidemics
 
Spotlight
-Dicovering Africa as a Journalist
-Chasing the Chinese Dream
-Molding Clay in Maseru
-The Sound of Music

 

 

 

 

 
| Qui sommes-nous | flux RSS | Contact | Publicité | Abonnements | Définir ChinAfrique comme page d’accueil |
Copyright ChinAfrique Tous droits réservés京ICP备08005356号