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Vol.3 juin 2013
MTC: de la magie à la science
Comment un médecin gabonais a changé son point de vue sur la médecine traditionnelle chinoise
Liu Jian

Le docteur Ovono Nkomo utilise des tasses pour traiter un patient

Pour Ovono Nkomo, médecin gabonais de 35 ans, la médecine traditionnelle chinoise (MTC) semblait magique avant qu'il ne vienne en Chine. Mais après douze ans d'études et d'expérience en Chine, il la voit maintenant comme une science.

Né dans une famille de médecins à Bitam, au nord du Gabon, Nkomo a toujours rêvé de devenir médecin. Près de dix membres de sa famille sont médecins et il est fier d'être le premier à avoir appris à la fois la médecine chinoise et occidentale.

 

La manière forte

Avant que Nkomo ne décide d'étudier à l'Université de médecine chinoise de Nanjing en 2005, il avait déjà étudié quatre ans la médecine occidentale à l'Hôpital Ruijin, affilié à l'École de médecine de l'Université Jiao Tong de Shanghai.

« Quand j'étais au Gabon, j'ai vu les Chinois pratiquer l'acupuncture. Je pensais juste que c'était magique et était leur apanage, qu'ils se transmettaient les secrets de génération en génération », déclare ce dernier.

« En Chine, j'ai vu les médecins utiliser l'acupuncture, les ventouses, les massages ou les plantes avec de bons résultats », dit-il, ajoutant que c'est à partir de ce moment qu'il a changé sa vision de la médecine chinoise.

La MTC n'est pas facile à apprendre. Le premier obstacle pour Nkomo fut la langue. Bien qu'il ait passé neuf mois à apprendre le chinois en arrivant en Chine, les termes médicaux de la MTC, compliqués même pour les étudiants chinois, lui ont d'abord posé des difficultés.

Chaque fois qu'il rencontrait un terme difficile à comprendre, il consultait le dictionnaire et notait la traduction dans un cahier. La pile de cahiers empilés sur son bureau garde la trace de son travail acharné au cours des années.

Un autre obstacle fut la lecture des classiques, comme le Classique de médecine interne de l'Empereur Jaune ou le Traité sur les maladies fébriles et diverses. « L'étude théorique est aussi importante que la pratique », souligne-t-il. Puisque certains de ces classiques ne sont pas bien traduits, il les a lus en chinois et sa compréhension du classique est devenue encore meilleure que celle de beaucoup d'étudiants chinois.

 

Valeur de la TCM

De l'avis de Nkomo, le diagnostic différentiel est la plus grande différence entre la MTC et la médecine occidentale. « Lorsque vous avez un mal de tête, la médecine occidentale traite le symptôme tandis que la MTC prend en considération tous les aspects, et traite tout le corps au lieu de se concentrer uniquement sur le mal de tête », explique-t-il.

Par rapport à la médecine occidentale, la MTC essaie de trouver des « alliés » dans le corps humain, et stimule l'énergie qui empêche les agents pathogènes de pénétrer dans le corps. En revanche, l'objectif de la médecine occidentale est de trouver des « ennemis » et de tuer les bactéries ou les virus à l'aide de produits chimiques. « La MTC combine de nombreuses sortes d'herbes pour réguler l'environnement interne du corps et l'aider à retrouver son équilibre », dit-il.

« La médecine occidentale ne traite que les symptômes et non l'origine du mal, tandis que la MTC est un traitement de fond », ajoute-t-il.

Les recherches de Nkomo portent sur la pédiatrie. Il estime que les enfants sont plus fragiles, et que leurs maladies sont parfois plus compliquées que celles des adultes. « La MTC est naturelle et sans dangers ou effets secondaires, elle est donc plus adaptée aux enfants. Le processus peut être long, mais s'avère toujours efficace », conclue-t-il.

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