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Vol.3 février 2013
Le goût du vintage
La Chine connaît un engouement de plus en plus fort pour la culture traditionnelle
Zheng Yang

Les élèves des écoles Sishu doivent porter le Hanfu

 Dans le monde entier, la qipao, une robe de femme près du corps pourvue d'un col haut et fendue au niveau des cuisses, est reconnue le costume national de Chine. Mais aujourd'hui, en Chine, nombreux sont ceux qui essaient de changer cette impression.

En tant que principal groupe ethnique de Chine, les Hans représentent plus de 90 % de la population chinoise. L'habit traditionnel, appelé hanfu, était pendant près de trois millénaires le costume principal en Chine. L'invasion de la Chine par les Mandchous, fondateurs de la dynastie des Qing (1644-1911), a changé cela. La fameuse qipao est la version moderne de la robe portée par les femmes mandchoues.

Mais ces dernières années, de plus en plus d'amoureux du hanfu ont décidé de faire revivre ce costume traditionnel et de faire renaître la culture traditionnelle chinoise dans la société moderne.

 

Identité culturelle

Pour célébrer son 25ème anniversaire, Yang Fen s'est rendue dans un studio de photographie pour prendre une série de clichés en costume hanfu. Très satisfaite du résultat, elle ne pouvait s'empêcher d'être fâchée lorsque les gens la complimentaient en disant : « Tu es très jolie en kimono. »

En réalité les costumes traditionnels du Japon et de la Corée se sont développés à partir du costume han, grâce à l'expansion de la culture chinoise hors de ses frontières. De nos jours, Japonais et Coréens continuent à arborer ces costumes lors d'occasions spéciales ou des fêtes, et même dans la vie de tous les jours. Mais en Chine, le costume hanfu n'est porté que par les acteurs du théâtre ou du cinéma.

« Les habits sont comme une seconde peau », explique Yang. « Notre costume national est le symbole de notre identité culturelle. »

L'opinion de Yang fait écho aux arguments des amateurs du hanfu, à l'origine d'un nouveau mouvement. En 2003, un homme appelé Wang Letian s'est promené dans les rues de Zhengzhou, la capitale de la province du Henan, en costume traditionnel, et a suscité un débat sur la renaissance de la culture han. Cette initiative a été rétrospectivement reconnue comme le point de départ du mouvement hanfu.

Ce mouvement s'est répandu comme une trainée de poudre dans le pays. Aujourd'hui, il existe dans de nombreuses villes en Chine et hors de Chine des organisations et des groupes dont le but est de promouvoir le hanfu. Ils organisent des rassemblements où leurs membres se revêtent de ce costume en public, notamment pendant les fêtes traditionnelles. Parallèlement, ces groupes s'ingénient également à faire renaître l'étiquette traditionnelle ainsi que la musique classique.

D'un point de vue pratique, le hanfu a du mal à rivaliser avec les vêtements modernes. Ses partisans suggèrent de le porter durant les fêtes traditionnelles pour manifester leur respect à l'égard de leurs ancêtres et de la civilisation chinoise antique.

Au cours de la dernière décennie, les efforts des amoureux de ce costume désuet ont semblé porter leurs fruits : les mariages en hanfu sont devenus plus populaires, tandis que certaines écoles ont remplacé la robe universitaire anglo-saxonne par le hanfu lors de la cérémonie de remise de diplôme.

L'organisation Hanfu Beijing écrit ceci dans ses souhaits de bienvenue aux nouveaux membres : « Le renouveau de la culture traditionnelle ne peut se limiter à l'habillement. Il y a beaucoup plus à faire, mais ce style d'habillement a une importance symbolique. Ce sera notre point de départ. »

De plus en plus de Chinois s'intéressent au costume traditionnel Hanfu

Un couple de mariés a choisi le Hanfu pour la cérémonie nuptiale

Apprendre du passé

Le mouvement hanfu a développé également un intérêt pour les méthodes éducatives traditionnelles. Cela est visible notamment par la réapparition des sishu, des écoles privées à la mode ancienne. Ce genre d'école a une histoire de plus de 2 000 ans.

De plus en plus de parents préfèrent désormais envoyer leurs enfants dans sishu, où ils doivent porter l'uniforme hanfu et étudier les textes classiques telles que les Quatre Livres et les Cinq Classiques, le corpus canonique du confucianisme, édité pour la première fois en 300 av. J.-C. Dans la salle de classe, les élèves observent les règles de politesse traditionnelle et manifestent un grand respect à l'égard de leurs enseignants et des principes du confucianisme.

« La passion de ces personnes pour la politesse et l'éducation traditionnelle montre qu'il existe une nostalgie culturelle en Chine », estime Gan Chunsong, un érudit confucéen. « C'est le signe d'une restauration de la confiance nationale ».

En 2005, l'Institut des classiques chinois, le premier du genre, était fondé à l'Université Renmin. Aujourd'hui, il existe plus de 20 centres de recherche de ce genre, et leur nombre ne cesse d'augmenter. Les « études nationales », qui consistent dans l'apprentissage de la philosophie, de l'histoire, de l'archéologie, de la littérature et de la linguistique, sont devenues populaires tant auprès du public que des cercles académiques. Les livres sur ce sujet sont parfois des bestsellers.

« C'est une vraie consolation », explique Gan. « Les gens trouvent dans l'ancienne sagesse une aide pour affronter le stress de la vie moderne. Que vous lisiez le Zhuangzi (un texte taoïste classique) ou la biographie d'un millionnaire, ces deux lectures influencent votre développement spirituel de manière différente.

Gan est persuadé que le sentiment d'être déconnecté de la culture traditionnelle est apparu à l'époque moderne, mais rappelle que la pensée moderne et la pensée traditionnelle ne sont pas nécessairement exclusives l'une de l'autre. La psychologie culturelle chinoise reste influencée par le legs culturel traditionnel. Les études nationales permettent aux gens de mieux comprendre leur propre comportement.

 

 

 

 

 

 

 

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