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Vol.2 mai 2013
Recherche sans frontières
Des scientifiques chinois et africains travaillent ensemble pour préserver la biodiversité
Liu Jian

Maasai Mara

Horizons élargis

Pour les scientifiques chinois, mener des recherches communes avec leurs homologues kényans est une expérience fructueuse, permettant d'élargir les champs de recherche.

Les matériaux et les techniques sont des aspects importants de la recherche scientifique, selon Wang, dont l'un des domaines de recherche est l'évolution des plantes. « Grâce à nos techniques, nous pouvons améliorer la recherche scientifique sur la base des matériaux collectés lors de travaux sur le terrain », dit-t-il.

« La Chine peut apprendre de l'expérience du Kenya et ses réserves naturelles pour la conservation des ressources », observe Wang Xiaoming, directeur du Jardin botanique Fairylake de Shenzhen. « Une coopération devrait avoir lieu dans les domaines de la sensibilisation et de l'éducation environnementale. »

Pour les jeunes chercheurs chinois, la participation aux travaux sur le terrain a été une expérience d'apprentissage précieuse. Le docteur Liao Kuo, chercheur associé à JBW, a été au Kenya quatre fois depuis 2012 pour mener des recherches sur le terrain.

« Il est important de venir au Kenya pendant les différentes saisons car certaines plantes apparaissent seulement durant la saison des pluies », explique ce dernier, ajoutant que la recherche sur le terrain lui a permis de mieux comprendre les plantes alpines qui poussent pendant la saison des pluies.

Le docteur Wan Tao, professeur assistant à Jardin botanique Fairylake, a rejoint cette équipe de recherche sur le terrain pour la première fois. « C'est une expérience passionnante. Ce voyage a suscité mon intérêt pour ce domaine de recherche », dit-t-il, ajoutant attendre avec impatience le prochain programme de recherche commun.

Renforcement des capacités

Pour Gituru, le renforcement des capacités est essentiel. « En Afrique, de nombreux projets se sont effondrés après le départ des organisations étrangères, par manque de ressources humaines, dans un terrible gaspillage », déplore-t-il.

« C'est pour cela que dès le début, les chercheurs chinois du CAS ont insisté sur la formation de jeunes et d'anciens chercheurs africains, pour assurer la poursuite du projet », déclare ce dernier.

Les recherches de terrain sont, selon lui, une occasion en or d'apprendre, car cela permet aux chercheurs plus expérimentés de partager leurs connaissances avec leurs collègues plus jeunes. Mais les recherches en laboratoire jouent aussi un rôle essentiel dans les études botaniques. En 2011, un groupe de 22 chercheurs provenant de six pays africains s'est rendu en Chine pour y étudier les méthodes utilisées dans les laboratoires. « Ce projet de coopération a été très utile pour les chercheurs africains qui veulent apprendre les dernières techniques disponibles », dit Gituru.

« Nous connaissons les techniques par nos lectures, mais avec ce programme de formation nous avons pu réellement les utiliser pour la première fois en laboratoire », s'enthousiaste Muchuku. « Grâce aux technologies de pointes, comme les marquages moléculaires et l'analyse de la diversité génétique, nous pouvons identifier plus précisément les plantes. »

« Ce projet de recherche en commun contribue à accroître les capacités de recherche de notre personnel, et contribue ainsi à développer le projet de JKUAT par la recherche universitaire et l'entreprenariat », commente le professeur Mabel Imbuga, vice-chancelier du JKUAT.

Pour Wang Qingfeng, la recherche conjointe menée par des scientifiques chinois et africains s'élargira aux domaines de l'agriculture et des sciences de la vie et de l'environnement. La lutte contre la désertification, la prévention et le contrôle de la pollution de l'eau sont des domaines de recherche d'intérêt commun qui seront explorées dans l'avenir.

Formation de jeunes scientifiques

Selon un nouvel accord entre CAS et TWAS, l'Académie des sciences pour le monde en développement, jusqu'à 140 étudiants ou chercheurs du monde en développement seront parrainés chaque année pour aller en Chine effectuer un maximum de quatre années d'études et de recherche de doctorat.

« Nous espérons que ce programme offrira aux étudiants africains plus de possibilités de poursuivre leurs études en Chine. Grâce aux compétences et aux connaissances apprises sur place, ils pourront mieux contribuer au développement de leur pays », a expliqué le professeur Zhu Xiangbin, président adjoint des Affaires internationales de l'Université de l'Académie chinoise des Sciences (UCAS) lors de sa présentation du 11 avril au JKUAT.

La fuite des cerveaux est un gros problème en Afrique. « Une fois leur formation à l'étranger finie, le système occidental encourage les meilleurs chercheurs africains à s'y installer pour toujours », a déclaré Gituru, qui a étudié quatre ans en Chine. « Mais je sais de ma propre expérience que le système chinois nous encourage à revenir dans notre pays pour aider les nôtres », dit-t-il.

Imbuga apprécie ce programme et pense qu'il est important d'accroître les connaissances et les compétences des jeunes chercheurs africains. « Pour que le Kenya réalise son plan de développement comme prévu, nous avons besoin de plus jeunes formés à un haut niveau, lesquels pourront alors participer aux efforts pour atteindre les objectifs de notre nation d'ici 2030 ».

« La recherche est essentielle pour le développement d'un pays et doit être une priorité. La formation de jeunes scientifiques est une manière de commencer, car les jeunes constituent la majorité de notre population et sont l'avenir de notre pays », déclare à CHINAFRIQUE le docteur Salomé Gichura Ogw, directeur du programme d'enseignement supérieur du ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Science et de la Technologie du Kenya.

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